Franz Schubert, 195 ans

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Bref rappel :

Schubert naît dans une banlieue de Vienne le 31 janvier 1797 et décédera à Vienne le 19 novembre 1828.
Ses parents sont Franz Theodor Florian Schubert (1763-1830) et Maria Elisabeth Katharina Vietz (1756–1812). Il est le douzième enfant de 14 dont 5 survivent.
Son père, Franz Theodor Florian Schubert est maître d'école, sa mère, Elisabeth Vietz est cuisinière. En 1786, Schubert père est nommé instituteur à l'école paroissiale de Himmelpfortgrund.

Franz Schubert suit sa première scolarité avec son père qui lui enseigne entre autres le latin, les mathématiques et le violon. Son frère Ignaz lui donne les premiers rudiments de piano. Il est aussi pendant deux années l'élève de Michael Holzer, l'organiste de l'église de Lichtental, qui lui enseigne à jouer l'orgue, à chanter et à composer.

Le 28 mai 1808 Le « Wiener Zeitung » annonce la vacance de 2 pupitres de jeunes choristes à la chapelle impériale. Le premier octobre Schubert réussit le concours. En tant que choriste, il est interne au Stadtkonvikt à Vienne dirigé par Innozenz Lang où il suit ses études secondaires jusqu'en 1813.
Le Stadtkonvikt est une institution austère des Piaristes, congrégation religieuse vouée à l'éducation. Il a Antonio Salieri comme professeur de musique. Il participe à l'orchestre de chambre comme second puis premier violon. Il compose en cachette pour ne pas contrevenir aux choix de son père. Sa plus ancienne composition connue est la Fantaisie en sol pour piano à quatre mains, datée d'avril-mai 1810. Au collège il rencontre Joseph von Spaun, qui plus âgé de neuf ans termine ses études de droit.

Il semble qu'à l'occasion de mauvais résultats scolaires Schubert père découvre les activités de son fils. Il y aurait eu brouille puis réconciliation. Toujours est-il que Schubert peut continuer ses études musicales auprès de Salieri. Il peut entendre ses œuvres jouées par l'orchestre du collège (dirigé par Wenzel Rudiczjka, organiste de la cour)  ou le petit orchestre familial.

En 1813 il suit le stage d'instituteur à l'école de Sainte-Anne. Il obtient son certificat de sous-maître d'école à l'automne 1814. Pendant cette année il a achevé sa 1ère Symphonie en  majeur, les septième, huitième et dixième quatuors, des Lieder sur des poèmes de Matthisson, l'esquisse un opéra, et termine sa Messe en fa majeur qui est jouée le 16 octobre à l'église de Lichtental où Thérèse Gotlob qu'il pense épouser chante le soprano. Le 19 octobre, il signe Margueritte au rouet sur un poème de Goethe.

À l'automne 1814 il obtient un poste de sous-maître d'école auprès de son père. À la fin de l'année, Joseph von Spaun lui fait connaître le poète Johann Mayrhofer.

L'année 1815 est extrêmement féconde : quatre opéras, deux symphonies, deux messes, un quatuor à corde, deux sonates pour piano, des choeurs, 140 Lieder dont Le Roi des Aulnes, de nombreuses pièces pour piano.

En juin 1816 il reçoit sa première commande :  une cantate rémunérée cent florins (le double de son salaire annuel). Il fait la connaissance de Vogl, célèbre chanteur qui assurera la célébrité de ses Lieder.

En 1817 il obtient un congé d'une année. Il donne des cours de musique à Marie Esterhazy, et accompagne la famille dans son Chäteau de Zelesz en Hongrie, l'été 1818. À son retour, il refuse de reprendre son emploi de maître d'école. Il vit dans différentes chambres meublées que ses amis et son frère mettent à sa disposition à Vienne. Les commandes, l'aide de ses amis, l'édition de ses oeuvres, le mettent à l'abri du besoin.

À partir de 1819, Ignaz Sonnleithner, l'ami des musiciens, l'introduit dans la maison des sœurs Fröhlich et s'emploie à faire connaître la musique de Schubert qui gagne en notoriété dans les salons viennois où l'on organise les fameuses « Schubertiades », des soirées musicales autour de ses musiques. En 1919, il compose le quintette La Truite.

En 1820, ses opéras La Harpe enchantée et Les Frères Jumeaux sont des échecs. Il n'aura jamais de succès sur la scène lyrique.

En 1823, les premiers symptômes de la syphilis alors incurable se déclarent.
En 1824, il fait un second séjour en Hongrie chez les Esterhazy.
En 1825 il voyage  au Tyrol avec Vogl.
En 1826 il achève son Quatuor en  mineur, La Jeune fille et la mort.
Il est à Graz en 1827. Le 29 mars il participe comme porteur de torche à l'enterrement de Beethoven.

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