Mots-clé : Vadym Kholodenko

Alena Baeva et Vadym Kholodenko, en toute fantaisie 

par

Fantasy. Franz Schubert (1797-1828) : Fantaisie en Ut majeur, Op 159, D.934 ; Igor Stravinsky (1882-1971) : Divertimento du Baiser de la fée (arrangement pour violon et piano de Samuel Dushkin) ; Robert Schumann (1810-1856) : Märchenbilder, Op.113 ; Olivier Messiaen (1908-1992) : Fantaisie. Alena Baeva, violon ; Vadym Kholodenko, piano. 2023. Livret en : anglais, allemand et français. 66’17’’. Alpha. 1021. 

A Genève, un Budapest Festival Orchestra démesuré 

par

Pour une série de trois concerts à Zurich, Berne et Genève, le Service Culturel Migros invite le Budapest Festival Orchestra sous la direction d’Iván Fischer  qui en fut le fondateur en 1983.

Le programme est entièrement consacré à Johannes Brahms. Chacune des parties s’ouvre par l’une des Danses Hongroises, avec l’idée de dissiper l’image sévère que peut suggérer ce docte musicien. Ainsi, la 10e en fa majeur, orchestrée par le compositeur lui-même, tient du bastringue à saveur folklorique, tandis que la 7e, elle aussi en fa majeur, instrumentée par Iván Fischer , s’alanguit par un rubato teinté d’ironie.

La première des œuvres majeures figurant à l’affiche est le 2e Concerto pour piano et orchestre en si bémol majeur op.83, élaboré entre 1878 et 1881. A l’écoute de la longue introduction orchestrale emmenée par le cor, s’impose une constatation. Dans une salle aux dimensions restreintes comme le Victoria Hall, faut-il réellement utiliser seize premiers et seize seconds violons pour accompagner une œuvre concertante ? Délibérément amplifiée, la sonorité des cordes paraît filandreuse et manque singulièrement d’unité, nous donnant l’impression que chacun des instrumentistes tient à faire entendre sa partie. Mais leur ensemble résiste à l’attaque des cors qui s’en donnent à cœur joie pour conduire le ballet des instruments à vent. Et l’on ne peut s’empêcher de penser à un certain La Fontaine et à sa grenouille voulant se faire aussi grosse que le bœuf… Néanmoins, Iván Fischer  joue la politique des contrastes d’éclairage en allant jusqu’au pianissimo le plus ténu pour seconder le soliste, le pianiste ukrainien Vadym Kholodenko, lauréat du Concours Van Cliburn 2013, remplaçant Yefim Bronfman, malade. Dès les formules en arpèges du début, le soliste impose un jeu clair qui s’intériorise dans la première cadenza avant de s’étoffer d’une patine brillante dans les élans pathétiques accumulant les sauts de tessiture et les accords martelés. Cette fougue irrépressible emporte le scherzo que le contre-sujet fluidifiera, alors que le violoncelle solo imprègne d’une tristesse lancinante le cantabile que le clavier irisera d’arpèges arachnéens. Et l’Allegretto grazioso conclusif effleure la touche en un badinage virtuose faisant effet sur le public que le pianiste remercie par un bien inattendu Embarquement pour Cythère de Francis Poulenc.

La Philharmonie de Luxembourg se déconfine Alina Baeva et Vadym Kholodenko 

par

Atmosphère, atmosphère…

Ils entrent sur le plateau, ils saluent, ils se concentrent, et les premières notes s’élèvent de la Fantaisie pour violon et piano en ut majeur de Schubert. Un concert comme un autre ? Pas vraiment…
C’est qu’il y a eu, en mars, l’annulation brutale de tous les rendez-vous programmés, des dizaines et des dizaines dans cette grande maison qu’est la Philharmonie de Luxembourg. Et depuis, le silence… Un silence obligatoire, mal vécu, aussi bien par les artistes et les organisateurs que par les spectateurs. Moi-même, j’ai parlé d’«amputation». C’était le temps du confinement.

Voici venu celui du déconfinement, étrange pour nous tous qui fréquentons les salles de concert.
Impatience, appréhension.

L’horaire déjà est inhabituel, 19 heures, et pour une heure seulement de concert : deux œuvres sans entracte, mais deux belles œuvres ! Je reviendrai dans un autre article sur cette formule, qui me semble fort intéressante pour l’avenir de cette musique qui a notre prédilection.

L'univers onirique de Scriabine

par

Alexandre SCRIABINE (1872-1915) : Préludes opus 13 et opus 16-Sonates n° 4 opus 30 et n° 5 opus 53-Poème tragique opus 34-Poème satanique opus 36-Etudes opus 42-Vers la flamme opus 72. Vadym KHOLODENKO (piano). 2017-DDD-72'01-Textes de présentation en anglais et français-Harmonia Mundi HMM 902255

Saint-Saëns et Grieg réunis au disque

par

Edvard Grieg (1843-1907) : Concerto pour piano en la mineur, Op. 16
Camille Saint-Saëns (1845-1921) : Concerto pour piano en sol mineur, Op. 22
Vadym Kholodenko, piano – Orchestre de la radio norvégienne, Miguel Harth-Bedoya, direction
2015-DDD-54’22-Textes de présentation en anglais, français et allemand-Harmonia Mundi-HMU907629