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Concertos pour orgue de Haendel : deux récentes parutions

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Les instruments solistes sont les vedettes de ces deux récentes parutions de concertos haendéliens. Pincés et soufflés sur claviorganum avec Bart Naessens, et en parade sur le Rieger du Musikverein de Vienne qui vient de fêter ses dix ans.

Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Concertos pour orgue en fa majeur Op. 4 no 4 HWV 292 ; en fa majeur Op. 4 no 5 HWV 293 ; en si bémol majeur Op. 7 no 1 HWV 306. Concerto pour flûte en la mineur HWV 287 (d'après le Concerto pour hautbois en sol mineur). Suite en fa majeur HWV 427. Concerto grosso en ré majeur Op. 3 no 6 HWV 317. Sonate en trio en si mineur Op. 2 no 1b HWV 386b. Bart Naessens, claviorganum. Ensemble Il Gardellino. Janvier 2015. Livret en anglais, français, allemand et néerlandais. TT 74’40. Passacaille 1060

Resound Beethoven, clap de fin

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Symphonie n°5 en do mineur, Op. 67Symphonie n°6 en fa majeur, Op. 68 « Pastorale ». Orchester Wiener Akademie, Martin Haselböck, direction. 2019-DDD-80’16-Texte de présentation en français, anglais et allemand-Alpha-Alpha 479

Beethoven et les poissons rouges : à propos Teodor Currentzis et de l’interprétation de la "Symphonie n°5"

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La fraîche sortie d’une Symphonie n°5 de Beethoven sous la baguette du “trublion” Teodor Currentzis au pupitre de son orchestre MusicAeterna (Sony) fait perdre pieds et raison à bon nombre de gens, y compris à des professionnels du milieu musical ! Juste déposée sur les plateformes (car du fait du confinement, il n’arrive plus grand chose dans les bacs des disquaires), cette interprétation conduit certains commentateurs à vider les dictionnaires à coup de superlatifs ! Pour sûr, nous serions en présence d’une relecture qui “révolutionne” et “réinvente” l’interprétation de cette symphonie “iconique” ou “cultissime” comme on dit désormais en langage de néo-marketing vide (Beethoven ça déchire grave !), “dépoussiérant” comme jamais ce chef d’oeuvre galvaudé par tant d’interprétations dépassées, surannées ou noyées sous la surcouche d’une tradition (fantasmée) pachydermique.  

L’essentiel est garder un peu de sérieux et de remettre cela en contexte. La première gravure de cette Symphonie n°5 est à mettre au crédit d’Arthur Nikisch et des Berliner Philharmoniker en 1913 (DGG). Cela fait donc 107 ans que l’on voit arriver des interprétations de cette symphonie du Grand sourd. Questionner la partition fait partie du travail quotidien des interprètes. De nombreux chefs ont, à leurs époques, apporté un vent de fraîcheur sur le matériau musical : Felix Weingartner et le British Symphony Orchestra avant même la Seconde Guerre mondiale, Hermann Scherchen et René Leibowitz dans les années 1950 et 1960 et bien évidement tous les “baroqueux” qui, à la suite de l’intégrale légendaire de Nikolaus Harnoncourt au pupitre du Chamber Orchestra of Europe (Teldec), ont poursuivi la recherche musicale : John Eliot Gardiner (Philips), Roy Goodman (Nimbus), Frans Brüggen (Philips), Roger Norrington (Warner), Christopher Hodgwood (Decca L'Oiseau Lyre), Martin Haselböck (Alpha) et même notre compatriote Jos van Immerseel (Zig Zag). Ce dernier basait son travail sur des recherches personnelles approfondies tant sur l’effectif instrumental que sur le diapason. N’oublions pas la somme magistrale gravée par David Zinman au pupitre de la Tonhalle de Zurich (Arte Nova), première gravure de l’édition critique Bärenreiter de Jonathan del Mar qui fit grand bruit dans les années 1990. Dès lors, il faut avoir une mémoire de poisson rouge pour envisager le travail de Currentzis comme “révolutionnaire”, tant le texte musical de Beethoven a déjà été questionné en long et en large ! 

Beethoven Resound : Volume 7

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Concerto pour piano n°4 en sol majeur, Op. 58Symphonie n°4 en si bémol majeur, Op. 60. Gottlieb Wallisch, pianoforte – Orchester Wiener Akademie, Martin Haselböck, direction. 2018-DDD-67’55-Textes de présentation en anglais, allemand et français-Alpha-Classics-Alpha 478

Resound Beethoven : Volume 5

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Ludwig van BEETHOVEN
(1770 - 1827)
Symphonie n°9 en ré mineur, Op. 125
Orchester Wiener Akademie, Martin Haselböck, direction – Chorus Sine Nomine, Johannes Hiemetsberger, chef de chœur – Laura Aikin, soprano – Michaela Selinger, mezzo-soprano – Steve Davislim, ténor – José Antonio Lopez, baryton
2017-DDD-65’26-Textes de présentation en anglais, français et allemand-Alpha 476

Resound Beethoven : Volume 3

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0126_JOKERLudwig van Beethoven 
(1770 - 1827)
Musique pour la tragédie de Goethe, Egmont, op. 84 (version allemande : Goethe/Mosengeil/Grillparze) – (version anglaise : Goethe/Grillparzer/Hamton) – Ouverture en do majeur, « La Consécration de la maison », op. 124
Herbert Föttinger et John Malkovich, récitants – Bernarda Bobro, soprano – Orchester Wiener Akademie, Martin Haselböck, direction
2016-DDD-cd1 55’30 cd2 55’18-Textes de présentation en anglais, français et allemand-Alpha-Alpha 472

Beethoven authentique : volume 2

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0126_JOKERLudwig van Beethoven (1770-1827) : Symphonie n°7 en la majeur, op.92
Ignaz Josef Pleyel (1757-1831) : Jubel March
Jan Ladislav Dussek (1760-1812) : Brunswick march
Orchester Wiener Akademie, Martin Haselböck, direction
2015-DDD-62’55-textes de présentation en anglais, français et allemand-Alpha 473