Sinfonias de la fratrie Bach : un nouveau et splendide jalon dans la discographie !

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BACH SONS. Johann Christian BACH (1735-1782) : Sinfonia en sol mineur, Op. 6 n°6. Johann Christoph Friedrich BACH (1732-1795) : Sinfonia en ré mineur, WFV I:3. Wilhelm Friedemann BACH (1710-1784) : Sinfonia en ré majeur, Fk 64. Carl Philipp Emanuel BACH (1714-1788) : Sinfonias en mi mineur et en fa majeur, Wq 177 & 181. ControCorrente Orchestra. Juillet 2019. Livret en anglais, français, allemand, italien. TT 54’38. Passacaille 1074.

Une superbe intégrale des œuvres pour harpe de Boris Tishchenko

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Boris TISHCHENKO (1939-2010) : Concerto pour harpe et orchestre op. 69 ; Testament, pour soprano, harpe et orgue op. 96 ; A mon frère, pour soprano, harpe et flûte op. 98. Ionella Marinutsa, harpe ; Anara Khassenova, soprano ; Artem Naumenko, flûte ; Anna Homenya, orgue ; International Parisian Symphony Orchestra, direction : Mikhail Sugako. 2020. Livret en anglais. 53.25. Naxos 8.579048. 

La musique « industrielle » d’Adam Wesolowski

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Adam WESOLOWSKI (1980) : « Industrially » : Euphory Concerto, pour euphonium et cordes ; Silver Concerto, pour clavecin et cordes ; Encore Concerto, pour flûte et cordes ; Industrial Sinfonia, pour cordes et multimedia. Steven Mead, euphonium ; Aleksandra Gajecka Antosiewicz, clavecin ; Lukasz Dlugosz, flûte ; Orchestre de chambre de Silésie, direction Robert Kabara ; AUKSO Orchestre de chambre de Tichy, direction : Marek Mos. 2020. Livret en polonais et en anglais. 68.03. Dux 1659.

Le souvenir de Lola Bobesco, 1920-2003

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Lorsqu’elle participe à Bruxelles, en mars 1937, au premier Concours Eugène Ysaÿe, qui précède de près de quinze ans le futur Concours Reine Elisabeth, Lola Bobesco n’a pas encore 17 ans. Elle se classe en septième position d’un palmarès prestigieux. Le 1er Prix, c’est David Oïstrakh qui a déjà 28 ans ; l’Austro-américain d’origine argentine Ricardo Odnopossof est deuxième, suivi de quatre Russes. Cinq décennies plus tard, Lola Bobesco se produit au Japon, qui la reçoit avec tous les honneurs depuis les années 1980, ce Japon où elle est adulée, traitée comme une star, et où les mélomanes s’arrachent ses disques. A Osaka, elle jouera un jour devant une salle de 3 600 personnes complètement à sa dévotion. Les mélomanes japonais vont lui attribuer le titre de « beauté éternelle ».

Entre ces deux dates symboliques, Lola Bobesco aura mené une carrière aux volets multiples : en récital, en musique de chambre, en soliste avec orchestre, à la tête des « Solistes de Bruxelles » qu’elle fonde dès 1958, formation qui s’appellera « Ensemble d’Archets Eugène Ysaÿe » avant de devenir « Orchestre de Chambre de Wallonie » vingt ans après, lorsque Lola Bobesco la quittera. Il faut ajouter une carrière de professeur aux Conservatoires de Liège, puis de Bruxelles, et la fondation du quatuor Arte del Suono, au début des années 1990. Une carrière exceptionnelle à maints égards, marquée par de nombreux enregistrements dont la plupart ne sont pas disponibles chez nous, alors qu’au Japon, toujours admiratif, de fréquentes rééditions prolongent le coup de cœur initial.

Zimmermmann, 100% piano 

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Bernd Alois Zimmermann (1918-1970): Complete piano works. Drei frühe Klavierstücke, Extemporale, Capriccio, Enchiridion I, Enchiridion-Anhang, Enchiridion II, Konfigurationen. Eduardo Fernández, piano. 2019. Livret en : allemand, anglais et français. 74’02’’. SACD BIS-2495. 

Derniers des Concerts au potager du roi à Versailles

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Les Concerts au potager du roi, organisés à deux pas du fameux château, constituent un festival d’été rapidement mis en place pendant le confinement. En effet, suite à la Tribune des musiciens indépendants -les musiciens, confrontés à des difficultés inouïes, alertaient de leur situation critique liée à la COVID-19- ses initiateurs, le Quatuor Modigliani, l’altiste Gérard Caussé et le pianiste David Fray ont lancé, avec le soutien de la région Ile-de-France, un festival solidaire. Du 11 juillet au 2 août, avec la collaboration et Jean-Paul Scarpitta qui ont rejoint le comité artistique, chaque week-end était une occasion d’entendre des musiciens internationaux en plein air.

Ce vaste espace fut créé par Jean-Baptiste La Quintinie entre 1678 à 1683 à la demande de Louis XIV pour « nourrir et innover ». Les concerts se sont donc déroulés dans un coin de ce territoire qui compte aujourd’hui quelque 9 hectares et rattaché à l’École nationale supérieure du paysage, où sont cultivées de nombreuses variétés de fruits (150 pour les pommes et autant pour les poires) et de légumes. Sur une scène spécialement installée et recouverte d'une tente, 70 musiciens se sont succédé en 20 soirées.