Mots-clé : Gianluigi Gelmetti.

Une Tosca bien saignante…

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En fin renard toujours à la recherche d’histoires dramatiques reposant sur autant de destins contrariés, Giacomo Puccini a immédiatement été séduit par la pièce éponyme de Victorien Sardou. Le compositeur a pressenti dans ce sujet une magnifique occasion d’exploiter son talent naturel à décrire les passions humaines, et ainsi de faire briller sa veine unique qui s’inscrit dans le sillon du vérisme tout en le patinant d’un lyrisme généreux et vigoureux. L’œuvre repose sur un livret aux ressorts dramatiques accusés et sur trois personnages centraux au caractère assurément très fort, qui présentent chacun quelques failles permettant de leur dresser un profil psychologique des plus consistants. L’échec de la création de l’œuvre en 1900 a rapidement été oublié, de sorte que cet opéra figure parmi les incontournables du répertoire.

Colt, Whisky and Far-West dans la Cité ardente

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La Fanciulla del West
Que n’a-t-on médit sur cet opéra, le mal aimé des grands opéras de Puccini ? Opéra-western sans nécessité intérieure, livret insignifiant, manque d’airs mémorables, scène finale édifiante : de tous temps, la critique a eu la dent dure envers cette oeuvre qui date pourtant de la pleine maturité de son auteur, ce qui en rend l’insuccès problématique.