Russian light

par
Olga Peretyatko,

Mikhail GLINKA
(1804 - 1857)
« Je suis triste, cher père » (Rouslan et Ludmila)
Nikolai RIMSKY-KORSAKOV
(1844 - 1908)
Hymne au soleil (Le Coq d’or) – « Aller cueillir des baies » (Snégourotchka) – Berceuse de Volkhova (Sadko) – Air de Marfa (La Fiance du tsar) – « Le Rossignol et la rose », Op. 2 n°2
Sergei RACHMANINOV
(1873 - 1943)
« Eaux du printemps », Op. 14 n°11 – « Vocalise », Op. 34 n°14 – « Ne chante pas, la belle », Op. 4 n°4 – « Ici tout est bien », Op. 21 n°7or Stravinsky (1882-1971) : « Ah, le bon cœur » (Le Rossignol)
Dmitri CHOSTAKOVITCH
(1906 - 1975)
« Autrefois j’allais à l’école » - « L’Horloge de la place est allumée » (Moscou, quartier des cerises)
Olga Peretyatko, soprano – Ural Philharmonic Orchestra, Dmitry Liss, direction
2017-DDD-54’52-Textes de présentation en allemand, anglais et russe-Sony Classical 88985352232

Après un CD consacré à Rossini salué unanimement par la presse, la soprano Olga Peretyatko nous revient dans un répertoire qu’elle affectionne et sublime. Un programme construit avec intelligence autour de cinq figures importantes du paysage culturel russe : Glinka, Rimsky-Korsakov, Rachmaninov, Stravinsky et Shostakovich. Un aperçu assez large (plus d’un siècle), entre mélodies et airs d’opéras, de l’évolution fulgurante du langage musical russe depuis Glinka avec un choix de pièces pas nécessairement les plus connues du public européen et qui permettent de goûter à toute l’étendue vocale de l’artiste dans un répertoire plus « lourd » que l’opéra italien. Et c’est là toute l’intelligence et la force de cette parution : (re)découvrir des pans entiers d’un répertoire trop souvent négligé. Rien qu’avec Rimsky-Korsakov, ce ne sont pas moins de quatre opéras (extraits) que l’artiste présente. Cette juxtaposition réussie trouve son essence dans l’excellent texte de présentation d’Ilya Ovchinnikov qui retrace le parcours de l’artiste dans ce répertoire plutôt que de se cantonner à la simple présentation. Un voyage d’une expression indicible auquel Dmitry Liss et l’Ural Philharmonic Orchestra participent avec justesse et finesse. Le timbre chaud, suave, volontairement flexible et d’une rare intensité dramatique de Peretyatko associé à cet accompagnateur attentif, solide et de haut niveau fait de ce disque un vrai petit bijou. Nul doute qu’il offrira un regard nouveau sur ce répertoire passionnant grâce au talent d’une des plus grandes voix du moment.
Ayrton Desimpelaere

Son 10 – Livret 10 – Répertoire 10 – Interprétation 10

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