Munich et gergiev, suite et pas fin
Le licenciement de Gergiev à Munich n'a pas fini de faire des vagues : le cabinet d'avocats défendant les intérêts de la ville a conseillé de ne lui verser aucune indemnité de licenciement, car ses actions en faveur de Poutine ont jeté le discrédit sur la ville. Gergiev est le chef d'orchestre principal des Münchner Philharmoniker depuis près de sept ans.
Bien que les chiffres du contrat de M. Gergiev avec les Münchner Philharmoniker n'aient pas été divulgués, on suppose qu'ils se situaient entre deux et trois millions d'euros par saison. Étant donné que le contrat courait jusqu'à l'été 2025, le manque à gagner serait, selon une estimation prudente, de six millions d'euros. Cela ne tient pas compte d'une éventuelle indemnité supplémentaire pour le licenciement.
À la suite du licenciement, la commission de la culture du conseil municipal de Munich s'est réunie cette semaine pour évaluer la situation : Nous pensions que nous aurions pu mettre l'accent sur notre dialogue avec Gergiev, mais nous avons échoué dans cette idée. [...] En tant qu'ambassadeur musical de la ville, Gergiev était devenu insupportable.
Selon ces rapports juridiques, la ville s'attend à ne pas avoir à verser à Gergiev d'indemnité pour licenciement abusif, car Gergiev continue de diriger en Russie et ne subit donc pas de grande perte financière. Des sources municipales affirment que la relation contractuelle avec Gergiev était "assez bien réglementée" : le contrat de Gergiev était un contrat de service, il ne peut donc pas être considéré comme un employé municipal. Ce statut de travailleur occasionnel entraînerait une résiliation automatique du contrat au cas où la ville serait menacée d'une perte de réputation, comme elle l'a été.