Mots-clé : Ivor Bolton

Britten, trois raretés orchestrales et vocales, interprétées avec raffinement

par

Benjamin Britten (1913-1976) : Our Hunting Fathers, Op. 8, pour ténor et orchestre. Quatre Chansons françaises, pour soprano et orchestre. Gloriana, Suite symphonique pour ténor et orchestre, Op. 53a. Christina Landshamer, soprano. Mark Padmore, ténor. Alasdair Kent, ténor. Ivor Bolton, Orchestre symphonique de Bâle. Août 2020. Livret en allemand, anglais ; paroles en anglais et français, traduction en allemand et anglais. TT 69’37. Prospero PROSP 0031 

Saint-Saëns en poèmes symphoniques 

par

Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Bacchanale de Samson et Dalila, Op.47 ; Phaéton, Op.39 ; La Jeunesse d’Hercule, Op.50 ; Le rouet d’Omphale, Op.31 Danse macabre, Op.40. 2021. Sinfonieorchester Basel, direction : Ivor Bolton.  Livret en anglais, français et allemand. 49’15’’. Prospero. PROSP 0060. 

Magnifique piano d’époque à découvrir dans le premier Concerto de Brahms

par

Johannes Brahms (1833-1897) : Concerto pour piano no 1 en ré mineur, opus 15. Ouverture Tragique, opus 81. Luigi Cherubini (1760-1842) : Ouverture d’Éliza, ou Le Voyage aux Glaciers du Mont Saint-Bernard. Alexander Melnikov, piano. Ivor Bolton, Orchestre symphonique de Bâle. Juin 2020. Livret en français, anglais et allemand. TT 74’07. Harmonia Mundi HMM 902602

Une Armide sombre, dramatique

par

© Monika Rittershaus

Armide occupe une place particulière dans l’oeuvre de Gluck. Opéra atypique? Oui, certes. Il est tout d’abord le seul dont la trame ne soit pas mythologique, s’inspirant du merveilleux chrétien de la Jérusalem délivrée du Tasse. Ensuite, cette trame est construite sur un livret datant du siècle précédent : Gluck, en effet, dans un superbe défi (1777), a repris le vieux livret de Quinault pour l’Armide de Lully (1686), geste assurément unique dans l’histoire du théâtre lyrique.