Faust est un opéra en cinq actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré, fondé sur la légende éponyme et la pièce de Goethe, créé au Théâtre Lyrique le 19 mars 1859.
Œuvre la plus connue de Charles Gounod, Faust a connu, dès ses débuts, un grand succès. C'est probablement, avec Carmen de Georges Bizet, l'opéra français le plus connu au monde. Joué à de multiples reprises dans de nombreux pays, Faust est à l'origine de nombreuses références dans la culture populaire.
L'œuvre de Goethe exerça très tôt une véritable fascination sur Gounod : "J'avais lu Faust en 1838", écrit-il dans son "Autobiographie", à l'âge de vingt ans, et lorsqu'en 1839 je partis pour Rome comme grand prix de composition musicale, et pensionnaire de l'Académie de France, j'avais emporté le "Faust" de Goethe qui ne me quittait pas".
Il affirme que les premières inspirations musicales lui vinrent lors de promenades nocturnes à Capri et dans les environs de Naples.
Dès 1842, un journal affirme que le jeune compositeur travaille sur un opéra tiré de "Faust". Néanmoins, le projet ne dut prendre véritablement corps qu'à partir de 1845, lorsque Gounod rencontra fortuitement le librettiste Jules Barbier et sous l'influence de Léon Carvalho, directeur du Théâtre Lyrique.
C'est Jules Barbier qui est le véritable auteur du livret. La contribution de Michel Carré, auteur d'une pièce intitulée Faust et Marguerite jouée au théâtre du Gymnase, se limita à l'air du Roi de Thulé et à la ronde du veau d'or.
L'ouvrage subit toutefois de nombreux remaniements dans le cours des répétitions qui furent émaillées de diverses péripéties. La partition initiale était beaucoup plus volumineuse et Gounod dut accepter de supprimer plusieurs passages, notamment la remarquable scène du Harz, qui allongeait excessivement l'opéra, et le duo entre Marguerite et Valentin au début de l'acte II dans lequel Marguerite donnait à son frère la médaille dont il se sépare malencontreusement à l'acte IV. En revanche, le chœur des soldats Gloire immortelle de nos aïeux.. fut rajouté à l'acte IV sur les instances de Carvalho et Ingres : composé initialement pour un Ivan le Terrible, il prit la place d'une chanson dans laquelle Valentin vantait la beauté de sa sœur.
L'opéra fut donc créé le 19 mars 1859 sur la scène du théâtre Lyrique. Il comportait encore des dialogues parlés qui furent remplacés par des récitatifs lors des représentations de Strasbourg en avril 1860. Par la suite, Gounod inséra encore à l'acte II l'air de Valentin Avant de quitter ces lieux... à l'occasion des représentations au Her Majesty's Theatre à Londres en 1863 et, en 1869 à l'Opéra Le Peletier (Paris), le ballet de la nuit de Walpurgis, d'ailleurs très réussi.
À Paris, Faust fut représenté 314 fois sur les différentes scènes du Théâtre-Lyrique jusqu'en avril 1869, puis 166 fois de 1869 à 1875 à l'Opéra (Salles Le Peletier et Ventadour). L'ouvrage connut une longue carrière internationale et fut immensément populaire : il fut représenté quelque 2 358 fois au Palais Garnier et fut le premier opéra présenté au Metropolitan Opera de New York, ainsi qu'à l'inauguration du Théâtre national du Costa Rica, à San José. Si sa popularité a quelque peu décliné, il continue d'être régulièrement joué sur tous les théâtres lyriques du monde.
Die Schöpfung (La Création) est un oratorio écrit entre 1796 et 1798. D'aucuns considèrent cet oratorio comme étant son chef-d'œuvre. Il raconte et il célèbre la création de l'Univers décrite dans le Livre de la Genèse.
Haydn eut l'idée d'écrire un grand oratorio lors de ses visites en Angleterre en 1791-1792 et en 1794-1795, où il entendit ceux de Haendel joués par de grands orchestres. L’oratorio Israël en Égypte était possiblement de ce nombre. Il est probable que Haydn ait voulu essayer d'atteindre un résultat comparable en se servant du langage musical propre au style classique, alors à son apogée.
