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Hommages à César Franck et à Fritz Kreisler à l'IMEP

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Le samedi 12 novembre à 20:00

Hommage à César Franck
Au Grand Manège, "Namur Concert Hall"

Au programme: Variations symphoniques, Symphonie en ré mineur
Orchestre Symphonique de l'IMEP, direction: Cyril Englebert, piano: Jean-Baptiste Fonlupt

Variations symphoniques pour piano et orchestre (FWV 46) de César Franck
Les Variations symphoniques pour piano et orchestre ont été composées en 1885 et sont souvent qualifiées comme l'une de ses œuvres les plus achevées. Nous y trouvons un superbe mélange du piano et de l'orchestre. En effet, comme d'autres compositeurs de la fin du XIXème siècle, Franck cherchait à renouveler le genre concertant en composant l'année précédente Les Djinns d'après le poème de Victor Hugo. Les Variations se composent de trois mouvements: 1 Poco allegro, 2 Allegretto quasi andante, 3 Allegro non troppo. Le dernier mouvement est de forme sonate. Dans L’Œuvre pianistique de César Franck (1910), Alfred Cortot, élève du dédicataire Louis Diémer, met en évidence la structure, constituée de « trois états poétiques différents dont la succession assure le développement du plan d’ensemble ». Il les détaille en ces termes : « Chacun d’eux représente un groupe de variations de caractère distinct et qui se peut aisément délimiter. Le premier, de sentiment nettement pathétique, nous conduit sous forme d’introduction, jusqu’à l’exposition complète du thème par le piano, c’est-à-dire jusqu’à l’Allegretto quasi andante. Le second, véritable noyau musical des variations proprement dites, s’étend de là jusqu’au finale, évoluant parmi les plus éloquentes modalités expressives, passant de la sérénité attendrie à la contemplation religieuse après avoir momentanément touché à l’enthousiasme. Le troisième comprend le finale dont nous venons de dire l’accent de joie convaincante et définitive. ». Le final nous découvre un Franck tout à fait inattendu, primesautier, bien loin des clichés auréolés qui le nimbe encore...

Symphonie en ré mineur (FWV 48) de César Franck
La Symphonie en ré mineur est sans aucun doute l'œuvre orchestrale la plus connue du compositeur. Il s'agit d'ailleurs de son unique symphonie composée entre 1886 et 1888 et cela au soir de sa vie (1822-1890). La création eu lieu au Conservatoire de Paris le 17 février 1889 sous la direction de Jules Garcin, elle est dédiée à son élève Henri Duparc. La partition fut d'ailleurs médiocrement accueillie lors de sa création. Trois mouvements composent la symphonie: 1 Lento; Allegro ma non troppo - 2 Allegretto - 3 Finale Allegro non troppo. Il faut attendre le 19 novembre 1893, aux Concerts Lamoureux, pour que l’œuvre s’impose enfin. Peut-être l’originalité de la forme et le ton un peu austère et sombre avaient-ils au départ dérouté les auditeurs... « C’est une symphonie classique, affirme Franck, au début du premier mouvement se trouve une reprise, comme on en faisait autrefois pour affirmer mieux les thèmes ; mais elle est dans un autre ton. Ensuite viennent un Andante et un Scherzo, liés l’un à l’autre. Je les avais voulus de telle sorte que chaque temps de l’Andante égalant une mesure du Scherzo, celui-ci put, après développement complet des deux morceaux, se superposer au premier. J’ai réussi mon problème. Le Finale, ainsi que dans la IXe [Symphonie de Beethoven], rappelle tous les thèmes ; mais ils n’apparaissent pas comme des citations, j’en fais quelque chose, ils jouent le rôle d’éléments nouveaux. » Franck accorde à coup sûr une place de choix au lyrisme, il nous offre des mélodies enfiévrées, une orchestration par strates qui nous rappelle étrangement les registrations de l'orgue! Écoutons avec attention le début de deuxième mouvement avec son solo de cor anglais, ne sommes-nous pas tout d'un coup transportés à son orgue de Sainte-Clotilde, qu'il a inauguré en 1859, émerveillés par une improvisation du "Pater seraphicus"? La Symphonie en ré mineur adopte le principe cyclique si cher à Franck, fil d'Ariane d’une trajectoire dramatique et spirituelle qui mène de l’ombre vers la lumière, de l’erratique Lento initial jusqu’à l’apothéose finale. (Louis-Jean Goblet)

