Deux initiatives du Concours de Genève
Les deux initiatives sont qualifiés par la presse nationale de "secousses novatrices".
Il s'agit d'abord d'un Festival des Lauréats : un rendez-vous qui permet au public de renouer avec de jeunes musiciens qui ont eu leur heure de gloire à Genève et qui évoluent désormais sur les scènes au fil d'une carrière rayonnante ou plus discrète; c'est l'occasion de retrouver les qualités musicales qui en ont fait des lauréats.
Dès jeudi, le concert de gala développera une thématique omniprésente dans l’histoire de l’opéra: l’inconstance, la fidélité et la félicité amoureuse. L'originalité réside dans la constitution de duos, de trios ou d'ensembles pour évoquer les bonheurs et les affres de la vie amoureuse dans l’art lyrique, sous la baguette de Jesús López Cobos.
Le lendemain, les quatuors à cordes offrent un programme français (Debussy, Duparc, Poulenc et Chausson) puis une "carte blanche". Samedi, quatre solistes et l’ensemble Gli Angeli, sous la direction de Stephan MacLeod, s’attellent à des airs de concert avec flûte solo.
La seconde "secousse", c'est la 3e édition du concours dédiée aux jeunes compositeurs : 68 candidats ont déposé une œuvre pour orchestre et clarinette.
Le jury a déjà "élagué" un tiers des concurrents qui n’avaient pas les requis de base et un autre tiers qui péchait par académisme. Du tiers restant, de très bon niveau, Matthias Pintscher et ses collègues en ont retenu trois pour la finale de dimanche. L'oeuvre du lauréat sera imposée aux finalistes du concours de clarinette.