Il travailla à cet oratorio entre octobre 1796 et avril 1798. Cet exercice constituait aussi évidemment un acte de foi pour ce compositeur très religieux : il avait l'habitude d'écrire Gloire à Dieu à la fin de chaque œuvre terminée. Plus tard, il fit la remarque suivante : « je n'ai jamais été aussi dévot qu'à l'époque où je travaillais sur La Création ; je me jettais à genoux chaque jour pour implorer Dieu de me donner la force nécessaire pour finir mon œuvre ».
Haydn composa la majeure partie de l'oratorio dans sa résidence du faubourg Mariahilf de Vienne. Cette maison est maintenant connue sous le nom de « maison de Haydn » (Haydnhaus). À cette époque, il n'avait jamais consacré autant de temps à une seule œuvre. Pour s'expliquer, il écrivit : « J'y ai consacré beaucoup de temps parce que je savais qu'elle durerait longtemps ». En fait, il se consacra tant à son projet qu’il finit par tomber dans une longue période de maladie, juste après la première exécution de l’oratorio.
La partition autographe de Haydn est perdue depuis 1803. De nos jours, on utilise une partition publiée à Vienne en 1800. La partition « la plus authentique », celle de la Tonkünstler-Societät, datant de 1799 et annotée par Haydn, se trouve à la bibliothèque nationale de Vienne. Il y a plusieurs autres copies du manuscrit, comme l’Estate, ou encore des éditions hybrides préparées par des experts au cours des deux derniers siècles.
Le texte de La Création a une longue histoire. Ses trois sources sont la Genèse, le Livre des Psaumes et le poème épique de John Milton "Paradise Lost" (Le Paradis perdu). En 1795, lorsque Haydn quitta l'Angleterre, l'impresario Johann Peter Salomon (1745-1815), qui organisait ses concerts, lui fit parvenir un nouveau poème intitulé "La Création du Monde". Ce manuscrit avait déjà été proposé à Haendel, mais le vieux maître n'avait pas travaillé dessus car, à cause de son style verbeux, l'exécution de l'œuvre mise en musique aurait duré quatre heures. Le livret fut probablement transmis à Salomon par Thomas Linley père (1733-1795), un chef d'orchestre du Théâtre de Drury Lane qui dirigeait des oratorios. Linley pourrait être lui-même auteur du livret original en anglais, mais des experts tels qu’Edward Olleson, A. Peter Brown (lequel prépara une partition authentique particulièrement convaincante) et H. C. Robbins Landon, déclarent que l'auteur original reste anonyme.
Lorsque Haydn rentra à Vienne, il envoya le livret au Baron van Swieten. Le Baron menait plusieurs carrières en tant que diplomate, bibliothécaire responsable de la bibliothèque impériale, musicien amateur et généreux protecteur de la musique et des arts. Il fut en grande partie responsable du remaniement du livret anglais vers une traduction en allemand (Die Schöpfung), dont Haydn se servit pour la composition. Il fit également quelques suggestions à Haydn concernant l'arrangement des différents morceaux. L'ouvrage fut publié en version bilingue en 1800, et il est encore joué dans les deux langues aujourd'hui. Haydn lui-même préférait que l'œuvre fût jouée en anglais lorsqu'elle était exécutée pour un public anglophone.
Afin que l’œuvre puisse être publiée en version bilingue, Van Swieten dut reformuler le texte original anglais afin que celui-ci corresponde à sa traduction allemande. Le Baron ne parlait évidemment pas couramment anglais, et sa refonte du texte original, soumise à des contraintes de mesure et parfois divergente, fut la cible de critiques et de plusieurs tentatives d'amélioration. En effet, elle est assez maladroite pour justifier que l’œuvre soit parfois jouée en allemand dans les pays anglo-saxons. Par exemple, un passage décrivant le front d’Adam, qui vient d’être créé, est rendu par : "The large and arched front sublime/of wisdom deep declares the seat." Les diverses parties de l’œuvre seront ici indiquées en utilisant les titres de la version allemande, qui est souvent considérée comme « meilleure » pour les raisons évoquées précédemment.
