Jordi Savall se plonge dans les symphonies de Schubert

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Après le projet beethovénien avec les neuf symphonies, Jordi Savall s'attaque à Schubert et à deux pages engagées du symphonisme germanique (la Symphonie n° 8 "Inachevée" et la Symphonie n° 9 "La Grande") en dirigeant Le Concert des Nations selon des critères philologiques qui rendront sûrement des œuvres aussi connues inédites pour les auditeurs d'aujourd'hui.

Avec ses deux dernières symphonies -dont la Symphonie n° 8 en si bémol, en deux mouvements, dite "inachevée"- Franz Schubert abandonne la symphonie classique et rejoint esthétiquement Beethoven dans une conception clairement romantique, loin du mouvement esthétique Sturm und Drang. La Neuvième Symphonie mérite amplement le surnom de "Grande" pour son ampleur et pour être une œuvre complexe qui synthétise le présent et le futur dans ses quatre mouvements. Elle a été créée à titre posthume en 1839, sous la direction de Felix Mendelssohn. Schubert était mort onze ans plus tôt.

 

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