La violoncelliste espagnole Alejandra Díaz est la nouvelle violoncelliste principale adjointe de l'Orchestre Symphonique d'Israël Rishon LeZion, l'orchestre résident de l'Opéra d'Israël. Je ferai mes débuts en tant que violoncelliste principal de l'orchestre le 27 mars dans Les Noces de Figaro de Mozart, dans une production de David Pountney, l'un des chefs d'orchestre d'opéra les plus acclamés au monde, explique l'artiste galicienne.

Alejandra Díaz Pérez a jusqu'à présent développé une carrière intéressante et intense, qui l'a conduite à remporter le Carnegie Palmer Award et à être finaliste du Prix international Pablo Casals. En 2013, elle a joué avec le London Symphony Orchestra dans un hommage à Claudio Abbado et Pierre Boulez et elle a collaboré avec des orchestres tels que la Real Filharmonía de Galicia, Sinfónica de Galicia, Guildhall Symphony Orchestra, travaillant sous la direction de chefs tels que Valery Gergiev, Sir Colin Davis, James Gaffigan, Paul Daniel, David Afkham, Stephen Barlow, Dima Slobodeniouk, Nikolaj Znaider, Jesús López Cobos, Juanjo Mena, Takuo Yuasa, Sian Edwards, Daniel Harding, Jaime Martin, Alexander Bloch, Jordi Mora, Jakub Hrůša, Leif Segerstam, Manuel Hernández-Silva, Antoni Ros Marbá, Michail Jurowski, Christoph König et Lorenzo Viotti.

En raison de complications liées au Covid pendant les répétitions, l'English National Opera est contraint d'annuler les représentations de Così fan tutte des et 12 mars.

Nabucco, opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi sur un livret de Temistocle Solera, tiré de Nabuchodonosor (1836) d'Auguste Anicet-Bourgeois et de Francis Cornu et créé le 9 mars 1842 à la Scala de Milan. L'épisode biblique de l'esclavage des Hébreux à Babylone auxquels s'identifiait la population milanaise alors sous occupation autrichienne est incarné par le chœur de la troisième partie et son célèbre Va, pensiero.

Distribution de la création
Nabucco : Giorgio Ronconi (baryton)
Abigaïlle : Giuseppina Strepponi (soprano)
Ismaël : Corrado Miraglia (ténor)
Zaccaria : Prosper Dérivis (basse)
Le Grand prêtre de Belos : Gaetano Rossi (basse)
Abdallo : Napoleone Marconi (ténor)
Anna : Teresa Ruggeri (soprano)
Fenena : Giovannina Bellinzaghi (soprano)
Avec les choeurs et l'orchestre de la Scala.

Au bout du 2e concours international de femmes chefs d'orchestre La Maestra à Paris, le jury a attribué le Premier Prix à la Polonaise Anna Sulkowska-Migon (26 ans). Le 2e Prix va à une autre Polonaise, Joanna Natalia Slusarczyk (36 ans), tandis et le 3e Prix à l'Espagnole  Beatriz Fernandez Aucejo (38 ans).

Le prix international de musique Ernst von Siemens est décerné cette année à la compositrice autrichienne Olga Neuwirth. Le conseil d'administration récompense une artiste dont la musique ouvre des voies radicalement nouvelles, qui donne un nouveau visage à la musique contemporaine, mais qui s'immisce aussi, prend position et n'a pas peur de dénoncer les abus. Le prix est doté de 250.000 euros, un des prix de musique les plus importants au monde.  Le langage sonore unique de Neuwirth, qui transcende toutes les frontières entre les genres, est essentiellement dû à son ouverture impitoyable à d'autres formes d'art.
Le film et l'art vidéo y jouent un rôle prépondérant. Mais la compositrice s'est également inspirée de la littérature, des arts plastiques, de la science et de la musique pop pour créer de la musique contemporaine à partir d'impulsions, de matériaux et de techniques issus d'autres formes d'art.

Les trois prix d'encouragement pour compositeurs sont attribués au Français Benjamin Attahir, à la Britannique Naomi Pinnock et à l'Espagnol Mikel Urquiza d'Espagne. Chaque prix est doté de 35.000 euros et sont assortis de productions musicales de qualité.

La Fondation Ernst von Siemens pour la musique, dont le siège est en Suisse, attribue cette année plus de 3,6 millions d'euros de prix et de subventions. Environ 120 projets dans le domaine de la musique contemporaine sont soutenus dans le monde entier. Ce sont surtout des commandes de composition qui sont encouragées, mais aussi des festivals, des concerts, des projets pour les enfants et les jeunes. La fondation verse deux autres millions d'euros à un fonds d'aide pour les étudiants en musique en Suisse, en Autriche et en Allemagne, qui ont été mis en difficulté par la pandémie de Corona.

Le compositeur et chef d''orchestre suisse Othmar Schoeck est né le 1^er septembre 1886 à Brunnen et décédé le 8 mars 1957 à Zurich.