Les premières exécutions de l’œuvre, en 1798, furent commanditées par un groupe de nobles citoyens, qui offrirent au compositeur une somme d’argent impressionnante pour avoir le privilège de sa création. L’imprésario anglais Salomon aurait même menacé Haydn de poursuites, déclarant que la nouvelle traduction du livret était illégale. La présentation fut donc reportée à la fin du mois d’avril (les partitions ne furent terminées qu’au Vendredi saint). L’œuvre complète fut répétée devant assistance le 29 avril.
La première exécution « publique » de l’oratorio eut lieu le lendemain au palais Schwarzenberg. Des centaines de personnes s’amassèrent dans la rue, devant le palais, afin d’entendre cette œuvre si attendue. L’entrée était sur invitation seulement. La foule invitée était constituée de riches mécènes, de hauts fonctionnaires du gouvernement, de grands compositeurs, de grands musiciens et de représentants de la noblesse de divers pays. Les gens du peuple, qui devraient se contenter d’attendre d’autres occasions d’assister à ce spectacle, étaient tellement nombreux dans les rues que le gouvernement eut recours à une trentaine d’agents de police pour contrôler la foule.
Plusieurs des invités fortunés de cette soirée en firent des comptes rendus brillants. Dans une lettre au Neue teutsche Merkur, un invité écrivit : « Déjà trois jours sont passés depuis cette soirée mémorable, et toujours la musique retentit dans mes oreilles et dans mon cœur, et, juste à y penser, je ressens une vague d’émotions qui me serrent la poitrine. »
Les billets de la première représentation véritablement ouverte au public, le , au Burgtheater de Vienne, s’envolèrent longtemps avant le spectacle, et La Création fut présentée près de quarante fois dans la ville au cours de la vie de son compositeur. L’oratorio fut présenté à Londres en avant-première l’année suivante (dans sa retraduction anglaise) au Théâtre de Covent Garden. Haydn entendit l’œuvre pour la dernière fois le 27 mars 1808, un an avant sa mort : on transporta le vieillard malade jusqu’au théâtre dans une chaise à porteurs avec grand honneur. On raconte que, au passage qui évoque la création de la lumière, l’assistance se mit à applaudir bruyamment et que « Papa Haydn », d’un geste typique, se contenta de pointer un doigt faible vers le ciel en disant : « ce n’est pas de moi que vient cette musique — c’est de là-haut ! »
La Création fut aussi jouée plus de quarante fois à l’extérieur de Vienne pendant la vie de Haydn : ailleurs en Autriche et en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Suède, en Espagne, en Russie et aux États-Unis.
La création française eut lieu le à Lille sur un livret traduit en français. Mais c'est la création parisienne du au Théâtre des Arts, sous la baguette de Jean-Baptiste Rey qui restera dans les mémoires. C'est ce jour-là qu'en se rendant à la représentation le Premier consul faillit être victime d'un attentat.
À cette occasion, les musiciens du Théâtre des arts firent exécuter par le graveur Nicolas-Marie Gatteaux une médaille à l'effigie de Haydn, hommage au compositeur. Un exemplaire en est conservé au musée Carnavalet.
Son exécution dure en moyenne une heure et quarante-cinq minutes.
Professeur de musique, compositeur et pianiste, l'Allemand Walter Braunfels est né à Francfort-sur-le-Main le et mort à Cologne le .
Sa première professeure de musique fut sa mère, la grande-nièce du compositeur Louis Spohr. Il continua ses études de piano à Francfort avec James Kwast.
Braunfels a étudié le droit et l'économie à l'Université de Munich jusqu'à ce qu'un concert du Tristan et Isolde de Richard Wagner le décide à se consacrer à la musique. Il arriva à Vienne en 1902 pour étudier avec le grand pianiste et professeur Theodor Leschetizkv. Il retourna ensuite à Munich pour étudier la composition avec Felix Mottl et Ludwig Thuille.
Braunfels fut reconnu comme un pianiste professionnel pendant beaucoup d'années. En 1949, il joua les Variations Diabelli de Beethoven à la radio.