Cyril Englebert
Jeune chef Belge, Cyril Englebert effectue ses études musicales au Conservatoire de Liège où il obtient une licence de direction d’orchestre ainsi qu’un master en piano. Parallèlement, il participe à plusieurs concours internationaux et travaille avec des chefs de renom tels que Yuri Simonov, Sir Neville Marriner, Patrick Davin, Ronald Zollman, Pierre Bartholomée, Georges-Elie Octors… 
Il a également été directeur musical et artistique de l’orchestre Jean-Noël Hamal pendant 6 saisons ainsi que de deux chœurs de la région liégeoise. Repéré par Stefano Mazzonis di Pralafera en 2010, il l'engage comme assistant à la direction musicale en novembre 2010 à l'Opéra Royal de Wallonie-Liège. S'en suivront plusieurs engagements à la tête de la phalange liégeoise afin d'assurer la direction musicale de plusieurs spectacles salués par la critique (Offenbach/Belle Hélène, Puccini/Tosca, Auber/Manon Lescaut, Offenbach/Orphée aux enfers,...) Passionné également par la musique symphonique, il est aussi régulièrement invité par le Hulencourt Soloist Chamber Orchestra et L'Orchestre Royal Philharmonique de Liège.
  Très amateur du travail chorégraphique, il dirige son premier ballet, Indicible Beethoven en collaboration avec l'Orchestre de chambre du Luxembourg.  Cyril Englebert a également la charge de l'enseignement de la direction de chœur à l'Institut royal supérieur de musique et de pédagogie de Namur (IMEP) ainsi qu’au Conservatoire Royale de Liège.

Jean-Baptiste Fonlupt
Récemment invité de prestigieux orchestres, tels que l’Orchestre du Mariinsky sous la direction de Valery Gergiev, ou l’Orchestre National de Bordeaux-Aquitaine sous la direction de Paul Daniel, le pianiste Jean-Baptiste Fonlupt a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Bruno Rigutto et à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin dans la classe de Michael Endres. Il a également reçu l’enseignement de Georges Pludermacher, de Yonty Solomon au Royal College of Music de Londres et d’Elisso Virssaladze au Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou. Il se produit régulièrement dans de grands festivals en France et dans de nombreux pays comme l’Italie, la Belgique, l’Allemagne, les Etats-Unis, ou la Corée-du-Sud. Les grandes salles de concert comme le Théâtre des Champs-Elysées, l’Auditorium de Bordeaux, le Beijing Forbidden City Concert Hall, le Salamanca Hall au Japon, et le Simon Bolivar Concert Hall à Caracas l’ont accueilli. Sa discographie va des sonates de Carl Philipp Emanuel Bach aux pièces rares de Franz Liszt, auxquels s’ajoutent des enregistrements consacrés à Frédéric Chopin, Robert Schumann, et dernièrement aux Ballets d’Igor Stravinsky, Sergueï Prokofiev et Maurice Ravel chez le label La Dolce Volta. Ses disques obtiennent les récompenses les plus élogieuses dans des magazines tels que Diapason, Classica ou Gramophone. Passionné par la transmission, il enseigne actuellement à l’IMEP de Namur et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison (France).

Tarifs: Adulte parterre: 35€ -  Adulte balcon: 30€ - Étudiant/jeune -18ans : 20€
Réservations: billetterie du Grand Manège, via le site, ou par mail (info@grandmanege.be) ou par téléphone (081 24 70 60 du mardi au vendredi de 12h30 à 15h30).
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Le 27 octobre 2022 à 19:30
Hommage à Fritz Kreisler

