4500 + 5500 = 10000 !

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Crescendo Magazine est heureux de vous annoncer que le cap des 10.000 contenus éditoriaux en ligne est désormais dépassé !

Alors que nous avons atteint le chiffre de 4500 articles en ligne, nous avons franchi dans le même temps le seuil des 5500 articles dans la section “journal”. Le chiffre imposant de 10.000 contenus en ligne est désormais atteint !

Depuis janvier, la fréquentation du site est en hausse de 21,6% tandis que le nombre de visiteurs mensuels du site s’établit désormais au-delà des 50.000, principalement avec des internautes de France, Belgique et Suisse mais aussi des Etats-Unis et d’Allemagne.

Crescendo Magazine annoncera à la rentrée de nouveaux développements éditoriaux ! D’ici là, portez-vous bien, mais surtout restez connectés !

Sophie Pacini, pianiste dans son temps

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Jeune artiste des International Classical Music Awards 2017, la pianiste Sophie Pacini s’est imposée comme l’un des grands talents de notre époque. Son nouvel album, nommé “Rimembranza”, sera l'un des événements de la rentrée. La musicienne nous emmène à travers un parcours personnel et musical sur le chemin de ses souvenirs. Crescendo Magazine est heureux de vous proposer cette rencontre avec une musicienne qui porte un regard fin et une analyse profonde sur notre époque. 

Votre nouvel album s’intitule Rimembranza. Pouvez-vous nous en expliquer la raison ?

Le titre Rimembranza est basé d'une part sur mon propre "Rimembranzen", des souvenirs drastiques des œuvres enregistrées ici, qui me saisissent, me touchent et me façonnent complètement. D'autre part, les "rimembrances" musicales internes, qui sont à la fois bien définies et clairement axées sur le travail, et qui renvoient à des citations thématiques claires. Le principe directeur qui préside à l'écriture de cet album est tiré d’une phrase du grand auteur allemand Jean Paul : La mémoire est le seul paradis dont on ne peut pas nous chasser.

Comment avez-vous choisi les œuvres de ce programme ?

Au centre de l'album se trouvent les deux sonates en la mineur de Mozart et Schubert. Ici, le lien entre Schubert et Mozart et l'affinité interne de Schubert pour les expressions sont particulièrement remarquables en ce qui concerne le langage-clé unificateur des deux sonates en la mineur.

Ces deux œuvres, comme les deux Impromptus op.90 / 2 & 3 de Schubert et la Sérénade, se combinent fortement avec l'insécurité, la colère, l'évanouissement et la douleur. 

Les variations de Mozart sont ici une "Rimembranza" de Mozart à lui-même. Dans la 11e variation, il cite clairement le thème latéral du 2e mouvement de sa sonate en la mineur. Pour moi, toutes ces œuvres ont une action de consolation dans la musique et sont une ode à l'art dans son essence d'âme et de plénitude.

Les Maîtres du son nouveau

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Crescendo Magazine poursuit la publication des articles de la série "Ce siècle aura 100 ans" rédigée par Harry Halbreich et publiée en 1998 dans les éditions papiers de Crescendo Magazine.

Dix siècles de musique écrite ont peu à peu fait oublier à l'Europe cette vérité fondamentale: la musique est faite avec des sons, et non point avec des notes, qui ne sont que des symboles graphiques permettant de transmettre l'oeuvre pensée par le compositeur. Or, l'existence d'un code graphique perfectionné au cours des siècles, mais qui pour l'essentiel n'a plus guère évolué depuis trois cents ans, a forcément influencé la pensée du compositeur. Au départ, ce code visait à faciliter la fixation d'une pensée liée à un langage, mais il a fini par favoriser de son côté la fixation des éléments de ce langage, un langage basé sur l'échelle tempérée des douze demi-tons chromatiques et sur une métrique reposant sur les divisions binaires et ternaires des valeurs de durées. Pour définir d'autres paramètres sonores, tels que les intensités et les timbres, il a fallu suppléer à l'absence de signes adéquats par des indications verbales. Mais c'est en notre siècle que la crise de l'écriture musicale s'est vraiment faite aiguë, lorsqu'il s'est agi de noter des hauteurs non-tempérées, telles que les micro-intervalles, et des durées irrationnelles, non-pulsées. La musique s'est peu à peu libérée des carcans d'une notation par trop limitée, le Son a regagné son autonomie, puis son indépendance. Le contact avec les musiques d'autres cultures que l'européenne, dans lesquelles les dimensions physiques du son l'ont toujours emporté sur sa valeur combinatoire, ont précipité cette évolution. Le point extrême atteint par la tyrannie du signe écrit a été la musique sérielle, dont la combinatoire, à la limite intelligible sur le papier, échappe à la perception de l'oreille, notamment parce que ses lois structuralistes ne prennent pas en compte la réalité acoustique de la résonance naturelle. L'évolution de la musique occidentale était mûre pour un grand retour de balancier, celui-là même qui définit aujourd'hui la tendance la plus novatrice et la plus riche d'avenir de notre musique. Les tenants de l'Ecriture au sens hérité du terme, structuralistes sériels et post-sériels en tête, ont tenté de toutes leurs forces de contrecarrer cette évolution pourtant naturelle. Ils se sont trouvés ainsi rejetés d'une position d'avant-gardisme autoproclamé vers un irrémédiable passéisme, car rien ne vieillit plus vite ni plus mal que les révolutions à caractère totalitaire.

