L'équipe rédactionnelle

Pierre-Jean Tribot, Rédacteur en chef 

Pierre-Jean Tribot a étudié la musique (Cor d’harmonie) et l’Histoire (Universités Paris-IV Sorbonne et Université Libre de Bruxelles).

Il a été rédacteur en chef de ResMusica.com (2009-2015), vice-président des International Classical Music Awards (2012-2015) et chroniqueur pour la RTBF Musiq3. Depuis janvier 2016, il est chroniqueur pour Crescendo Magazine et Rédacteur en chef depuis septembre 2018. Il est l’un des animateurs du réseau Music&Arts Networks de Paris qui oeuvre à une nouvelle approche de la musique classique et administrateur de l'éditeur musical XXI Music Publishing qui édite la Ravel Edition.  

Pierre-Jean Tribot a collaboré avec différents orchestres à travers l’Europe : Orchestre Philharmonique Royal de Liège, Orchestre Symphonique de Bilkent à Ankara ou Orchestre de Chambre des Cameristi della Scala (Milan). Passionné par le patrimoine, il  est l’auteur de différents ouvrages sur les communes de la région de Bruxelles, l’Exposition universelle de Bruxelles 1958 et l’Atomium. Dans le domaine audiovisuel, il a participé à un projet de valorisation des fonds  de la RTBF au bénéfice des publics enseignants pour le compte de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

Bernadette Beyne, co-fondatrice de Crescendo et Rédacteur en chef  jusqu'en 2018

Une adolescence baignée de «  Salut les Copains  », Françoise Hardy, Brel, Brassens, les Beatles, Dutronc, Barbara, Ferré, Rachmaninov, Scriabine, Beethoven, Schubert, Schumann et Chopin... Mes études musicales et en psychologie me conduisent ensuite tout naturellement vers le romantisme allemand, précurseur des théories et pratiques qui allaient bouleverser le siècle à venir. Les portes de la musique se sont ouvertes, toutes grandes, pour explorer son univers, infini. La musique, ses créateurs, ses interprètes, reflets de l'homme, quelle que soit son époque, quel que soit son temps, sont devenus passion et moteur de vie; la partager avec le plus grand nombre, une vocation. C'est ainsi qu'est né Crescendo, un petit mot qui conduit, lui aussi, vers l'infini.

Bernadette Beyne est décédée inopinément en juillet 2018.

  • Le comité éditorial de Crescendo Magazine est composé de :

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Michelle Debra, co-fondatrice de Crescendo

Partie prenante de l’aventure depuis bien avant 1993, femme de l’ombre ou bras armé, membre du comité de rédaction,... secrétaire de rédaction..., directrice commerciale..., il y a de tout cela bien sûr, et des myriades de petites choses encore. Relire ou remanier les textes qui arrivent, j’adore. Corriger l’orthographe, je m’énerve. Partager de l’expérience, un grand plaisir.
Commenter un concert ou un CD, jamais : incapable de lire la partition, a fortiori de l’analyser, je ne peux apprécier la version proposée que par rapport à d’autres, sans recours au texte original.
Plonger dans la logique interne et la dynamique qui règlent l’organisation d’un événement ou d’un festival, partir à la rencontre de son environnement naturel, humain, culturel pour les partager, c’est un régal si la musique en est l’argument réel. Mais je me reconnais impitoyable quand la musique et les artistes ne sont que prétextes à événements mondains ou commerciaux.

Dès ses plus jeunes années, Jean-Marie Marchal est attiré par la musique. Il réclame à ses parents l’écoute régulière des quelques disques emportés au Congo où il passe ses premières années dans une ambiance très «Out of Africa». Revenu en Belgique, il se lance dans l’apprentissage du piano, de l’orgue et de la trompette, puis du chant, pour enfin s’inscrire en musicologie. Ce parcours quasi frénétique le conduit en 1987 à participer à l’audition inaugurale du Chœur de Chambre de Namur dont il fait toujours partie 30 ans plus tard. Ouvert à toutes les expériences (ou presque !), Jean-Marie participe à de nombreuses créations de musique contemporaine, est professeur d’instrument puis d’histoire de la musique, fait un passage par la radio (Musiq3, de 1990 à 1998) et fait partie de l’équipe de pionniers qui lance la revue Crescendo en 1993 avec un enthousiasme délirant… Aujourd’hui, il est directeur du CAV&MA (Centre d’Art Vocal & de Musique Ancienne, à Namur), professeur d’histoire de la musique au Conservatoire Royal de Liège et directeur artistique du Festival musical de Namur. Cela lui laisse encore un peu temps pour cultiver d’autres passions telles l’automobile ou le vin…

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En d’autres temps, d’autres lieux, il eût rêvé d’être un Haendel, Telemann, Tchaïkovski ou Sibelius. Il suivit d’ailleurs leurs parcours, jusqu’à un certain point. Comme Haendel, il était destiné à une carrière de juriste ; mais lui ne se déroba pas. Comme Telemann et Sibelius, il entra donc en fac de droit ; mais lui demeura sur les bancs jusqu’au terme de ses études. Comme Tchaïkovski, il décrocha avec fierté son diplôme de juriste ; mais lui embrassa pour finir une carrière d’avocat. Il déposa alors ses bagages de violoniste et de chef de choeur. A sa façon, cependant, il est resté fidèle à son amour des arts, et de la musique en particulier : spécialisé en propriété intellectuelle, et notamment en droits d’auteur, il conserve une âme de mélomane, honorant ainsi son qualificatif scout : "Clé de Sol".

  • Les rédacteurs et les rédactrices de Crescendo Magazine (au 01/01/2021) : 

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Jean-Marie André est chimiste.
Docteur en sciences de l'UCL en 1968, il enseigne aux Facultés universitaires de Namur de 1971 à 2009. Prix Francqui en 1991, professeur émérite en 2009, Jean-Marie André a alors séjourné trois mois par an jusqu'en 2015 à la Tsinghua University de Beijing. Il partage maintenant son temps entre ses activités d'écriture, de vulgarisation scientifique et d'approfondissement musical. Élu membre de l'Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique en 1992, il en a assuré la présidence en 2008 ainsi que celle du Collège Belgique depuis sa fondation en 2008 jusqu'en 2011. Depuis 2007, il est membre du Conseil d'administration de l'Institut de Musique et de Pédagogie (IMEP). Membre de plusieurs Académies internationales (International Academy of Quantum Molecular Science, European Academy of Science, Academia Europaea) il a donné plus de 280 conférences dans le monde, est l'auteur de 7 livres, de plus de 340 articles scientifiques ainsi que d'une trentaine consacrés à la musique classique. Récemment, il a écrit un des rares ouvrages consacrés à la musique classique chinoise, Fleuve jaune, papillons amoureux et musique classique de la Chine du XXe siècle.

