Michael Nyman face à la Renaissance anglaise

par
Nyman

Michael NYMAN
(°1944)
NO TIME IN ETERNITY

Œuvres de Nyman, Patrick, Bennet, Tye, Byrd, Picforth, Farrant
Ensemble Céladon ; Paulin Bündgen, contre-ténor
2017 DDD 56’53 Livret français et anglais CD AEON 1757

Le compositeur anglais Michael Nyman a l’habitude de calquer sa musique sur celle des autres, parmi lesquels Purcell, pour lequel il a une véritable obsession. Cette curieuse démarche n’engendre pas que des réussites, mais reconnaissons que ses musiques de film pour Peter Greenaway en sont. Le contre-ténor Paulin Bündgen est à l’initiative de la reprise de plusieurs « chansons » de Nyman, tout en lui commandant, pour cet album avec l’ensemble de violes Céladon, une nouvelle œuvre. Intitulée  No Time In Eternity, elle est devenue le titre générique du disque. Comme dans tout l’album, la voix du contre-ténor n’est pas désagréable, comme c’est parfois le cas, avouons-le, avec certains autres contre-ténors. Elle n’égale cependant pas celles du très regretté Alfred Deller ou de James Bowman, pour lequel Nyman avait écrit en 1992 la grande pièce Self-Laudatory Hymn of Inana, accompagné de l’ensemble de violes Fretwork, et naturellement reprise sur le présent CD. Aux côtés des pièces de Nyman, dont plusieurs proviennent du film Prospero’s Book, on trouve sur ce disque des pièces de Byrd, de Tye, de Patrick et de Farrant entre autres. Un disque plaisant, sans plus, dont la direction artistique est assurée par Jerôme Lejeune.
Dominique Lawalrée

Son 8 - Livret 9 - Répertoire 9 - Interprétation 9

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