Disparition d'un témoin

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Pariscope, c'est fini !
L'hebdomadaire des sorties culturelles fondé en 1965 par Daniel Filipacchi et Philippe Grumbach tire sa révérence. C'est le témoin d’une époque qui s'efface.

"La fin de Pariscope, c’est un peu comme la disparition des ouvreuses des salles de cinéma. C’est un compagnon de la séance qui s’en va, au même titre que le chocolat « carrément bon » que l’on déballait en essayant de faire le moins de bruit possible… Certes, ces dernières années, les Parisiens et visiteurs de passage achetaient moins ­souvent l’hebdomadaire (pour 50 centimes d’euro), repérant gratuitement les sorties culturelles sur une application de leur téléphone portable ou de leur tablette. Ce phénomène, conjugué à l’érosion du réseau de kiosques à journaux, a fait chuter les ventes : en juin 2016, celles-ci s’éta­blissaient à 21 000 exemplaires, contre 45 000 en 2012.
Il n’empêche, l’annonce de l’arrêt du titre, mercredi 19 octobre, cinquante et un ans après le lan­cement du premier numéro a surpris." (Le Monde)

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