Bertrand Balmitgère

Né en 1983 à Strasbourg dans une famille où Chopin et Satie avaient toute leur place. La musique classique est cependant entrée dans ma vie sur le tard. Sûrement l’autre belle rencontre de ma vie. A 24 ans, elle prit la forme d’une Flûte Enchantée -version Karajan années 80- une révélation ! C’est pour cela que je compare ma redécouverte de la musique à une entrée en religion, soudaine, vitale et sans concession.

Depuis, je rends grâce d’avoir eu la chance d’entendre autant de CD, de DVD et de concerts bien sûr. C’est ce plaisir, cette chance que je veux partager avec les lecteurs de Crescendo. N’étant pas musicien de formation, c’est sur le terrain des émotions et des sonorités que je souhaite me placer avant tout. Admirateur de Claudio Abbado, de Daniel Barenboim et de Sergiu Celibidache, passionné de Mahler et de Wagner, mon cœur penche nettement pour la musique symphonique et l’opéra. En dehors de la musique, la marche et la littérature tiennent une place importante dans mon quotidien avec, tout particulièrement, les œuvres de Sylvain Tesson, Charles Péguy ou bien encore Fernando Pessoa dont je partage la même « intranquilité ».

Historien de formation, devenu depuis directeur de lycée. Après 29 années passées à l’ombre de la sublime Cathédrale de Strasbourg, j’ai fait le choix quitter ma terre natale pour rejoindre Paris puis Orange et depuis 2020 « la Capitale des Flandres », la chaleureuse ville de Lille. Du Théâtre Antique à la Citadelle de Vauban il n’y avait qu’un pas !

Pierre Carrive 

C’est à Salzbourg, en 1980, que j’ai vécu mes premières grandes émotions musicales. J’y étais en tant qu’apprenti violoniste, pour les Master classes d’été du Mozarteum. Nous avions accès aux mythiques concerts du Festival. Cette émulation au milieu de grands maîtres et d’étudiants passionnés m’a fait pénétrer ce monde fabuleux des grands interprètes. J’ai bénéficié de cette expérience exceptionnelle cinq années de suite.

Dans mes études musicales, en violon, en alto et en musique baroque, j’ai eu la chance de bénéficier des conseils de professeurs par ailleurs excellents instrumentistes. Mon expérience de musicien d’orchestre m’a permis de travailler sous la direction de chefs dont j’ai pu, de l’intérieur, mesurer tout le talent, et d’accompagner de très grands solistes, de cette place très particulière que l’on a au milieu d’un orchestre. 

Mais c’est probablement par mes activités de directeur artistique de labels discographiques que j’ai pu le mieux, en travaillant en étroite collaboration avec eux et en vivant à leurs côtés le temps des enregistrements, comprendre de quoi sont faits ces artistes tellement dévoués à leur art. 

J’ai toujours aimé faire la promotion de concerts par des présentations écrites. Cela m’a amené à rédiger de plus substantiels programmes. Et aussi à écrire des pochettes de CD pour différents labels. Et maintenant, donc, cette collaboration avec Crescendo-Magazine, pour mon plus grand plaisir... en espérant qu’il soit partagé !

Bohémond Delsaut

Né en 1998, Bohémond Delsaut est issu d’une famille non-musicienne. C’est par la fanfare de son village qu’il découvre la musique, et plus particulièrement la clarinette. Il en débute l'apprentissage en 2006 aux côtés de Walter Meneghello, Diego Delporte et Valérie Sauvage à l’Académie de Musique, de Danse et des Arts de la Parole de Ath. Après des masterclasses avec Jean-Luc et Giovanni Votano, il décide de les rejoindre à l’Institut de Musique et de Pédagogie de Namur en 2016. En parallèle, il entame en 2018, pour une durée d'un an, des cours par correspondance avec le romancier à succès Eric-Emmanuel Schmitt via le site « The Artist Academy ». La même année, il enregistre avec l’IMEP Namur Clarinet Choir et les solistes Calogero Palermo (Concertgebouw d' Amsterdam), Philippe Cuper (Orchestre de l’Opéra National de Paris) et Jean-Luc Votano (Orchestre Philharmonique Royal de Liège) un CD consacré à des transcriptions de grands airs de l’opéra italien. Bohémond Delsaut reste très actif dans les fanfares de sa région, y donnant des cours depuis 2017 et participant aux événements importants. Amateur de langues, il s’initie à l’italien fin 2018. Passionné d’écriture et de musique, il s’engage en 2019, avec les Reporters de l'IMEP, dans la rédaction de commentaires critiques pour Crescendo-Magazine.

Paul-André Demierre

Né à Fribourg en mars 1951, il a été élève des conservatoires de Fribourg et de Genève pour le piano, les branches théoriques et l'orchestration, avant d'entrer au Conservatorio "Giuseppe Verdi" de Milan dans la classe de direction d'orchestre orientée vers le théâtre lyrique. Docteur-ès-lettres de l'Université de Fribourg en section musicologie, il a consacré son mémoire de licence et sa thèse à Gioacchino Rossini. A partir de septembre 1991, il est producteur à la Radio Suisse Romande Espace 2, notamment des émissions Vocalises, Avant-Scène  et A l'Opéra. Son dernier ouvrage, Les opéras napolitains de Rossini, aux Editions Papillon a été très remarqué par la critique. 

Ayrton DesimpelaerePhoto ADS
Chef d’orchestre, pianiste et musicologue, Ayrton Desimpelaere rejoint l’équipe Crescendo en août 2012. Durant ses études à Paris, Bruxelles et Mons, il s’engage volontiers dans différentes productions à travers l’Europe. Il est ainsi invité par l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, différentes formations chorales et suit de nombreuses master-classes à travers le monde lui permettant quelques belles rencontres : Christoph Eschenbach, Valery Gergiev, Emanuelle Haïm, Daniel Gazon, Mikhaïl Faerman, Jean-Claude Vanden Eynden, Sasha Mäkilä, Frank Stroëbel, Romolo Gessi… Il est le fondateur de deux orchestres, d’un chœur professionnel tandis qu’il est le directeur du stage annuel de chant choral de Loos (France) et de son chœur permanent. Du baroque à nos jours, il prend part à différentes créations de Michel Gonneville, Olivier Penard, Gwenaël Grisi… Régulièrement invité par des festivals (Kidzic, Est-Ouest, Gergiev Mikkeli Festival, Courants-d’airs, Ars Musica, Les Ballades musicales à Rixensart, Lyrics de Leers…), Ayrton apprécie aussi l’écriture en se plaisant à entendre les personnalités du monde musical et leur expérience. Le rôle de critique musical, enrichissant tant sur le plan musical et théorique que par les opportunités de rencontres et d’échanges avec de grandes personnalités du monde musical, lui permet comme à l’orchestre, de s’exprimer librement.

