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Deux classiques d’Olivier Messiaen

par

Olivier MESSIAEN
(1908-1992)
Poèmes pour Mi–Trois petites liturgies de la présence divine
Jane ARCHIBALD (soprano), Cynthia MILLAR (ondes Martenot), Michael BROWN (piano), Northwest Boychoir, Orchestre symphonique de Seattle, dir. : Ludovic MORLOT
DDD–2017–59’ 26’’–Texte de présentation en anglais–SSM 1016

Belle efficacité théâtrale et beaucoup d'interrogations

par

Topi Lehtipuu (Don Ottavio), Jean-Sébastien Bou (Don Giovanni), Barbara Hannigan (Donna Anna), Rinat Shaham (Donna Elvira) © Bernd Uhlig

Le Don Giovanni contesté de La Monnaie
Huée par le public, éreintée par la critique, la dernière production de Don Giovanni à la Monnaie, mise en scène par Krzysztof Warlikowski a fait beaucoup couler d'encre et de salive. Mon grand avantage, c'est de l'avoir vue à la fin de son parcours : les tempêtes étaient apaisées.

Être moderne, en 1904 et en 2014

par

Andrea Dankova (Jenufa) et Niucky Spence (Steva) © Karl und Monika Forster

Jenufa à La Monnaie
Troisième tentative lyrique de Janacek, après Sarka et Le Début d'une romance, Jenufa lança définitivement le compositeur sur le devant de la scène de son temps. Après une longue trajectoire, dont une écriture en deux temps, l'opéra fut créé en 1904 à Brno, puis en 1916 à Prague. Ce fut le début, bien tardif (Janacek avait plus de soixante ans), d'une carrière fulgurante, et le premier d'une série d'oeuvres magistrales, de Katia Kabanova jusqu'à De la Maison des morts, qui établit la réputation de Maître morave.

Un Cosi tragique

par

William Shimell (Don Alfonso); Kerstin Avemo (Despina); Paola Gardina (Dorabella) ; Juan Francisco Gatell (Ferrando); Anett Fritsch (Fiordiligi); Andreas Wolf (Guglielmo)

A La Monnaie, Cosi fan tutte
Un Cosi noir, très noir. Tout commence normalement pourtant, avec un très joli décor XVIIIe et une réception mondaine. Arrière-plan rococo, avant-scène moderne (un salon actuel). Dès le pari initial, on sent une griffe autre, loin du marivaudage attendu.