Braunfels fut le premier directeur (et le fondateur, avec Hermann Abendroth) du Conservatoire de Cologne (Hochschule für Musik Köln) de 1925 à 1933, puis il fut écarté pour des raisons politiques (il était à moitié juif).
Il se retira de la vie publique durant les années Hitler mais continua à composer. Après la Seconde Guerre mondiale, il retourna à la vie publique et en 1947 encore une fois devint directeur du Conservatoire de Cologne, et il se fit une réputation de professeur avec de hauts idéaux.
Walter Braunfels était très connu comme compositeur entre les deux guerres, mais tomba dans l'oubli après sa mort. On observe un regain d'intérêt pour son travail. Son opéra Die Vögel, écrite sur la pièce Les Oiseaux d'Aristophane, a été rejoué avec succès.
La musique de Braunfels est dans la tradition classique-romantique allemande. Son Phantastische Erscheinungen eines Themas von Hector Berlioz est une grande partition de variations. « Structurellement, le travail a quelque chose en commun avec le Don Quichotte de Strauss », remarque David Hurwitz. « La technique orchestrale est également tout à fait semblable et reconnaissable comme allemande, avec l'écriture pour violons et cors, et l'occasionnelle virtuosité extrême, et l'utilisation minimale de la percussion additionnelle. »
Braunfels composa de la musique dans un grand nombre de genres différents, pas seulement des opéras, mais aussi des chansons, des chœurs, et de la musique pour orchestre, des pièces de musique de chambre ou pour piano.
Joseph Haas, né le à Maihingen (près de Nördlingen) et mort le à Munich, est un compositeur et un pédagogue allemand, dont l'œuvre traduit un romantisme tardif.
Joseph Haas était le fils du second mariage du professeur Alban Haas. Son demi-frère aîné qui portait le même nom que le père (Alban Haas) était un prêtre catholique et un historien, qui a vécu principalement à Neustadt an der Weinstraße, situé dans le diocèse de Spire. Par l'intermédiaire de ce frère, Joseph Haas a ultérieurement eu des relations avec la cathédrale de Spire.
Joseph Haas a été d'abord professeur comme son père et a travaillé de 1897 à 1904 au Collège d'éducation à Lauingen sur le Danube.
Pour pouvoir approfondir son goût pour la musique, Joseph Haas a fait la connaissance en 1904 de Max Reger et l'a suivi en 1907 pour étudier la musique à Leipzig. Haas a obtenu son diplôme en 1909 et, en 1911, est entré pour enseigner la composition au Conservatoire de Stuttgart où il a été nommé professeur en 1916.
De 1919 à 1921, il était directeur musical de la Singakademie à Glogau. Il a ensuite enseigné à l'Académie de Musique de Munich (aujourd'hui : Université de Musique et des Arts de Munich) entre 1924 et 1950 en tant que professeur titulaire.
En 1921, il a fondé avec Paul Hindemith et Heinrich Burkard les Donaueschinger internationalen Kammermusikfeste für Neue Musik.
À l'époque du national-socialisme, Haas a été exposé à certaines représailles parce qu'il tolérait publiquement la Nouvelle musique "dégénérée" et parce qu'il pratiquait aussi sa foi catholique. Après la Seconde Guerre mondiale, il est devenu président de l'Université de Musique et des Arts de Munich (jusqu'à sa retraite en 1950) et a entamé sa reconstruction. Sa dernière œuvre a été l'hymne pour le Congrès eucharistique international de Munich en 1960. Il est décédé alors qu'il était en train de la copier.
Le sens de sa musique et les intentions de son œuvre ont été formulés par le compositeur comme suit:
« La musique doit réjouir et non blesser; elle doit émouvoir et non écraser; elle doit faire progresser et non banaliser. »
— Joseph Haas, Cité sur le site de la Bibliothèque d'État de Württemberg
Pour le 900e anniversaire de la consécration de la cathédrale de Spire, Joseph Haas a écrit en 1930 la « Speyerer Domfest-Messe », qu'il a dédiée à Ludwig Sebastian, l'Evêque diocésain de son frère. Jusque dans les années 1950, cette messe faisait partie du répertoire général des églises du diocèse, puis est tombée temporairement dans l'oubli. Des années plus tard, elle a retrouvé une place dans le nouveau diocèse de Spire. Elle est présente dans le livre de cantiques Gotteslob.