Pierre Fontenelle 

Violoncelle-solo de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège, Pierre Fontenelle est un jeune musicien belgo-américain au parcours atypique.  À 11 ans, avec un violoncelle de location et une connexion Internet, il se lance en autodidacte et réalise rapidement qu’il aime jouer avec les autres. 

Deux ans plus tard, sa famille quitte Seattle (USA) pour le Grand-Duché de Luxembourg où il intègre le Conservatoire et, à 16 ans, il rejoint l’IMEP (Namur) comme « Jeune talent ».  Féru de masterclasses, il participe à diverses académies et travaille avec Frans Helmerson, Jérôme Pernoo, Gary Hoffman, Marie Hallynck, le Quatuor Danel,… 

Son goût pour le métier de musicien d’orchestre le mène à intégrer l’Opéra Royal de Wallonie-Liège comme violoncelle solo en août 2019, devenant ainsi le plus jeune musicien permanent de l’orchestre. Auparavant, il avait été stagiaire de l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg et avait collaboré avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. 

Titulaire désormais d’un Master avec la plus grande distinction à l’IMEP et du Diplôme de Concert du Conservatoire de Luxembourg-ville remporté à l’unanimité et avec les félicitations du jury, Pierre est aujourd’hui assistant de la classe de violoncelle à l’IMEP.
Il a joué en soliste avec la Musique Militaire Grand-Ducale, Musique Royale des Guides, Friedrich-Spee Chor, le CIMI (Liège), et fréquenté maintes salles et festivals (Belgium Cello Society, Festivals de Wallonie, Chapelle Musicale Reine Élisabeth, Festival Musicorum,…). En décembre 2018, il était invité à participer au traditionnel Concert de Noël au Palais Royal, en partenariat avec la Monnaie et la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.

Premier Prix et Prix Feldbusch au Concours International de Violoncelle Edmond Baert en 2019, il est finaliste cette année du Concours Breughel et de la Classic Academy organisée par l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (épreuves suspendues par la pandémie). Pierre bénéficie de la Bourse Cécile Leleux. Passionné aussi de composition, de musiques populaires et contemporaines, il a créé avec l’accordéoniste Cristian Perciun le Duo Made in Belgium qui a reçu le Premier Prix en musique de chambre au Concours International Accordé’Opale (France) et s’est produit à travers le monde, dont une tournée en Chine à l’été 2019 (Taiwan et Shanghaï). Et quand Cristian Peciun fait d’autres choix de vie, c’est avec l’accordéoniste luxembourgeois Frin Wolter que le duo se reconstitue sous le nom de Duo Kiasma.

Stéphane Gilbart

Belge résidant au Grand-Duché de Luxembourg, il a été professeur à l’Ecole Européenne de Luxembourg (une école publique intergouvernementale pour les enfants de fonctionnaires européens, c’est-à-dire un travail de collaboration étroite avec des collègues et des élèves des 28 pays de l’Union Européenne). Depuis vingt-cinq ans, il est critique théâtral et d’opéra au quotidien « Luxemburger Wort ». Il collabore aussi régulièrement à d’autres publications. Sur les « réseaux sociaux », il a ouvert une page de critique professionnelle : « Journal de bord (de scène) », www.facebook.com/stephane.gilbart. Il est également conseiller pour la programmation au Grand Théâtre de Luxembourg dont il écrit la brochure de saison. Il y anime des débats et des « présentations au public » d’opéras et de pièces de théâtre. Il a aussi collaboré à des programmes de développement du public au Centre Dramatique National de Thionville en France. Toutes ces activités ont répondu et répondent à une motivation constante : défendre, illustrer, transmettre une culture vivante qui peut nous aider à mieux ressentir et à mieux comprendre le monde et nous-mêmes, en toute convivialité. Cette culture-là est partage.

Clara Inglese, soprano d’origine belgo-italienne, se consacre au chant dès l’âge de 16 ans. Elle obtient d'abord un Master en langues et littératures romanes à l'UCL puis entame un Master en chant au Conservatoire Royal de Bruxelles, qu'elle finalise à l'IMEP avec la plus grande distinction. Elle se perfectionne en Italie, à l'Accademia Nazionale Santa Cecilia, dans le répertoire de l'opéra. Elle se distingue cependant par sa polyvalenc, qui la porte à la rencontre de registres musicaux variés, tels que l'art de la mélodie et la musique contemporaine. Elle a participé à ce titre à bon nombre de créations dont Verlaine au secret, un opéra de chambre d'Adrien Tsilogiannis, dans le cadre de « Mons 2015, capitale européenne de la culture », dans le rôle de La Poésie. Son premier disque, Ophelia, Songs of Exile, est paru chez Cypres en mars 2019 et a été accueilli par la presse nationale et internationale. Depuis 2014, elle participe activement au développement de l'Association Lettres en Voix (www.lettresenvoix.org) et participe à la coordination de la Journée Mondiale de la Voix en Belgique. Clara Inglese est professeur d'orthophonie et de méthodologie du chant à ARTS²-Conservatoire Royal de Mons. Plus d'infos :  www.clarainglese.com.

Jean Lacroix

Né à La Hulpe en 1946, Jean Lacroix a mené deux carrières professionnelles distinctes. La première s’est déroulée dans le contexte social, avant un changement d’orientation. Il a travaillé alors pendant près de vingt ans en qualité de Directeur du Centre Culturel de Waterloo. Organisateur et programmateur de concerts classiques pendant plus de quinze ans dans la même localité, il a aussi créé et guidé de nombreux voyages musicaux et littéraires à travers toute l’Europe.