Pérennité du quatuor à cordes

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Crescendo Magazine poursuit la publication des articles de la série "Ce siècle aura 100 ans" rédigée par Harry Halbreich et publiée en 1998 dans les éditions papiers de Crescendo Magazine.

Depuis les temps lointains (peu avant 1760) où le jeune Joseph Haydn créait ex nihilo le Quatuor à cordes dont il fut réellement « le Père » -ce qu’on ne saurait dire de la Symphonie-, cette formation a conservé une absolue primauté dans la musique de chambre occidentale, et son histoire accumule une succession presqu’ininterrompue de chefs-d’oeuvre. Certes, cette exclusivité a été partagée à certaines époques, et le grand siècle romantique, celui du piano-roi, a vu fleurir en masse, de la Sonate au Quintette, les grandes partitions pour cordes et piano. Par exemple, Brahms ne laisse que trois Quatuors à cordes sur vingt-quatre oeuvres de musique de chambre, et Gabriel Fauré un sur dix. Au vingtième siècle, ces oeuvres avec piano sont devenues de plus en plus rares, et ce sont des formations de solistes plus variées, incorporant vents et percussions, qui en ont pris la place. Le Quatuor à cordes, lui, n’a jamais cessé d’occuper la première place, et son répertoire s’enrichit aujourd’hui plus que jamais, au point que les grands compositeurs de ce siècle qui l’ont ignoré ou peu pratiqué (Varèse, Stravinski, Poulenc, Messiaen, Zimmermann, Barraqué...) font figure d’exceptions.

Musique orchestrale d’un oublié : l’Anglais Henry Cotter Nixon

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Henry Cotter NIXON (1842-1907) : Musique orchestrale complète, volume 3 : Aslauga, ouverture-cantate dramatique ; Fantaisie n° 2 pour violon et orchestre ; Titania, ouverture de concert n° 1 ; Gavotte en mi majeur ; The Gay Typewriters, farce en deux actes : Prélude et Musique de ballet de l’Acte II ; Marche du couronnement. Ana Török, violon ; Ferenc Nagy, euphonium ; Kodaly Philharmonic Orchestra et Orchestre Symphonique de Liepaja, direction : Paul Mann. 2020. Livret en anglais. 65.50. Toccata TOCC 0374.

Un florilège d’œuvres de Pēteris Vasks gorgées d’ombre et de lumière. Sublime !

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(né en 1946): Concerto pour violon et orchestre à cordes Tālā gaisma (‘Distant Light’); Vasaras dejas (‘Summer Dances’) pour deux violons; Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano. Vadim Gluzman et Sandis Šteinbergs, violons; Ilze Klava, alto; Reinis Birznieks, violoncelle; Angela Yoffe, piano. Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise, dir. Hannu Lintu. 2020-84'36"-Textes de présentation en allemand et anglais-SACD-BIS-2352

L’héritage Charles Munch chez Universal Australie

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The Legacy of Charles Munch. Œuvres de Henry Barraud (1900-1997), Ludwig van Beethoven (1770-1827), Hector Berlioz (1803-1869), Georges Bizet (1838-1875), Johannes Brahms (1833-1897), Claude Debussy (1862-1918), Gabriel Fauré (1845-1924), César Franck (1822-1890), Vincent d’Indy (1851-1931), Joseph Haydn (1732-1809), Felix Mendelssohn (1809-1847), Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), Jacques Offenbach (1819-1880), Sergueï Prokofiev (1891-1953), Maurice Ravel (1875-1937), Ottorino Respighi (1879-1936), Albert Roussel (1869-1937), Camille Saint-Saëns (1835-1891), Robert Schumann (1810-1856), Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893), Charles-Marie Widor (1844-1937). Peter Schreier, ténor. Myrtil Morel, hautbois ; Fernand Oubradous, basson. Roland Charmy, Ossy Renardy, violon ; André Navarra, violoncelle. Jacqueline Blancard, Marcelle Herrenschmidt, Eileen Joyce, Nicole Henriot-Schweitzer, piano. Chor des Bayerischen Rundfunks (chef de chœur : Wolfgang Schubert). Grand Orchestre Symphonique, Orchestre de la Société Philharmonique de Paris, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire de Paris, Orchestre National de la Rtf, Concertgebouworkest d’Amsterdam, London Philharmonic Orchestra, New Philharmonia Orchestra, Orchestre de la Radio-Télévision Hongroise, Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, direction : Charles Munch. Enregistré entre janvier 1938 et juillet 1967 à Paris, Londres, Amsterdam, Budapest, Munich. Édition 2020. Livret en anglais. 1 coffret 14 CD Decca « Eloquence » 4840219.