Les étudiants de la section de violon de l’IMEP rendent hommage à Fritz Kreisler, violoniste et compositeur autrichien phare du XIXe siècle et du XXe siècle. En effet, le violoniste et compositeur autrichien  Fritz Kreisler est né à Vienne dans une famille juive en 1875. En 1882, il devient le plus jeune élève admis au Conservatoire de Vienne. Déjà à 14 ans il se produit sur les scènes européennes et américaines. Les évènements politiques de l’Autriche et de l’Allemagne nazie l’éloignèrent de son Pays. Il obtint la nationalité française mais ce fut aux Etats Unis qu’il s’établira . Interprète virtuose, son art se caractérise par l’intensité de son vibrato  et par l’économie de ses mouvements d’archet. Kreisler a aussi composé plusieurs chansons de musique vocale et instrumentale. Cette grande figure du violon disparaît à New York le 29 janvier 1962.

Salle de concert de l’IMEP
Tarif
 : 15€ (adultes) – 10€ (seniors) – Gratuit (jeunes -26 ans)
Réservations obligatoires (billetterie@imep.be ou par téléphone au 081 73 64 37 Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 13h à 16h et le vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h à 14h).

L’inscription devra être confirmée par le paiement sur le compte bancaire BE62 3500 1539 7861 (communication : nom et date du projet), seul moyen de valider la réservation. Ce paiement sera à effectuer au minimum 4 jours ouvrables avant la date de l’événement et les spectateurs sont invités à présenter une preuve de paiement à l’entrée. Placement libre (avec ou sans réservation).

Jean-Louis Beaumadier et la flûte piccolo 

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Éminent représentant de la flûte, Jean-Louis Beaumadier est un virtuose du piccolo. Avec cet instrument, il a parcouru le monde, jouant sous la direction des plus grands chefs tout en contribuant salutairement à faire connaître le répertoire pour son instrument. Alors qu’il fait paraître chez Calliope un album intitulé “Viva Piccolo”, il répond à nos questions   

Vous êtes connu pour votre action pour faire connaître la flûte piccolo. Qu’est-ce qui vous a attiré vers cet instrument ? 

Lorsque j'étais jeune, mes grands-parents ont acheté pour moi  une flûte en argent d'occasion à la veuve d'un flûtiste, et en prime cette dame a ajouté un vieux piccolo  ! C’était un instrument en ébène de la marque française  Bonneville. Cet instrument en bois, avait un son merveilleux et j'avais grand plaisir à y jouer les classiques de la flûte, Bach, Telemann ,Mozart, notamment grâce au magnifique registre grave qu'il avait !

Je suis entré à l'Orchestre National de France avec cet instrument, mais j'ai dû rapidement en changer à cause de la justesse de l'orchestre auquel il n'était pas adapté. J'ai pris alors un instrument de la marque américaine Haynes. Ces productions sont directement inspirées par l'ancienne facture française, et j'ai tenté de retrouver le son d'origine de mon premier piccolo, en quelque sorte un son bio ...

 S’il existe une école française de la flûte mondialement réputée, qu’est est-il d’une école française de la flûte piccolo ?  Quelles en seraient les caractéristiques ? 

De nos jours, avec les échanges internationaux, les concours, les Master-classes, les  styles de jeu ont tendance à se standardiser. Cependant, la caractéristique de l'école française demeure la clarté de l'articulation ! Et d'après moi, il en est de même pour le piccolo.

 Votre nouvel album se nomme “Viva Piccolo”. Il semble être une vitrine musicale de toutes les potentialités de la flûte piccolo. Comment l’avez-vous conçu ? Comment avez-vous choisi les œuvres proposées ? 

Cette question nous ramène directement au duo que je forme avec Véronique Poltz. En effet, les choix sont collectifs puisque Véronique a arrangé personnellement plusieurs pièces de l’album. Ces choix sont éminemment musicaux : ce récital dans  sa version concert commence par les classiques, se poursuit par la musique française et se termine par des pièces plus romantiques. Mais nous avons dû nous adapter pour le disque  en commençant  par les romantiques. Nous avons souhaité enregistrer un album qui nous ressemble : à la portée du plus grand nombre, mais riche de puissantes pièces musicales souvent très  émouvantes. Dans la période troublée du monde contemporain, nous souhaitons  offrir un  baume musical divertissant et doux. 