Jean Lacroix a publié une trentaine d’ouvrages dans les domaines suivants : essai, critique littéraire, biographie, anthologie, catalogue d’exposition, poésie, théâtre, récit… Il est notamment l’auteur de cinq ouvrages consacrés à Victor Hugo en Belgique. Plusieurs de ses livres sont dédiés à la musique : pièces de théâtre autour de Schubert, Mendelssohn et Goethe, Tchaïkowski et Rachmaninov ou Richard Wagner, récit autour de la relation entre George Sand et Chopin, un Journal de Bayreuth consacré à Wagner, un court essai sur Bruckner Il est aussi l’auteur d’un ouvrage retraçant "Quarante ans d’aventure musicale en Belgique 1965-2005" et de centaines d’articles de critique littéraire et musicale (CD, DVD et livres). Depuis de nombreuses années, il est le chroniqueur musical de la Revue Générale, la plus ancienne revue belge. On retrouve sa signature dans des publications comme Septentrion, Présence de l’orgue, La Renaissance de l’orgue, Le Non-dit, etc. Il publie aussi régulièrement des critiques de disques et de DVD sur internet pour le blog culturel LIVRaisons. Il est membre de l’Union de la Presse Musicale Belge et de l’Association des Journalistes de la Presse Belge et Etrangère.

Jean Lacroix a été commissaire de plusieurs expositions de prestige consacrées en Belgique à Victor Hugo, en 2002, 2011 et 2015, et aussi pour les 75 ans de l’Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique organisée à la Bibliothèque Royale de Bruxelles en 1995 (en collaboration avec Jacques Detemmerman). Il a aussi préparé, toujours en qualité de commissaire, le dossier pour la candidature de l’artiste-peintre Yves Bosquet à la Biennale de Venise de 2014, projet auquel a participé le compositeur Benoît Mernier.

Jean Lacroix a été fait citoyen d’honneur des communes italiennes de Vérone et d’Arcole en 1998, pour services internationaux rendus à la culture francophone.

Patrice Lieberman

Sa mère facétieuse lui ayant demandé quel instrument il aurait aimé apprendre, Patrice Lieberman indique sa préférence pour le violon, ce qui lui vaut d'apprendre le piano dès l'âge de sept ans. Après un bref passage par le Conservatoire d'Anvers à l'issue de ses études secondaires, il poursuit des études de musicologie et de philologie slave à l'Université Libre de Bruxelles. Il se perfectionne encore dans ces deux domaines à l'étranger (notamment à l'Université de Pennsylvanie et à Yale). Le hasard fait qu'il trouve ensuite à s'employer dans le secteur de la traduction et de l'interprétation.  Très déçu de ne pouvoir donner libre cours à ses penchants pour la critique musicale, il attend patiemment son heure en se demandant si elle viendra jamais. Une rencontre fortuite avec la rédactrice en chef de The Bulletin fait qu'il rejoint l'équipe rédactionnelle de l'hebdomadaire anglophone bruxellois en 1994 et y assure la rubrique « musique classique » pendant près de vingt ans, jusqu'à la disparition de celui-ci, victime de la crise, de la chute des revenus publicitaires et de la montée d'internet. En attendant mieux, des publications occasionnelles lui permettent de ne pas entièrement perdre la main. Heureusement, Crescendo l'accueille en son sein en 2014, ce qui le réjouit fort.

 

ERNA2

Erna  Metdepenninghen  est née à Gand (Gent) en 1942 et tout, dans son environnement familial, la prédisposait à s’orienter vers les milieux lyriques. Dès 1964, elle fondait avec Gérard Mortier l’association “Jeugd Opera” qui militait pour une revalorisation de la dimension artistique de l’opéra. Elle a multiplié les collaborations avec la BRT puis la VRT (pendant néerlandophone de la RTB puis RTBF)  : programmes d’opéra, diffusions en direct depuis la Monnaie ou le Vlaamse Opera (Gand et Anvers), programmes culturels tels Kunstberg, Ramblas et Babel. Elle fut membre du jury dès le premier Concours Régine Crespin à Paris et prit place dans le jury de la presse de l’ «  Internationaal  Vocalistenconcours  » de ‘s Hertogenbosch. Jusqu’en 2005, elle était critique musical en titre pour le quotidien «  De Standaard  » et elle poursuit actuellement ses collaborations avec des revues spécialisées: Crescendo, Scherzo (Espagne), Opera (Londres), Luister (Pays Bas).

Victoria Okada

Ancienne pianiste (Premier Prix dans une université de musique au Japon), Docteure en musicologie-Histoire de la musique à la Sorbonne, elle collabore avec différents medias spécialisés depuis 2005. Ses domaines de prédilection ? Musique de chambre, piano, œuvres rares et opéras français oubliés ou méconnus. Traductrice confirmée, elle publie entre autres la version japonaise d’ouvrages musicaux de la collection « Que Sais-je ? » (Tokyo, Hakusuisha). Récemment, elle a participé au catalogue d’exposition Fendre l’Air - Art du bambou au Japon (Musée du Quai Branly, 27 novembre 2018 - 7 avril 2019) et assuré la traduction française des textes scientifiques en japonais pour Edition Skira. Elle est membre du bureau de l’association Presse Musicale Internationale, de l’Association professionnelle de Théâtre, Musique et Danse, et de l’Association des traducteurs littéraires de France.

 Bénédicte Palaux Simonnet

Initiée à la musique par le chant des merles noirs, grives, tourterelles, rossignols et fauvettes de sa forêt natale, Bénédicte Palaux Simonnet suit des études littéraires classiques et pratique la musique vocale (chant lyrique), la musique ancienne et la musique de chambre au conservatoire. Au terme de ses études universitaires qui la conduisent à exercer la profession d'avocat, Bénédicte Palaux Simonnet, descendante d'Adolphe Nourrit, se tourne parallèlement vers la musique puis vers la musicologie avec une prédilection pour l'art du bel canto et les œuvres instrumentales ou vocales des XIXe et XXe siècles. Collaboratrice de plusieurs revues musicales, elle organise également de nombreux récitals et concerts en divers lieux d’Île-de-France, promouvant ainsi de jeunes artistes talentueux. Son livre sur Paul Dukas (Editions Papillon, 2001) a reçu une critique unanimement enthousiaste en France et à l'étranger. Actuellement, Bénédicte Palaux Simonnet prépare à nouveau un ouvrage sur la musique française du XIXe siècle.

Carlo Schreiber 

Carlo Schreiber est né à Anvers en 1950. Passionné de musique depuis son plus jeune âge, il a organisé pendant une trentaine d'années des concerts prestigieux avec des célébrités. Sa grande fierté est d'avoir créé parallèlement une série de concerts où il a lancé des jeunes artistes internationaux qu'il a découvert au tout début de leur carrière. Il a été co-fondateur de plusieurs festivals de musique, rédacteur d'un magazine.

