Bechstein : les éclats de l'or victorien pour son anniversaire

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LouisXV_frontCommuniqué. C. Bechstein célèbre son 160e anniversaire avec une pièce unique : un piano créé par des maîtres artisans et une équipe d’artistes en utilisant les matériaux les plus précieux, un instrument de grand luxe intégrant le savoir-faire d’un fabricant qui compte parmi les plus traditionnels mais aussi les plus modernes d’Allemagne.

Un charme royal émane de ce piano d’exception. Des bois finement sculptés et dorés à l’or fin s’allient à d’élégantes miniatures à la Watteau pour mettre en valeur un ensemble acoustique de qualité exceptionnelle. Un meuble précieux en style Louis XV habille en effet une création récente de la marque C. Bechstein : le modèle CB B 212, un demi-queue moderne, véritable merveille acoustique et technologique qui satisfait les professionnels les plus exigeants.

« Le piano doré fait revivre les heures de gloire de l’entreprise ainsi que ses contacts avec des souverains et artistes célèbres, soulignant ainsi le prestige que la marque a su retrouver » : dixit Karl Schulze, PDG de l’entreprise berlinoise C. Bechstein Pianofortefabrik AG. « Cet instrument d’exception est la réplique d’un chef-d’oeuvre créé par Carl Bechstein en personne à la demande de la maison royale d’Angleterre. Véritable sommet de créativité et de sophistication, le Bechstein doré rend hommage à ce grand seigneur de la facture de pianos. »

Le Bechstein doré est le résultat de trois années de travail – et d’un savoir-faire artisanal que peu de gens maîtrisent encore à l’heure actuelle. Les spécialistes Bechstein ont sélectionné le bois le plus précieux, avant de le conditionner et de le travailler avec soin. À partir de noyer massif, les sculpteurs ont créé des oeuvres finement agencées et richement dorées à la feuille. Quant aux peintres, ils ont mélangé leurs couleurs selon des procédés ancestraux et réalisé leurs oeuvres patiemment, couche après couche.

Le toucher de ce demi-queue est aussi luxueux que son meuble : la mécanique, parfaitement équilibrée, permet de contrôler sans effort toutes les nuances de jeu. Piano ultramoderne en habit majestueux, le Bechstein doré est un instrument sensible qui réagit à toutes les sollicitations du pianiste et lui permet de s’exprimer librement grâce au spectre sonore incroyablement coloré qui caractérise la voix Bechstein.

Des pianos à queue C. Bechstein individualisés agrémentent aujourd’hui yachts, villas de grand luxe et sieges sociaux de grandes entreprises. Avant d’être livré à son acquéreur, le Bechstein doré sera exposé dans des lieux d’exception tels que le château de Sans-Souci cher à Frédéric le Grand ou encore le palais impérial de la Cité interdite de Pékin.

Bechstein Berlin : toute une histoire

Le facteur de pianos Carl Bechstein a ouvert son atelier à Berlin en 1853 alors qu’il avait seulement vingt-sept ans. Se positionnant d’emblée au coeur de la vie culturelle de la capitale, il se lia d’amitié avec les plus grands compositeurs de son temps, les écouta attentivement et leur fournit les pianos dont ils avaient besoin pour exprimer l’idéal musical apparu au milieu du XIXe siècle — l’époque où furent créées des oeuvres pour piano encore célèbres à l’heure actuelle.

Les pianos droits et à queue de la marque C. Bechstein trônaient alors dans le salon des plus illustres pianistes et compositeurs, de sorte que le fabricant berlinois devint rapidement fournisseur officiel de plusieurs maisons royales et impériales. Carl Bechstein fournit notamment à la reine Victoria d’Angleterre un piano doré en style Louis XV agrémenté de miniatures à la Watteau.

Au XIXe siècle, il était de bon ton d’avoir un piano chez soi, de sorte que les fabricants abondaient (on en comptait alors près de trois cents rien qu’à Berlin). Mais les goûts ont changé avec le temps, avec pour résultat que seuls quelques rares marques subsistent aujourd’hui en Europe. Bechstein, pour sa part, produit à l’heure actuelle presque autant
d’instruments qu’à l’âge d’or du piano.

L’entreprise a néanmoins connu une histoire mouvementée, avec des hauts et des bas. Lorsque le maître facteur de pianos Karl Schulze a racheté l’entreprise en crise en 1986, il s’est tout d’abord efforcé de stabiliser sa situation financière et de repositionner la grande marque allemande dans le haut de gamme.

Le site de production ouvert en 1992 à Seifhennersdorf, en Saxe, fait figure de modèle au niveau mondial. Les ingénieurs, spécialistes de l’acoustique et techniciens de concert qui y travaillent utilisent des matériaux soigneusement sélectionnés et des procédés technologiques hautement sophistiqués pour améliorer sans cesse la qualité des chefs-d’oeuvre C. Bechstein.

En 2013, Bechstein souligne sa volonté de maintenir vivante la tradition héritée du fondateur de la marque : à l’aide d’une synthèse entre haute technologie et savoir-faire artisanal.

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