L'œuvre de Haas est entièrement basée sur la tonalité. Elle a d'abord été fortement influencée par son maître Max Reger, dont le langage musical, riche en polyphonie harmonique, caractérise aussi les œuvres de Haas. Leur style, cependant, s'attache à la compréhension plus facile de la part le public qui souvent reste étranger aux musiques contemporaines. Par conséquent ce style possède un ton populaire, humoristique et s'attache à demeurer clair et concis. Les compositions de Haas sont des ouvrages de haute qualité. L'essentiel de son œuvre réside dans la musique vocale, sous forme de lieder, de musique chorale sacrée et profane. En outre, il a aussi laissé de la musique de chambre, de la musique orchestrale, de la musique pour piano et pour orgue. Comme points forts de sa production, on notera les deux opéras Tobias Wunderlich et Die Hochzeit des Jobs.
Durant sa vie, Haas a été un compositeur très apprécié et respecté. Pour son 75e anniversaire en 1954, de nombreuses festivités ont eu lieu dans les deux anciens États allemands. Depuis la mort de Haas, la présence de ses compositions dans les concerts a été considérablement réduite. Pour perpétuer le souvenir du compositeur et faire vivre sa musique, l'association Joseph-Haas-Gesellschaft a été créée en 1949 par son ami, le pédagogue Rupert Egenberger.
Haas a eu aussi une importante activité comme professeur de musique. Parmi ses nombreux étudiants, on trouve des compositeurs et des chefs d'orchestre tels que Otto Jochum (1898-1969), Karl Gustav Fellerer (1902-1984), Eugen Jochum (1902-1987), Heinrich Simbriger (1903-1976), Karl Amadeus Hartmann (1905-1963), Karl Höller (1907-1987), Philipp Mohler (1908-1982), Cesar Bresgen (1913-1988), Ernst Kutzer (1918-2008), Rudolf Mors (1920-1988), Wolfgang Sawallisch (1923-2013) et Hans Walter Kämpfel (1924).
Fredrik Pacius (né Friedrich Pacius), né à Hambourg le et mort à Helsinki le , est un compositeur, pédagogue et chef d'orchestre finlandais d'origine allemande1. Il est considéré comme le « père de la musique finlandaise ».
Après des études à Cassel de violon avec Spohr et de composition avec Hauptmann, il est violoniste à la chapelle royale de Stockholm de 1828 à 1834. Il est ensuite nommé professeur de musique à l'Université d'Helsinki où il fonde un orchestre et un chœur d'étudiants.
En 1848, il écrit une musique autour du poème "Maamme" de Johan Ludvig Runeberg, musique qui va devenir l'hymne national finlandais.
Cette musique est également reprise pour l'hymne national d'Estonie, appelé Mu isamaa, mu õnn ja rõõm.
En 1852, il compose Kung Karls jakt / Kaarle-kuninkaan metsästys (La Chasse du roi Charles), premier opéra dont le livret de Zacharias Topelius exalte le nationalisme romantique finlandais (la Finlande est alors sous domination russe).
De ses compositions, on peut également retenir un concerto pour violon, une symphonie, un quatuor à cordes et plusieurs opéras.
Vendredi prochain, la Fondation Guerrero de Madrid propose dans une double séance l'écoute d'enregistrements phonographiques historiques.
Le disque 78 tours, communément appelé disque sur ardoise, était le format de reproduction sonore qui a régné durant les premières décennies du XXe siècle, jusqu'à l'apparition du microsillon à la fin des années 1940.
Durant ces années, en Espagne, les maisons de disques consacraient la majeure partie de leurs catalogues aux genres les plus populaires qui garantissaient de plus grandes ventes de leurs disques.
Jacinto Guerrero, participant enthousiaste à toutes les manifestations du progrès, était également un promoteur convaincu de l'enregistrement sonore. Il dirigeait fréquemment lui-même les orchestres lors des sessions d'enregistrement de ses albums.