Fils du peintre Alfred Schoeck, Othmar Schoeck se voue à la musique après avoir étudié la peinture pendant une brève période. Il travaille au Conservatoire de Zurich, puis passe quelque temps à Leipzig où il étudie la composition chez Max Reger.

À son retour en Suisse, il connait une intense activité pratique dans le domaine musical : il dirige différents chœurs à Zurich et a été surtout le chef d'orchestre des concerts symphoniques de Saint-Gall, titre qu'il conserve pendant de longues années. Cette occupation fait peu à peu place à l'activité créatrice. Il écrit de nombreuses œuvres vocales et instrumentales, dont un Concerto pour violon et orchestre (1911-1912), un Concerto pour violoncelle et orchestre à cordes (1947), un Concerto pour cor et orchestre à cordes (1951), ainsi que Sommernacht (Nuit d'été) pour orchestre à cordes (1945), des opéras -dont Penthesilea (1923-1925), dont la première mondiale a lieu à la Semperoper de Dresde, en 1927, et qui, ces dernières années, a connu plusieurs mises en scène très applaudies par le public et par la presse : à Bâle (2007), à Dresde (2008), à Lübeck (2009), à Francfort (2011) et à Bonn (2017)- et des cycles de lieder dont le plus important s'intitule Lebendig begraben (Enterré vivant) sur un cycle de poèmes du poète suisse Gottfried Keller, pour baryton, petit chœur et orchestre (1927).

Schoeck a été le premier à se voir décerner, en 1945, le Prix de compositeurs de l'Association des Musiciens suisses.

Des fragments d'une œuvre de jeunesse ont été découverts : Der Schatz im Silbersee (Le Trésor dans le lac d'argent), un opéra d'après Karl May. Les parties conservées de cette œuvre ont été enregistrées et le CD a été joint au Jahrbuch der Karl-May-Gesellschaft 2005.

À partir de la prochaine année académique 2022-2023, l'École de musique Reina Sofía (Madrid) aura le pianiste Stanislav Ioudenitch à la tête de la Chaire de piano Fundación Banco Santander, dirigée jusqu'à cette année par Galina Eguiazarova.

La chaire de piano de la Fundación Banco Santander a été créée lors de la première année académique de l'école, en 1991-1992, sous la direction de Dmitri Bashkirov, qui est resté professeur principal jusqu'à son décès en 2021. Il fut alors remplacé par Milana Chernyavska. Une nouvelle chaire fut créée, dirigée par Galina Eguiazarova qui quittera l'École à la fin de cette année académique. Au cours de ces 30 années, 136 pianistes de 40 nationalités différentes ont étudié auprès de figures marquantes de la scène internationale telles que Arcadi Volodos, Eldar Nebolsin, Claudio Martínez-Mehner, Juan Pérez Floristán, Plamena Mangova, Lucas Jussen et Pallavi Mahidhara, entre autres.

Stanislav Ioudenitch a lui-même été l'élève de Dmitri Bashkirov à l'École pendant quatre ans (91/92 - 94/95), ce qui fait de lui le premier ancien élève à devenir professeur principal d'une chaire à l'École.

Parallèlement à cette nouvelle nomination, l'École Reina Sofía ouvre les inscriptions aux auditions de la chaire de Stanislav Ioudenitch pour la sélection des étudiants admis pour l'année académique 2022-23. Date limite le 28 mars.

On a appris le décès de Zhou Guangren, professeur au Conservatoire central de musique de Pékin pendant plus d'un demi-siècle.

Née à Hanovre, elle est rentrée en Chine avec sa famille en 1933 et a connu une brève carrière d'interprète dans les années 1950. À partir des années 1980, elle fait partie des jurys des grands concours de piano du monde entier - van Cliburn, Rubinstein, etc. - et en 1994, elle devvient présidente fondatrice du Concours international de piano de Chine.

LUNALIA, le festival de printemps du Festival van Vlaanderen Mechelen, est entièrement consacré au thème annuel du " silence chatoyant " à Malines. Ceci sous la devise "Le reste est silence". Cette tension entre le silence et le bruit détermine également l'édition 2022 du festival : plus de 25 concerts, 2 productions de théâtre musical, divers ateliers et des rituels lunaires, en collaboration avec le centre culturel Nona : NOISENOISENOISE.

En 2022, deux ensembles seront en résidence : l'ensemble canadien Constantinople et et l'ensemble suisse Les Passions de l'Ame. Constantinople, dirigé par Kiya Tabassian, se produira pas moins de 6 fois pendant la Lunalia. Quant aux Passions de l'Ame, sous la baguette de Meret Lüthi, elles proposent un marathon de trois concerts : les quinze Sonates du Rosaire de H.I.F. Biber.

L'équipe du festival est désireuse d'offrir un festival LUNALIA inoubliable en code jaune : sans restriction de public, sans Covid Safe Ticket et sans masque buccal obligatoire pour  profiter de la musique intemporelle avec la puissance de la pleine lune, avec Graindelavoix, Evi Filippou, Thorbjörn Björnsson, Sofie Vanden Eynde et Zwerm.