Grand voyageur, il parle 9 langues ce qui lui permet de communiquer facilement. Il est installé à présent dans le Sud de la France, où il jouit d'une semi-retraite très active. Il donne des conférences, est conseiller artistique de plusieurs festivals de musique, et écrit des articles pour plusieurs magazines.

Gabriele Slizyte

Lauréate du Molière 2018 du meilleur spectacle musical avec l'Histoire du Soldat de Stravinsky/Ramuz, Gabriele Slizyte varie depuis plusieurs années les activités de musicologue, de journaliste et de violoniste. Membre de la Presse musicale internationale et correspondante du magazine lituanien Muzikos barai (« Music fields ») depuis 2013, Gabriele a rejoint l'équipe rédactionnelle de  Crescendo Magazine en 2019. 

Titulaire d'un Master Recherche de Musicologie à l'Université de Paris-Sorbonne, Gabriele étudie actuellement la musicologie (histoire de la musique et métiers de la culture musicale) au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Ses recherches touchent des sphères aussi variées que l'histoire du genre et des femmes, les politiques culturelles de la France aux États-Unis, l'organisation des tournées à l'étranger et le management. G. Slizyte a déjà eu l'occasion de présenter ses travaux dans des colloques à Paris, à Leipzig et tout récemment à l'Université de Bangor (Royaume-Uni) dans le cadre du Second International Conference on Women's Work in Music. Elle est également invitée à la Global Conference on Women and Gender 2020 à Newport, États-Unis. En 2018 elle a également effectué un voyage de recherche aux États-Unis et travaillé dans les archives de la Carnegie Hall et de l'International Piano Archives at Maryland.

Ayant obtenu le Diplôme national supérieur professionnel de musicien (DNSPM) en 2017, Gabriele Slizyte est également violoniste et se produit régulièrement sur scène avec divers orchestres en France et à l'étranger (Chine, Émirats arabes unis, Allemagne, etc.) sous la direction de Paavo Järvi, François-Xavier Roth, Fabien Gabel ou encore Jean-Claude Casadesus. Gabriele Slizyte a obtenu le Prix Monique Rollin de Musicologie 2018 de la Fondation de France et bénéficie de l'aide de la Fondation Nguyen Thien Dao.

Christophe Steyne 

Cadre de l’Éducation Nationale (France), Président-fondateur du Photo-Club de Lille (2002-2005).  Collectionneur discophile, particulièrement attaché à la musique ancienne (médiévale, Renaissance, baroque), à l’orgue, et au répertoire symphonique.

Il s’intéresse à l’histoire de la direction d’orchestre, au style interprétatif, notamment dans les enregistrements des années 1950-1960. Ainsi qu’à l’architecture des œuvres et leur réseau de signification.

 

Michel Tibbaut

Mes parents qui chantaient en excellents amateurs des airs de variétés, d’opéras et d'opérettes, m’ont offert à la Saint-Nicolas, vers l’âge de six ans, un petit phonographe-jouet dont je suis devenu fou, avec, parmi quelques disques 78 tours 17 cm, Le Petit Renne au nez rouge (Johnny Marks) ; la première chose que je leur ai demandée est « comment pouvait-on installer chanteuse et musiciens dans un objet aussi plat ? » Je n’ai évidemment pas reçu de réponse à ce moment-là… Ayant vite fait rendre l’âme à ce pauvre appareil, j’ai reçu successivement deux vrais phonographes-valise avec des piles de 78 tours de musiques de toutes sortes provenant de salles de vente : ce n’étaient pas les chanteurs, mais bien leurs accompagnements orchestraux qui me fascinaient. Et dès que mon père m’a fait découvrir le Boléro de Ravel, le virus de la passion pour la musique « classique » et autre, essentiellement orchestrale, m’a définitivement contaminé… Études à l’Académie de Musique à Gilly ; études d’Ingénieur civil en électroacoustique à l’Université de Liège (pour continuer le lien avec la musique) ; travail à la RTBF-Liège combiné à des études au Conservatoire Royal de Musique de Liège, Premiers Prix de solfège supérieur, harmonie, analyse musicale et histoire de la musique. Cette passion est demeurée intacte au fil des ans !

Thomas Vergracht

Enseignant, musicologue et critique musical, Thomas Vergracht a étudié à l'Université Paris IV Sorbonne ainsi qu'au CRR d'Aubervilliers-la-Courneuve dans les classes d'Histoire de la Musique et d’Écriture. Il collabore en 2016 au magazine Diapason à propos d'un long dossier sur la musique minimaliste américaine, et il a animé plusieurs conférences (en France et à l'étranger) autour de compositeurs aussi divers que Nico Muhly, Bryce Dessner, Caroline Shaw, Karol Beffa ou Pascal Zavaro. Chroniqueur pour ResMusica et Crescendo Magazine, il vient en parallèle de lancer sur soundcloud "Œuvre sur écoute", un podcast original en forme de "making-off" de la création contemporaine. Depuis septembre 2019, il anime en alternance l'émission "Carrefour de la Création" sur France Musique.

Bernard Vincken 

Né à Bruxelles, j’habite dans le sud du Grand-Duché de Luxembourg et exerce, en libéral, la profession de psychologue. J’ai deux filles (l’une psychologue, l’autre médiatrice culturelle - l’éternelle histoire de la pomme et de l’arbre…) et une petite-fille -à sept ans, on ne sait pas encore à quoi elle se destine.  J’accroche à la musique à l’adolescence : les vinyles de rock progressif d’abord, les concerts de new wave ensuite et je me fais la plume dans le journal du cercle universitaire, chroniquant concerts et disques new wave, avec sans doute plus d’enthousiasme que de légitimité. A cela s’ajoute l’expérience, attachante, des radios libres (Radio Capitale, SIS, Radio Iris…) au tournant des années 1980, qui conforte l’enthousiasme et se rit de la légalité. Plus institutionnelle est ma participation de quelques années au conseil d’administration des Halles de Schaerbeek, au moment historique de sa (monumentale) rénovation, mi-1990.