"Jacinto Guerrero a 78 tours" propose d'écouter des enregistrements sur des disques 78 tours des années 1920 et 1930, des archives de Guerrero. De plus, le spécialiste et chercheur Aleksander Kolkowski retracera l'histoire du gramophone E.M.G. en le comparant à deux autres gramophones historiques : un granofola Columbia des années 1930 environ et un gramophone à cor Monarch d'environ 1915, propriété de la Fondation Guerrero. La soprano María Curros offrira des détails sur les protagonistes des enregistrements du point de vue de sa chanteuse lyrique expérimentée.
Ce sera une occasion unique de profiter du son de l'un des meilleurs gramophones jamais fabriqués, le seul exemplaire de ce type en Espagne, et de revivre le son des enregistrements entendus dans les foyers d'il y a un siècle.
Le succès du gramophone E.M.G est dû à son grand pavillon et à la conception de la table d’harmonie et du bras de lecture. Le modèle Xb de 1932 est très rare.
Quand Riccardo Muti rend hommage à Gaspare Spontini
Riccardo Muti était ce week-end dans le petit village des Marches où est né Gaspare Spontini il y a 250 ans.
Après le concert inaugural des Célébrations Spontini au Teatro Pergolesi de Jesi, le chef d'orchestre a poursuivi à Maiolati l'hommage au compositeur en présence des autorités locales et régionales,
Connaisseur de longue date de l'œuvre de Spontini et profond admirateur de son héritage social, au point d'être bienfaiteur de l'Opéra Pie Spontini et citoyen d'honneur de Maiolati Spontini, Riccardo Muti déposé des fleurs sur la tombe de Spontini dans la petite église de la maison de retraite toujours dirigée par l'Opéra Pie, à laquelle le compositeur a fait don de toutes ses richesses.
An English Journey Jeudi 21 mars 2024 à 20h00 - Salle de concert de l’IMEP Les étudiants et les professeurs de la section de musique ancienne de l’IMEP offrent un concert dédié à H. Purcell et à G.-F. Händel! Tarif : 15€ (adultes) – 10€ (seniors 60+) - Gratuit (jeunes -26 ans) Réservations obligatoires (en ligne sur le site de l’IMEP) https://www.imep.be/evenements/concert-an-english-journey/
Créations d’oeuvres de Michel Lysight, concert commenté par le compositeur Lundi 25 mars, 20h00 -Salle de concert de l’IMEP Au programme:« 5 nouveaux croquis », « Les quatre éléments » sur des textes de Mireille Delvaux, « Three hard problems » sur des textes de Alain Van Kerckhoven. Avec la participation de: Jean-Michel Alexandre (violon), Fabian Jardon (piano), Élise Gäbele (chant), Denis-Pierre Gustin (flûte), Jean-Luc Votano (clarinette), Julien Eberhardt (violon), Eric Chardon (violoncelle). Entrée gratuite - Sans réservation https://www.imep.be/evenements/concert-creations-doeuvres-de-michel-lysight-commente-par-le-compositeur/
MIDIMEP "Concert pop" Mardi 26 mars à 12H30 -Salle de concert de l’IMEP Par les étudiant(e)s de la classe de chant pop.
Au programme: Candy Store - Heathers - Can’t help falling in love - Elvis Presley - Lover, please stay - Nothing but thieves - L’envie - Johnny Hallyday - Believer - Imagine Dragons - Mama I’m a big girl now - Hairspray - Battez-vous - Brigitte - Happier than ever - Billie Eilish - Still haven’t found what I’m looking for... Concert gratuit sans réservations https://www.imep.be/evenements/concert-midimep-5/
Concert de clôture du Festival IMEPercussion Música brasileira Jeudi 28 mars 2024 à 20h - Salle de concert de l’IMEP
Robson Pires, invité, les étudiants de la classe de percussion et l'ensemble créé pour l'occasion invitent au concert de musique brésilienne qui clôturera la 6ème édition du festival IMEPercussion.
