Eugène Gigout, 180 ans

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Le compositeur et organiste français Eugène Gigout est né à Nancy le 23 mars 1844 et mort à Paris le 9 décembre 1925.

Il reçut sa première formation musicale à la cathédrale de Nancy, comme choriste. Élève à l'École Niedermeyer de Paris à partir de 1857, il y reçut l'enseignement de Clément Loret et Camille Saint-Saëns. Professeur dans cette école dès 1862 (en écriture, piano et orgue), il succéda en 1911 à Alexandre Guilmant à la classe d'orgue du Conservatoire de Paris. Il fut organiste à l'église Saint-Augustin à Paris pendant 62 ans. L'œuvre d'Eugène Gigout n'est pas entièrement vouée à l'orgue. Parmi ses œuvres célèbres pour orgue, on peut citer la Toccata en si mineur et le Scherzo en mi majeur des Dix Pièces pour orgue de 1890, le Grand Chœur dialogué (1881), Cent Pièces brèves dans la tonalité du plain-chant (1889), Album grégorien (1895), Cent Pièces nouvelles (1922), les Poèmes mystiques (1903).

L'écriture en est fortement classique (respect des strictes règles traditionnelles du contrepoint et de l'harmonie), mais le plain-chant grégorien fut pour Gigout un moteur en ce qui concerne la mélodie. Il compte parmi ses élèves Maurice Duruflé et Gaston Bélier.

Il est l'oncle par alliance et le père adoptif du compositeur et organiste Léon Boëllmann.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre avec son épouse Caroline-Mathilde née Niedermeyer (1842-1890), fille du compositeur Louis-Abraham Niedermeyer.

 

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