En 2007, je rejoins la rédaction du trimestriel papier Prog-résiste, consacré aux musiques progressives : dix ans de chroniques (albums et concerts), d’interviews, de dossiers thématiques. Avec un concept, un partenariat et un lieu nouveaux, j’organise dès 2013, avec une équipe de bénévoles, Les Intemporelles, Slow Music Festival (anciennement Festival Prog-résiste) à Soignies et tente (mettre sur pied des projets implique de se louper parfois) une première édition, à l’automne 2019, de A Question Of Wave, Post-Punk Festival à Antoing. 

Depuis 2019, je collabore, sous le pseudonyme d’Auguste, à la page Prog censor (www.facebook.com/progcensor) dont le credo est simplissime autant qu’ambitieux : publier chaque jour la chronique d’un nouvel album de musique progressive. En 2020, je prépare une série de podcasts, chacun consacré à un album des vagues cold et new du tournant des années 1970/1980.  Aborder le rock sous sa bannière progressive mène inévitablement au monde classique : ses musiciens sont plus souvent formés au conservatoire, certains parmi eux cèdent à des tentations symphoniques plus ou moins heureuses, d’autres, dans l’Allemagne des années 1970, s’inspirent directement des enseignements de Karlheinz Stockhausen.

Dès les années 2010, l’accroche aux musiques nouvelles opère : je participe aux formations de la Cité de la Musique à Paris (Collège de la Musique Contemporaine, Minimalisme vs. Sérialisme) et réoriente mon appétit de musique vivante vers la Philharmonie de Luxembourg (Musique d’Aujourd’hui ou Rainy Days), ou le festival Donaueschinger Musiktage dans son écrin de la Forêt Noire, sans m’interdire des échappées à la Philharmonie de Paris ou à Bozar. Et bien sûr, la plume (maintenant clavier) n’étant jamais loin de l’oreille, j’écris, depuis 2017, des revues de disques pour Clic Musique !, magazine papier et site internet (www.clicmusique.com), consacrées aux parutions (nouveautés ou rééditions) en matière de musique contemporaine. Depuis 2019, me voilà chez Crescendo, à rendre compte de concerts de musiques nouvelles.

  • Collaborations occasionnelles  : 

Jean-Baptiste Baronian
Bien que je sois écrivain, bien que je pratique la littérature, je place la musique au tout premier rang des disciplines artistiques car elle défie le temps et parce qu’elle est, par essence, mystérieuse. Depuis ma lointaine enfance, elle m’obsède. Je veux dire par là  qu’elle est obsédante et qu’elle ne me quitte jamais. Il y a des oeuvres que j’ai écoutées cent fois, deux cents fois, cinq cents fois, telle La Mer de Claude Debussy, et que je n’arrête pas de découvrir. Si la musique me passionne tant, c’est parce qu’elle est précisément une perpétuelle découverte.

Né à Anvers en 1942 dans une famille arménienne, docteur en droit de l’UCL, Jean-Baptiste Baronian entre aux éditions Marabout en 1970 et en assure la direction littéraire jusqu’en 1977. Il travaille ensuite pour diverses maisons d’édition: Le Livre de Poche, Le Masque, Néo, 10-18, Le Fleuve noir, qu’il dirige à Paris durant plus de quatre ans, Omnibus… Il écrit d’innombrables articles de critique littéraire dans la presse, notamment Le Magazine littéraire et Le Vif/L’Express. Il est l’auteur à ce jour d’une soixantaine de livres: romans, recueils de contes, essais, biographies (dont celles de Baudelaire, de Verlaine et de Rimbaud dans la collection «Folio» de Gallimard), anthologies, albums pour enfants… Son tout dernier roman, L’Enfer d’une saison, où il met en scène Rimbaud à Bruxelles en juillet 1873, est paru aux Editions de Fallois. Il se déclare volontiers bibliophile, œnophile et mélomane, est le président de l’association internationale «Les Amis de Georges Simenon» et, depuis octobre 2002, membre de l’Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

Deborah Danblon

Depuis qu'elle est toute petite Deborah aime lire des livres en écoutant de la musique. Maintenant qu'elle est plus grande, elle aime toujours autant l'un et l'autre. Comme animatrice et comme librairie, elle s'est même spécialisée en littérature pour la jeunesse. Alors, depuis, pour avoir une excuse de continuer à dévorer toutes ces merveilles sans qu'on la traite de petite fille attardée, elle les chronique pour plusieurs revues et même pour la radio.

 

 

Michel Lambert a brillamment mené sa formation professionnelle à l'accordéon et au piano, doublée d'une formation complète en analyse musicale au cours de laquelle il a eu l'occasion de prendre part à des recherches et des cycles de conférences. Y culmine la participation de son maître, André Finck, au séminaire consacré à Johann Strauss pour le centième anniversaire de sa mort au Conservatoire de Vienne (1999). Depuis 2007, il se produit avec plusieurs ensembles dont Il Solisti Del Vento avec qui il participe aux productions de Der Fliegende Hollander et De Markies van Carabas en tournées en Flandre, aux Pays-Bas et à Berlin. On lui doit la bande originale de L'illusion comique de Corneille pour la Comédie Française et celle du film La mort d'Ippu avec Harvey Keitel et Gérard Depardieu. Michel enseigne l'analyse musicale, l'accordéon, anime des ateliers de formation d'oreille, de rythme, de musique kletzmer. Il est aussi professeur invité au Collège Belgique et il est, depuis décembre 2020, titulaire d'un Doctorat qui l'a plongé dans les dernières sonates pour piano de J. Haydn.

Aline MassetAline Masset, reporter de l'IMEPNée à Liège à la fin de l'année 1999, c'est à l'âge de six ans qu'Aline s'est tournée vers le violoncelle. Élève de Marine Horbaczewski, puis de Laurent Chantraine à l’Académie de Seraing, elle a intégré en 2013 le Conservatoire Royal de Liège, et y a suivi des cours de solfège, de musique de chambre et d'écriture. Depuis septembre 2016, elle étudie à l'Imep où elle est actuellement en deuxième année de bachelier dans la classe d'Éric Chardon. Elle a notamment eu l'occasion de participer à différents projets au sein de l'Orchestre National de Belgique (2014) et de l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (2017), et de jouer à plusieurs reprises en soliste avec l'orchestre universitaire de Liège (CIMI). Parallèlement à cela, elle s'intéresse aux langues anciennes, à la littérature et à l'écriture.

