Au Concert

Les concerts un peu partout en Europe. De grands solistes et d’autres moins connus, des découvertes.

A quand un "véritable" festival Dvorak?

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C’est à Fabio Sinacori, responsable de la production artistique de l’Orchestre National de Belgique, que l’on doit l’idée d’un mini-festival Dvorak s’étendant sur quatre jours d’affilée, et qui -on peut le regretter- se concentrait, pour cette (première?) édition, sur quelques inoxydables tubes du compositeur tchèque.

Genres variés pour un vendredi après-midi

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C'est la mezzo française Aude Extremo, accompagnée du subtil piano de Jonas Vitaud qui ouvre cette dernière après-midi de la première épreuve. Sa longue tessiture convient parfaitement au brillant rossinien de l'air d'Isabella « Cruda sorte » extrait de l' « Italienne à Alger » faisant valoir un timbre chaleureux, une émission large, des moyens évidents.

Concours Reine Elisabeth : salle comble jeudi soir

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Jeudi soir, la salle est comble comme si le haut niveau de l'après-midi avait appelé le public.
Premier candidat : Ivan Thirion. Le jeune (24 ans !) baryton belgo-bulgare à l'allure soignée débute par l'air de Mozart (Tutto è disposto - Les noces de Figaro) avec une justesse de ton remarquable et une puissance naturelle fascinante. Il capte l'attention du public et fait parler les silences.

Deuxième après-midi du Concours Reine Elisabeth. La qualité au rendez-vous !

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Le concours a débuté avec le basse Levente Pall,(hongro-roumain) qui a tout de suite capté l'attention du public par une voix profonde, puissante et d'une grande justesse. On reconnaît tout de suite un candidat musicien quand il ose s'attaquer à Mozart. Beau choix d'air et beau travail sur les phrasés, les couleurs et les intentions. C'est avec l'air de Bellini (La Somnanbula- Vi raviso) que le basse a fini sa prestation, avec une grande légèreté et un beau sens du rubato.

Le Concours Reine Elisabeth : c'est parti !!!

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Coup d’envoi pour les épreuves éliminatoires du Concours International Reine Elisabeth ce mercredi après-midi à Flagey, en présence de la Reine Mathilde succédant cette année à la Reine Fabiola. 64 candidats sont attendus sur la scène du Studio 4 sur les 73 sélectionnés au départ. Devant un jury international d’exception (Van Dam, Berganza, Anderson, Bayo, Deutsch…), chaque candidat interprète deux œuvres de son choix avec piano. Malgré le malaise de la malheureuse candidate belge Jodie Devos qui a interrompu sa prestation et une candidate française souffrante, quelques personnalités se sont déjà démarquées. Mais commençons pour la première partie de l’après-midi :

Ranki et Bartok

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Guillaume Lekeu : Adagio pour cordes, op. 3
Bela Bartok : Concerto pour piano et orchestre n° 3, Sz 119, BB 127
Sergey Prokofiev : Roméo et Juliette, extraits
Christian Arming direction - Dezsö Ranki piano - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Au piano, on parle souvent d’école française, d’école russe ou d’école américaine, et on oublie que l'un des plus belles écoles de piano vient de la Hongrie. Et quelle école !