.Au milieu des années 1980, l’orchestre, fraîchement fondé par le couple de musiciens soviétiques Yuli et Eleonora Turovsky, invite le petit-fils de Chostakovitch pour enregistrer les concertos pour piano de son grand-père. Or, l’artiste étant retenu à l’aéroport, un certain Louis Lortie, qui se trouve alors dans les parages, se met au piano en attendant. Il est alors dans la mi-vingtaine et se distingue déjà dans de grands concours internationaux.
Louis Lortie a donc remplacé au pied levé pendant la répétition et les gars de Chandos ont dit : « Voyons, t’es qui, toi ?” Finalement, il a signé un contrat avec eux et son premier disque, c’était deux concertos de Mozart avec I Musici.
Ce sont ces deux partitions, le Concerto no 12 en la majeur, K. 414, et le Concerto no 14 en mi bémol majeur, K. 449, que le pianiste québécois a repris à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau. Pour le 40e anniversaire d’I Musici, le clin d’œil était ben le fun avoue Jean-François Rivest.