Au programme: samba, frevo, capoeira, baião, ijêxá, choro... Tarif : 15€ (adultes) – 10€ (seniors 60+) - Gratuit (jeunes -26 ans) Réservations obligatoires (www.imep.be >> Evènements) https://www.imep.be/evenements/concert-concert-de-cloture-du-festival-imepercussion/
Soirée du cor français avec Hervé Joulain - Duo Eoliha Samedi 30 mars 2024 à 19H45 - Salle de concert de l’IMEP Une soirée en compagnie d'Hervé Joulain, cor solo à l’Orchestre National de France et soliste international et du Duo cor et harpe « Eoliha », composé de Margaux Ortman et de Gabriella Garcia. Tarif : 15€ (adultes) – 10€ (seniors 60+) - Gratuit (jeunes -26 ans) Réservations obligatoires (en ligne sur le site de l’IMEP) https://www.imep.be/evenements/concert-soiree-consacree-au-cor-avec-herve-joulain/
Jeunes Oreilles: Stoemp ! Mercredi 03 avril 2024 à 16H00 (publique) - Salle de concert de l’IMEP Cette année, les étudiants de la section pédagogique nvitent à assister à l’évaluation de leur cours de rythmique et mouvement. Tarif de la représentation publique : 5€ par personne, gratuit pour les - 26 ans Réservations obligatoires (en ligne sur le site de l’IMEP) https://www.imep.be/evenements/jeunes-oreilles-stoemp/
Concert de la classe de chant pop - Musiques de films! Dimanche 07 avril 2024 à 17h - Grande salle du Delta - Avenue F. Golenvaux, 18 - 5000 Namur Voyage à travers le temps et l’évolution captivante de la musique de film avec la classe de chant pop de l’IMEP! Tarif : 15€ (adultes) – 10€ (seniors 60+) - Gratuit (jeunes -26 ans) Réservations obligatoires (en ligne sur le site de l’IMEP) https://www.imep.be/evenements/concert-concert-de-la-classe-de-chant-pop/
MIDIMEP Mardi 09 avril 2024 à 12h30 - Salle de concert
Les étudiants se produisent dans des prestations solistes ou de musique de chambre.Emma Gérard, Stanislav Chiriac, Elizavetha Thikomirova, Geoffroy Massaloux : Programme à définir. Axel Michel et Julie Noiret
Programme: Phil Woods : sonate pour saxophone et piano ; Rachmaninov : sonate pour violoncelle et piano arrangée au saxophone alto.
L'Orchestre Symphonique de Kansas City annonce sa toute première tournée de concerts en Europe en août 2024, marquant une étape importante dans les 42 ans d'histoire de l'orchestre.
Sous la direction de son nouveau directeur musical Matthias Pintscher, l'orchestre se produira au Concertgebouw d'Amsterdam, au Festival de musique de Berlin à la Philharmonie de Berlin et dans le cadre de l'été de la Philharmonie de l'Elbe à Hambourg.
L’orchestre veut représenter la dynamique scène culturelle de Kansas City, Missouri, sur la scène mondiale avec des programmes de concerts mettant en vedette des œuvres majoritairement américaines : Charles Ives, Aaron Copland, George Gershwin et Leonard Bernstein
Décès, à 88 ans, du grand pianiste Solomon Mikowski
Le pianiste Solomon Mikowski, l'un des professeurs de piano les plus appréciés au monde et membre de la Manhattan School of Music, est décédé.
Il y a travaillé pendant 55 ans, et est devenu l'un des professeurs de piano les plus recherchés du XXIe siècle.
Né à Cuba de parents polonais, Mikowski a reçu sa formation initiale auprès de César Pérez Sentenat. Bénéficiant d'une bourse du gouvernement cubain et de la Juilliard School, il a poursuivi ses études à New York avec Sascha Gorodnitzki à la Juilliard, obtenant un doctorat du Teachers College de l'Université de Columbia.
En plus d'être professeur, Mikowski était une figure importante des concours les plus connus, dont le Maria Canals de Barcelone.
Parmi ses nombreux étudiants figurent des noms tels que Kirill Gerstein, Yungwook Yoo, Sofya Melikyan, Gustavo Díaz Jerez et José Ramón Méndez.