Bernard Postiau
Crescendo, numéro d’octobre-novembre 1996. Tout nouveau venu dans l’équipe, j’y faisais mes -presque- premières armes en me soumettant de bonne grâce au même exercice qu’aujourd’hui. J’y écrivais  : «  c’est par pur plaisir -et avec quelque appréhension  !- que je m’adonne à cet exercice périlleux qu’est la critique discographique. Plaisir d’écrire sûrement mais, plus encore, plaisir de communiquer une passion, de faire part de mes coups de coeur, de mes déceptions. Ce que je recherche dans une interprétation, ce sont avant tout l’émotion, le naturel, l’absence de tout artifice [...]. J’avouerai mon enthousiasme de longue date pour les enregistrements qui sont l’histoire de l’interprétation, ces disques de cire, heureusement reportés en cd, qui, en trois minutes, vous portent directement au paradis.  »
Depuis lors, plus de 20 ans se sont écoulés et mon credo est resté inchangé. Mais quelle aventure! Surtout, que de beaux moments vécus, que de souvenirs inoubliables ! Que d’angoisses aussi de ne pas « être dans les temps », de laisser passer les coquilles, de n’avoir « rien à dire » ! Mais, à chaque fois, ces craintes ont disparu comme par enchantement devant le plaisir toujours renouvelé de peaufiner critiques de disques ou de concerts, écoutes comparées, discographies, chroniques, interviews... Et puis, il y a euces fameux dossiers, sur des sujets aussi divers que Don Giovanni, Offenbach, la musique de chambre de Schumann, les opéras de Richard Strauss, les symphonies de Chostakovitch, Toscanini ou Oistrakh, les grands chefs ou les grands pianistes, des exercices qui, toujours, intimident par l’engagement et le travail de recherche qu’ils exigent mais qui, en fin de compte, se révèlent à chaque fois si gratifiants. Que l’aventure continue !

francois

François Hanse
Etudiant à l’Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP) de Namur, je suis l’option « Informatique Musicale ». Lorsque celle-ci a été mise sur pied, je n’ai pas hésité puisque la section vise à former des musiciens à la composition destinée à l’audiovisuel. A l’âge de 9 ans, j'ai pratiqué le piano et me suis passionné pour le monde musical, et j'ai été séduit tant par la musique classique que par le jazz. J'ai alors suivi des cours de solfège et de clarinette à l’Académie de Nivelles, ma ville d’origine. Dans le même temps, je composais mes propres mélodies, conquis par le compositeur de la musique du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Yann Tiersen qui m'a insuffle l’envie de créer des musiques pour les films et les images. Je collabore avec des troupes de théâtre et des asbl pour lesquelles je conçois des bandes originales. Je continue ainsi mon apprentissage pour devenir un professionnel de la musique. Et c’est dans un esprit de découverte et de curiosité que j'entame ma collaboration avec le magazine Crescendo en tant que Reporter de l’IMEP.

 

Jean-Pierre Saussus est né à St-Mard, en gaume, en 1951. Il effectue ses premières années de solfège, piano et orgue au collège St-Joseph de Virton avec Antoine Toulmonde et Camille Bodson qui lui transmettent le virus du chant choral. Il poursuit des études de pédagogie musicale à l’IMEP mais également de philosophie et théologie. Il s’est perfectionné en direction chorale avec Timothy Brown (GB).  Il enseigne durant sa carrière la pédagogie musicale aux futurs instituteurs (trices) de la Haute Ecole HENALLUX.  Parallèlement, il fonde et dirige des choeurs d’enfants durant 40 années, dont La Choraline devenue par la suite le Chœur des Jeunes de la Monnaie. Fan des chœurs de garçons anglais, il crée le chœur à 4 v.m. des Petits Chanteurs de Namur et le chœur scolaire Les Chanteurs Champions avec lesquels il crée le conte musical composé par le pianiste Bernard Goblet, Le dormambule.  Il a, très approximativement, 140 concerts au compteur.  Organiste liturgique, il a été titulaire de l’orgue Schyven de la paroisse St-Joseph de Namur durant plus de 25 années.  Jeune retraité, il reste passionné par la volonté de transmettre la magie de la musique dite « classique ». Il s’est recyclé dans la radio en réalisant et animant l’émission Tutti Crescendo sur Equinoxe Namur, la radio découverte. Il se passionne pour l’enregistrement de Cartes Blanches dans lesquelles des personnalités musiciennes ou mélomanes sont invitées à venir exprimer leurs coups de c(h)oeurs. www.musiquesenpartage.be     

  • Les reporters de l'IMEP (2021/2022) 

Lea Diadori 

Née au mois de mai de l’année 2000, je commence mon parcours musical à l’âge de sept ans, au Conservatoire de Charleroi. Au moment de choisir mon instrument, je tombe amoureuse de  la harpe. Quelques semaines plus tard, on me fait à tout hasard essayer le cor… et là, c’est un double grand amour qui commence. Je m’épanouis à travers ces deux instruments jusqu’à mes dix ans… puis je dois, à contre-cœur, arrêter complètement la musique pendant quelques années.

À l’âge de seize ans, je décide de recommencer l’apprentissage du cor, en repartant de rien,
dans le même établissement et avec le même professeur, Christian Durieux. Animée depuis que je suis petite par la profonde envie de faire de cet art mon métier, et soutenue de manière remarquable par mon professeur, je suis admise à l’Institut supérieur royal de Musique et de Pédagogie de Namur, dans la classe de Nico De Marchi, en 2019.

Passionnée par la musique sous toutes ses formes, par la composition, par la peinture, par la lecture, par l’écriture, par les langues et par la nature, un peu rêveuse mais sérieuse et
heureuse dans ce que je fais, je suis ravie de pouvoir mettre ma plume au service de la revue Crescendo depuis décembre 2021.

Thimothée Grandjean

Né à Verviers en septembre 2002, c’est vers l’âge de 7 ans qu’il commence la percussion chez Albert Terf avant de poursuivre avec Olivier Lodomez. Après 10 années passées à l’Académie de Malmedy, il en sort avec plusieurs diplômes, médailles et prix, dont le Prix Warsage récompensant le meilleur élève sortant de l’Académie. Il sera notamment primé en percussion, au piano mais également en histoire de la musique, en musique de chambre ou encore en écriture.
Il intègre en septembre 2020 l’Institut Royal Supérieur de Musique et de Pédagogie pour la percussion auprès de Jessica Ryckewaert, Bernard Grodos et Achim Bill, ainsi que la direction d’orchestre auprès d’Ayrton Desimpelaere.

En 2014, il a participé au Concours Sonatina, où il s’est hissé en finale pour terminer avec
89,25%.

