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Vassily Petrenko à propos de Miaskovsky 

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On ne présente plus l’excellent Vassily Petrenko ! Le chef russe est l’une des baguettes les plus demandées. Alors qu’il termine son mandat de Directeur musical du  Royal Liverpool Philharmonic Orchestra à la fin de cette saison, avant de prendre les rênes du Royal Philharmonic Orchestra  et de l’Orchestre symphonique académique d’état de Russie “Evgeny Svetlanov”, il fait l’évènement avec une parution au pupitre du Oslo Philharmonic Orchestra dont il fut le Directeur musical. Ce nouvel album Lawo met en relief la Symphonie n°6 de Prokofiev avec la Symphonie n° 27 de Miaskovsky. C’est à propos de ce dernier que nous échangeons avec le chef d’orchestre.  

Pour ce nouvel album, vous avez associé la Symphonie n° 6 de Serge Prokofiev à la Symphonie n° 27 de Miaskovsky. Comment vous est venue l'idée d'associer ces deux compositeurs ? 

Prokofiev et Miaskovsky étaient contemporains et amis. Ils passaient beaucoup de temps ensemble à parler de la musique et de son rôle dans la vie des gens, et de son importance dans la société soviétique. Ils avaient des approches et des points de vue assez différents sur la composition, mais ils se respectaient toujours. 

Les partitions de Miaskovsky ne sont pas très connues. Comment pouvez-vous décrire et présenter l'art de ce compositeur à nos lecteurs ?

Miaskovsky était l'un des derniers élèves de Rimsky-Korsakov. Il a hérité de nombreuses traditions et réalisations de l'école des compositeurs russes du XIXe siècle, mais il les a combinées avec des harmonies du XXe siècle et, dans certaines symphonies, avec le pouls de l'Union soviétique industrielle. Il s'est consacré principalement au genre symphonique et à la musique de chambre. Il essayait de trouver l'équilibre entre le passé et l'avenir, entre le courant romantique tardif, l'avant-garde et le néoclassique, tout en conservant sa voix et son caractère distinctifs. Sa musique est tonale, principalement dans le cadre d'une orchestration traditionnelle et d'une architecture classique, mais il y a toujours de l'honnêteté. Elle comprend les espoirs et les tragédies de son époque, reflétés avec passion.  

Streaming de la semaine : Londres et Cologne

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Première étape à Londres avec un superbe concert chambriste du quatuor Doric au Wigmore Hall de Londres. Le programme est classique mais de toute beauté :  Wolfgang Amadeus Mozart : Quatuor n°23  'Prussien' et  Ludwig van Beethoven : Quatuor n°1 "Razumovsky".

On passe les frontières pour se poser à Cologne avec le prodige Lahav Shani au pupitre de l'orchestre du Gürzenich de Cologne dans un programme des plus sympathiques : Tzvi Avni  : Prayer pour codes ;  Felix Mendelssohn :  Concerto pour violon et orchestre avec Arabella Steinbacher et Kurt Weill :  la rare Symphonie n°2. 

 

Vassily Petrenko revisite Scriabine

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Alexander Scriabine (1872-1915) : Symphonie n°1, Op.26 ; Prométhée le Poème du feu (symphonie n°5, Op.60). Alisa Kolosova, mezzo-soprano ; Alexey Dolgov, ténor ; Kirill Gerstein, piano ; Oslo Philharmonic Choir ; Oslo Philharmonic Orchestra, Kirill Petrenko. 2018. Livret en anglais. 69:38. Lawo Classics. LWC1160.