Au Juillet Musical, le 4+1 de Musiques Nouvelles 

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C’est une simple graine du Royal Juillet Musical de Saint-Hubert que je m’en vais picorer à l’Église Saint-Remacle, le jour de la fête nat’ (le 21 juillet, pas le 14, pour ceux qui confondent Marseillaise et Brabançonne), dans le Marche-en-Famenne ancien, la spore contemporaine au sein d’une programmation classique, base du levain de demain, nourri à un répertoire moderne mais sans à-coup, du genre de ceux qui peuvent apprivoiser des oreilles effarouchées par la réputation tranchante de l’avant-garde née après-guerre.

Jean-Paul Dessy dirige Musiques Nouvelles depuis 1997, un ensemble qui célèbre cette année ses soixante ans (l’occasion de s’insinuer dans un maximum d’événements en Belgique francophone), depuis sa fondation en 1962 par Pierre Bartholomée : une douzaine de musiciens (un noyau à géométrie variable, aujourd’hui le quatuor en compte… quatre, en plus de Lucas Cortoos, jeune baryton habitué de la Monnaie), attentionnés découvreurs et promoteurs de la création musicale – toute relative aujourd’hui puisque la set list allie nouveauté et consensus (« cohésion » a seriné le roi Philippe hier).

« Nous sommes des consommateurs, et aujourd’hui nous consommons de la culture – qui nous fait du bien », explique, avec plus d’enthousiasme que d’adresse, l’échevin en charge – qui se réjouit, avec plus de flamme que d’à-propos, de promouvoir ce jour les compositeurs wallons : Philip Glass, Arvo Pärt et Henryk Górecki sont honorés de leur nationalisation.

Décès du corniste Bruce Richards

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Le monde de la musique belge a appris avec une très grande tristesse de décès du corniste Bruce Richards. 

Né dans le Michigan en 1963, Bruce Richards avait été désigné cor premier solo de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) en septembre 1992 (sous le mandat de Pierre Bartholomée). Il avait étudié auprès de Neill Sanders, Johnny Pherigo et de Francis Orval (au Conservatoire Royal de Musique de Liège). 

Le public se rappelle de sa participation à des concerts mémorables en tant que concertiste, entre autres comme soliste des redoutables Canyons aux Étoiles d’Olivier Messiaen en 2008 sous la direction de Pascal Rophé ou le Konzertstück pour quatre cors et orchestre de Robert Schumann en 2010 sous la direction de John Axelrod.  

Il fut en outre un musicien de chambre exceptionnel, membre de l’Ensemble Ictus, du Liège Horn Quartet (dont il fut l’un des fondateurs) et un invité régulier de l’Ictus Woodwind Quintet, de Het Collectief ou encore d’I Solisti del Vento.

Professeur recherché, il était l'animateur de masterclasses très appréciées, et à partir de 2011, il fut désigné professeur de cor au Conservatoire Royal de Musique de Liège. Il fut également très engagé dans la médiation culturelle en étant le créateur de divers spectacles pédagogiques pour les enfants au sein de l'OPRL. 

Tout le monde se souviendra d’un musicien exceptionnel et d’une personnalité humaine d’une  grande gentillesse et fédératrice.

 

Jean-Marie Marchal, à propos du Grand Manège de Namur 

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L’inauguration du Grand manège de Namur est un événement considérable pour la Belgique francophone. Avec cette salle conçue et envisagée pour la musique classique, Namur va renforcer sa place comme l'un des centres européens majeurs de la musique. A cette occasion, Crescendo-Magazine rencontre Jean-Marie Marchal, directeur du CAV&MA, qui est en charge de la programmation de cette salle de concert.  

Le Grand Manège ouvre ses portes ! Pour la Belgique, et surtout pour la Wallonie, c'est un événement majeur car c’est la première salle de concert, exclusivement dédiée à la musique classique, depuis l’inauguration de la Salle philharmonique de Liège ! Quel est votre état d’esprit à quelques heures de cette inauguration ?   

