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A noter, deux rencontres très intéressantes à l'IMEP (Namur).

Le jeudi 1 mars 2018 (19:00), Jean Ferrard présente Bach et le nombre.

En 1985, année du tricentenaire de la naissance de Johann Sebastian Bach, les organistes néerlandais Kees van Houten et Marinus Kasbergen secouaient leurs collègues avec leur livre Bach en het getal explorant tout l’œuvre du grand Cantor sous l’angle du symbolisme et en particulier du numéralisme (l'ouvrage est paru depuis en français chez Mardaga).
Les auteurs ne connaissent pas de limites et vont jusqu’à lire dans certaines compositions la prémonition par Bach de la date de sa propre mort… Plus modéré, Jean Ferrard "se base sur certains éléments que l’on peut qualifier de certitudes, pour tenter de fixer les limites d’application d’un jeu sur les lettres et les nombres, évidemment pratiqué par Bach. Quelques exemples choisis devraient suffire à confirmer cette «valeur ajoutée» au génie du compositeur, sans avoir pour autant à appuyer nos «découvertes sensationnelles» sur des arguments hasardeux, voire contestables".

Le lundi 19 mars (19:00), Dominique (L-J) Goblet présente Parcours: de la musique synagogale aux cabarets yiddish avec la participation d’étudiants de l’IMEP.

Le but de cette audition commentée est de faire découvrir la richesse et la diversité des musiques juives au fil des approches géographiques et historiques. Dans le parcours, quelques escales choisies amèneront l’auditeur à entrer dans la vie musicale de plusieurs communautés juives, de la musique synagogale monodique ou polyphonique aux cabarets yiddish. En effet, c’est la diaspora qui donnera à la musique juive ses formes et sa diversité au sein des communautés séfarades et ashkénases, chaque groupe développant sa culture spécifique, celle du shtetl, du village, du Yiddishland, de la musique instrumentale klezmer, des chants hassidiques ici, de la musique judéo-andalouse et des chants séfarades là-bas. Chassées, maltraitées, ces communautés ont puisé une partie de leur force dans la musique, ils n’ont cessé de chanter et danser, la plupart de leurs chants évoquant la tristesse, mais aussi l’amour, la joie… Parcours à la découverte de cette culture si riche et pourtant encore si mal connue… 

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