Franz Ignaz Beck, 230 ans

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Franz Ignaz Beck (Mannheim, 20 février 1734 - Bordeaux, 31 décembre 1809) est un compositeur allemand ayant œuvré principalement en France.

Son éducation musicale et violonistique se fait probablement sous l'autorité de son père, hautboïste, puis Franz Beck est l'élève de Johann Stamitz après l'installation de ce dernier à Mannheim.

À la suite d'un duel, qu'il pense à tort s'être achevé par la mort de son opposant, il s'éloigne de son pays d'origine. Il réside à Venise plusieurs années et y étudie vraisemblablement la composition avec Baldassare Galuppi, puis se rend à Naples.

Dès la fin des années 1750, ses symphonies sont éditées à Paris chez La Chevardière et Venier, en quatre séries de six ; l’une d’entre elles est jouée en 1757 au Concert Spirituel. Il arrive en France vers 1760, à Marseille, où un document le désigne comme étant le chef d'orchestre du Grand Théâtre. Ses œuvres y sont données pendant la saison 1760–1761.

Il s'installe ensuite à Bordeaux vers 1763. À la demande du Maréchal de Richelieu, alors Gouverneur de Guyenne en 1765, il se voit confier l’orchestre de l’Opéra des Fossés de l’Intendance avant de triompher au Grand-Théâtre de Bordeaux. Il exerce la fonction jusqu'à sa mort en 1809. En octobre 1774, il a aussi fonction d’organiste à Saint-Seurin, où ses improvisations sont très admirées.

En 1803, il est correspondant en composition pour l’Institut.

Il eut pour élèves Pierre Gaveaux, J. Feyzeau, Nicolas-Charles Bochsa et le violoniste Henri-Louis Blanchard[1].

L'œuvre de Franz Beck est dans la filiation de l'école de Mannheim. Ses compositions vont du Stabat Mater à vingt-quatre symphonies, représentatives de la période pré-classique, en passant par trois opéras et quelques autres compositions.

L'œuvre de Beck a été catalogué par Anneliese Callen.

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