Sans surprise, c’est incontestablement un sentiment d’immense satisfaction qui domine. Cela fait plus de vingt ans que ce projet existe quelque part dans les cartons et le voir se concrétiser suscite une grande joie à titre personnel mais aussi pour toute notre équipe, pour l’ensemble des musiciens qui sont associés à nos projets et bien entendu pour le public, qui se voit offrir un écrin musical exceptionnel. Ouvrir une telle salle de concert en Belgique francophone, qui plus est dans le contexte très particulier que nous vivons tous depuis un an et demi, relève vraiment du miracle, et je ne peux que remercier vivement la Ville de Namur d’y avoir cru de bout en bout. Nous sommes fiers également de l’originalité du projet, qui associe en un lieu unique une structure d’enseignement, le Conservatoire Balthasar-Florence, et un producteur professionnel, le CAV&MA, avec tout le potentiel que cela suppose en termes de rencontres et de pédagogie. Enfin, et c’est bien entendu essentiel, tous les musiciens qui ont eu l’occasion à ce jour de tester la salle sont unanimes pour souligner sa grande qualité acoustique. Ce sera un magnifique lieu de création, de partage et de diffusion.

Avec cette salle, Namur va encore plus renforcer sa position de ville majeure pour la musique classique. Quelle est votre ambition pour cette salle de concert ? 

Notre ambition est immense. Il s’agit clairement d’installer Namur sur la carte européenne des amateurs de musique classique. Nous pensons sincèrement être capables de remplir cet objectif dans les cinq à dix ans à venir. Nous allons procéder par étapes, car au moment où je vous parle la salle et ses annexes ne sont pas encore entièrement équipées, et l’équipe technique est encore en phase d’apprentissage. On ne maîtrise pas du jour au lendemain un tel paquebot. En conséquence, la saison 21-22 se concentrera d’abord sur une phase d’équipement et de tests avant d’accueillir au printemps 2022 les premiers événements significatifs. La première saison complète sera au programme en 22-23.

Ensorcelantes pages symphoniques françaises transcrites à l’orgue par le duo Vernet/Meckler

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Apprentis Sorciers. Paul Dukas (1865-1935) : L’Apprenti Sorcier. Claude Debussy (1862-1918) : Symphonie en si mineur pour piano à quatre mains [Allegro ben marcato]. Charles-Marie Widor (1844-1937) : Symphonie no 1 en fa, opus 16 [Andante]. Louis Vierne (1870-1937) : Symphonie en la mineur, opus 84 [Scherzo]. Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Symphonie no 3 en ut mineur, opus 75 [Poco Adagio] ; Danse Macabre, opus 40. Maurice Ravel (1875-1937) : Bolero. Olivier Vernet, Cédric Meckler, orgue Thomas de la Cathédrale de Monaco. Livret en français, anglais. 2021. TT 71’18. Ligia 0104360-21

Nouveau chef à Nice

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L'Opéra de Nice a fait son choix : son prochain chef sera l'Italien Daniele Callegari (°1960) qui succèdera à György Ráth.

Né à Milan, Daniele Callegari a étudié la contrebasse et la percussion au conservatoire de sa ville natale. A 22 ans, il a été sélectionné pour faire partie de l'orchestre du Teatro alla Scala où il est resté pendant 12 ans et y a donc travaillé avec des chefs tels Abbado, Bernstein, Gergiev, Giulini, Kleiber, Maazel, Mehta, Muti, Ozawa, Pretre, Sawallisch, Sinopoli,... Il retourne alors au Conservatoire et y obtient un diplôme de composition et de direction d'orchestre.
À partir des années 1990, sa carrière se développe, tant en Italie qu'à l'étranger :  de 1998 à 2001, il est chef principal du Wexford Opera Festival en Irlande.
Parallèlement, il cultive un intérêt profond pour le répertoire symphonique et, en 2002, il est nommé chef principal de De Filharmonie à Anvers où il reste jusqu'en 2008. Son intérêt particulier pour les opéras italiens du XXe siècle le mène à diriger quelques premières mondiales : en 1993, Alice de Giampaolo Testoni à Palerme, en 2003 Oedipe sur la route de Pierre Bartholomee à La Monnaie et il a enregistré en 2006, avec De Filharmonie, les 2 livres de Préludes de Debussy orchestrés par Luc Brewaeys. Sans compter un CD de pièces composées par Bert Joris pour Jazz Band et Orchestre Symphonique.

