Le Klara Festival séduit au-delà des espérances
L’affiche du Klara Festival était décidément, une fois encore, très attrayante. Le festival s’est clôturé vendredi soir à Bozar, au terme d’une soirée très réussie.
Les concerts un peu partout en Europe. De grands solistes et d’autres moins connus, des découvertes.
L’affiche du Klara Festival était décidément, une fois encore, très attrayante. Le festival s’est clôturé vendredi soir à Bozar, au terme d’une soirée très réussie.
Comme chaque année depuis presque vingt ans, le Concours Reine Elisabeth organise en Belgique des concerts destinés aux jeunes ; lundi, à Flagey, en présence de la Reine Mathilde, le pianiste croate Aljosa Jurinic était à l’affiche. Remarquable cinquième lauréat de l’édition piano 2016, il a présenté un programme varié et variable.
"La Bontà in trionfo", telle est la seconde partie du titre de La Cenerentola de Rossini. Et c’est aussi l’impression que nous procure Joyce DiDonato qui en a été l’une des interprètes majeures de notre époque. Vendredi 17 mars, à l’Opéra des Nations, elle a accepté l’invitation du Cercle du Grand-Théâtre de Genève qui fête ses trente ans d’existence en donnant un concert de gala avec l’Orchestre de Chambre de Genève dirigé par le chef viennois Sascha Goetzel.
A quatre-vingts ans révolus, Charles Dutoit poursuit une inlassable activité en tant que directeur artistique et chef principal du London Royal Philharmonic Orchestra ; au cours de ces dernières saisons, on l’a vu régulièrement au Septembre Musical de Montreux et à la tête de l’Orchestre de la Suisse Romande. Pour sa venue à Genève en ce mois de mars, il choisit une oeuvre d’envergure, le War Requiem de Benjamin Britten, rarement donnée sous nos latitudes.
Avec l’aide de plusieurs sponsors, l’Agence Caecilia fait venir à Genève l’Orchestre du Théâtre Bolchoi de Moscou sous la conduite de son directeur artistique et musical, Tugan Sokhiev. L’on connaît bien son nom en Europe puisque, jusqu’à l’année dernière, il a occupé le même poste auprès du Deutsches Symphonie-Orchester Berlin et que, depuis treize saisons, il est à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse.
Pour la seconde fois en trois ans, le Service culturel Migros invite, pour une série de cinq concerts en Suisse, l’Orchestre du Festival de Budapest et l’un de ses fondateurs, le chef Ivan Fischer, qui voulait ainsi encourager l’individualité et la créativité de chacun des musiciens au sein de l’ensemble, ce qui le rend plus flexible en donnant l’impression de pouvoir tout jouer.
Cette soirée d’abonnement du Brussels Philharmonic était à l’image de cet orchestre et de son directeur musical Stéphane Denève : innovant et curieux et donc rafraîchissant !
Stéphane Denève, comme à son habitude pour chacun de ses concerts, mettait à l’honneur de la musique du XXIe siècle : en l’occurrence celle de l’Ecossais James Macmillan à travers son Concerto pour piano n°3 et son Miserere pour chœur a cappella.
Le Quatuor Artemis et Anna Vinnitskaya
Avouons-le: la première partie de ce concert ne m'a absolument pas convaincu. Dans le 3ème quatuor de Beethoven, les Artemis ne purent nous offrir qu'une prestation où tout était prévisible, uniforme, trop homogène, sans rien qui ménage l'intérêt.
Ce dimanche soir se déroulait au Conservatoire de Bruxelles la Finale de la première édition du Honda Competition for Classical Music. En voici le palmarès :
- 1er Prix : Kamil BEN HSAÏN LACHIRI - chant (IMEP - Institut supérieur de musique et de pédagogie de Namur) qui reçoit 8000€.
- 2e Prix : Kelly POUKENS - chant (LUCA - School of Arts of Leuven) qui reçoit 5000€.
- 3e Prix : Maarten VANDENBEMDEN - guitare (Koninklijk Conservatorium Brussel) qui reçoit 3000€
En 15 ans, le festival tournaisien de quatuor à cordes Les Voix intimes s’est taillé une jolie réputation dans le monde de la musique de chambre, recevant des ensembles aussi prestigieux que les Hagen, Artemis, Brodsky, Prazak… Les invitées de cet après-midi, les jeunes françaises du Quatuor Akilone, 1er Grand Prix International du Concours de Quatuor à Cordes de Bordeaux, combinaient le Quatuor n° 2 de Janacek (1854-1928) avec le Quatuor op. 59 n°2 « Razoumowsky » de Beethoven (1770-1827).