Pendant de nombreuses années, il a été membre de la Royale Harmonie la Fraternité de Malmedy et du Symphonischen Blasorchesters der belgischen Eifel. Il a également l'opportunité de participer à de nombreux projets, que ce soit en Belgique ou à l’étranger et renforce régulièrement des harmonies de sa région. Sa passion pour la musique et son large répertoire le poussent à devenir Reporter de l’IMEP pour Crescendo Magazine.

Alex Quitin

Né à Liège en 2002, j’intègre l’académie de Chênée dès mon plus jeune âge. J’y ai suivi (entre autres) des cours de percussions avec Daniel Bodarwé, de formation musicale avec Rabiha Sahli et de piano avec Grégory Lacomble. En septembre 2020, j’ai fait mon entrée à l’Institut Royal Supérieur de Musique et de Pédagogie de Namur, en option percussions, pour suivre les cours de Jessica Ryckewaert, Bernard Grodos et Achim Bill. En avril 2021, j’ai participé avec succès à mon premier concours de marimba (le Concours Musicalions) et j’y ai obtenu le second prix dans la catégorie “ Advanced ”. Durant les mois d’août et de septembre 2022, j’ai participé à la Ludwig Albert Academy au Portugal, où j’ai pu profiter de l’enseignement de Ludwig Albert, Filippo Lattanzi, Rodrigo Marques, Joy Yung-Ping Liu, Foo Pui Yee et Astrid Espinosa Bordón. J’ai pu aussi suivre une leçon avec Adélaïde Ferrière dans ses locaux à Paris. 


Parallèlement à mes études, je m’implique dans de nombreux projets musicaux comme l’asbl Honypop dans laquelle j’occupe le poste de responsable des musiciens depuis août 2021. Mes temps libres, je les passe à lire de nombreux livres de genres très différents et à me documenter sur le plus de sujets possibles, principalement orientés sur le monde musical. C’est donc tout à fait naturellement que j’ai postulé pour devenir Reporter de l’IMEP. Et c’est avec un grand plaisir que je vous partagerai ma passion pour la musique à travers mes articles.

  • Ils nous ont quittés : 

Dominique Lawalrée (1954-2019)

Dominique a poussé son premier cri à Auderghem le 18 octobre 1954. La musique est sa langue maternelle. En tant que pédagogue, on le retrouve au Collège St-Michel à Bruxelles, à la faculté de musicologie de l'UCL et à la haute école Leonardo Da Vinci à Nivelles et à Louvain-la-Neuve. Pendant 18 ans, il a été inspecteur d’éducation musicale. En tant que compositeur, il a écrit plus de 450 oeuvres, documentées sur 27 albums qui ont fait l'objet d'articles divers ainsi que d'émissions de radio et de télévision. Un mémoire universitaire lui a été consacré et son nom figure dans plusieurs livres et dictionnaires.  Sa musique pour le film Khaddak”a obtenu un Lion d’or du futur à Venise en 2006. En tant que concertiste, il a donné plus de 200 concerts de ses oeuvres dans une dizaine de pays. Musicien d'église, on le retrouve à Rixensart, Auderghem, Etterbeek et Ittre. Il est également l’initiateur du Festival de Musiques Liturgiques. Musicologue, il donne de nombreuses conférences et a publié divers ouvrages dont Documenta Belgicae (1983), Taciturne, journal d’une composition (1985), La musique sacrée (avec Dominique Collin o.p., 2010), Les Beatles : un guide pour les écouter (2014). Journaliste, il a été chroniqueur dans la revue du Palais des Beaux-arts et dans l’hebdomadaire “Dimanche”. Il produit et anime dix émissions chaque mois sur RCF Bruxelles. Claviériste, il joue dans “Blue Moon”, un duo Blues/Lounge avec la chanteuse Charline Mahy, et dans “Carrefour Leonard”, un cover band issu de “Boston Tea Party 1775” dont il est le co-fondateur avec Michel Nannan et Alain Nandrin. Il est aussi membre de “Long Haired Lady”, un trio à clavier avec Luc Henrion et Charles Loos. Il est accompagnateur occasionnel des Choeurs de Froidmont et titulaire pour les Choeurs du Petit-Ry.  Il a également été pianiste dans un restaurant étoilé de la capitale, “La Truffe Noire”, et au prestigieux hôtel “Cosmopolitan” de Contrexeville en France. Il fut aussi membre du trio “Prière Musicale”.

Frans Lemaire écrit sur la musique depuis... 65 ans. Comme critique de disques, il a collaboré de 1956 à 1981 à La Revue des disques et occasionnellement, en France, à La Revue du Son et Harmonie-Diapason. Il est l’auteur chez Fayard de quatre ouvrages d’historiographie culturelle basée sur la musique, notamment : La musique russe du XXe siècle, Le destin juif et la musique, 3000 ans d’histoire  et, en 2011, La Passion dans l’histoire et la musique, du drame chrétien au drame juif.

Bruno Peeters (1953-2019)
Né à Louvain dans une famille très mélomane. Les Cinq russes, Debussy, Fauré, Ravel, Roussel, Stravinsky, Prokofiev, Bartok, Schönberg y étaient les dieux. Je n’ai donc appris le “grand répertoire” que sur le tard, car Beethoven, Schubert, Schumann ou Brahms m’étaient inconnus. Tout comme l’opéra, très honni dans le cercle. Cette évolution "à l’envers" m’a marqué : la musique moderne primant sur la musique baroque ou romantique. C’est seul que j’ai découvert Verdi, Puccini, Wagner, Massenet, Saint-Saëns, Gounod ou Richard Strauss. L’amour de la musique française m’est cependant resté, tout comme celui de la musique russe. S’y est ajoutée la musique anglaise, d’Elgar à Tippett, fort peu connue à l’époque. Eduqué ensuite par un disquaire éclairé, je fais mes premiers pas de critique dans les années 1980 : "Philharmonia", puis "Arts-Magazine" et la revue du Palais des Beaux-Arts. En 1993 naît "Crescendo", première revue belge, et j’y ai participé immédiatement. Tout en ayant activement écrit également pour le site "Forum-Opéra" (dossiers sur l’Opéra et l’Opéra-Comique). Ayant reçu une merveilleuse éducation musicale, je veux partager mes enthousiasmes pour la musique classique, et surtout dans le domaine de l’Opéra, qui semble actuellement cristalliser l’avenir. A noter enfin une autre passion : je suis aussi critique à "Phénix", site consacré aux littératures de l’Imaginaire.

 

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