Il a été invité par les plus grandes maisons : Carnegie Hall, Canadian Opera, Concertgebouw d'Amsterdam, Bayerische Staatsoper, Théâtre du Capitole, Deutsche Oper et Staatsoper de Berlin, Teatro alla Scala, Israeli Opera, la Monnaie, Dresden Semperoper, Gran Teatre del Liceu, La Fenice, Maggio Musicale Fiorentino, Metropolitan Opera, New National Theater à Tokyo, Opèra à Montecarlo, Opèra Bastille, Teatro dell'Opera à Rome, Wiener Staatsoper,...

 

 

 

40 ans de Ricercar avec Jérôme Lejeune 

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Le label belge Ricercar célèbre ses 40 ans et à cette occasion, Jérôme Lejeune, son fondateur et directeur artistique, a été le récipiendaire d’un Prix spécial dans le cadre des International Classical Music Awards 2020. Ricercar, c’est un label d’excellence, une marque internationalement reconnue et qui nous invite toujours à de nouvelles découvertes et à sortir des sentiers battus éditoriaux. Crescendo Magazine rencontre Jérôme Lejeune que l’on retrouve en plein travail sur les oeuvres d’Andreas Hammerschmidt. 

La première question revêt un aspect purement biographique. Qu’est-ce qui vous a poussé à créer, à l’orée des années 1980, un label de musique classique ? 

C’est la concordance de plusieurs éléments et des hasards de la vie qui a rendu possible la création du label. A Liège, il y avait tout un vivier d’artistes qui avaient envie d'exister par le truchement du disque : Philippe Pierlot, Bernard Foccroulle, Philippe Boesmans et Pierre Bartholomée qui venait de prendre la direction de l’Orchestre Philharmonique de Liège. De plus, mes activités étaient à l’époque l’enseignement de l’Histoire de la musique au Conservatoire Royal de Liège et j’avais également des émissions à la radio Musiq3, et j’en suis arrivé à la conclusion qu’il existait un répertoire inédit qui méritait sa place au disque. J’ai alors contacté Pierre Gorlé du label belge Alpha (qui n’a rien à voir avec le label Alpha, filiale comme Ricercar de Outhere) pour savoir s’il n’avait pas besoin d’un jeune musicologue au titre de Directeur artistique. Cependant, ce label était un peu à la fin de son existence et aucune collaboration n’a pu naître. De fil en aiguille, l’idée de lancer une nouvelle entreprise a commencé à naître dans mon esprit. Comme j’avais un petit capital, le minimum légal pour fonder une société, je me suis lancé...

Jean Martinon, l’oeuvre pour violon 

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Jean Martinon (1910-1976) : L”intégrale des oeuvres pour violon et piano et pour violon seul. Suite nocturne, Op.34 pour violon et piano ; Sonatine n°5, Op.32 n°1 pour violon seul ; Duo, musique en forme de sonate Op.47 pour violon et piano ; 2e Sonatine Op.19 n°2 pour violon et piano ; Sonatine n°6, OP.42/2 pour violon seul ; Histoire lointaine pour violon et piano. Claire Couic-Le Chevalier, violon ; Katiana Georga piano. Livret en français. MartinonviolonCuoic. 2018/1

L'OPRL en tournée au Japon

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L’Orchestre philharmonique royal de Liège sera en tournée au Japon du 29 juin au 1er juillet. L’OPRL et son chef Christian Arming donneront trois concerts exceptionnels à Tokyo et Kyoto.

Cette tournée clôturera le mandat de Christian Arming dans un pays auquel il est très attaché. Il a été Directeur musical du New Japan Philharmonic de Tokyo pendant dix ans (2003-2013). Depuis 2017, il est aussi Premier Chef invité du Hiroshima Symphony Orchestra.

L’OPRL se rend pour la deuxième fois de son histoire au Japon, 30 ans après une première tournée (en 1990) sous la direction de Pierre Bartholomée.