Nouveautés chez Bärenreiter
Poursuite de l'édition Schubert, les "Sonata quasi una Fantasia" de Beethoven, le cycle "Choses vécues et rêvées" de Josef Suk, la "Water Music" et la "Music for the Royal Fireworks" de Haendel, l'"Air" tiré de la Suite de Bach et "Jewish Prayer", autant de nouveautés à portée des musiciens
La Grande Sonate en ut mineur D. 958 de Schubert a été composée 1828, quelques mois avant sa mort, à la même époque que les Sonates D. 959 et D. 960. Ensemble, elles forment un héritage schubertien essentiel. L'édition critique de Walburga Litschauer est basée sur l'édition Urtext de la « Neuen Schubert-Ausgabe ». Outre la qualité de la gravure, l'édition donne d'importantes notes d'interprétation (en allemand et en anglais) concernant le legato, le jeu de pédales, les accents, la dynamique, les staccato, les portato,... De plus, les esquisses de Schubert pour les quatre mouvements de la sonate sont consultables via le site Bärenreiter. (BA 10869)
Les deux Sonates op. 27 de Beethoven, toutes deux « Sonata quasi una Fantasia » constituent une importante innovation formelle au début du 19e siècle. L'opus 27 n°2 est plus connue sous le titre « Sonate au clair de lune ». L'édition de Jonathan Del Mar, spécialiste de l'oeuvre du compositeur est tout aussi soignée que celle de la Sonate de Schubert, avec conseils d'interprétation, commentaire critique,... (BA 10853)
Le cycle Životem un snem op. 30 (Choses vécues et rêvées) est une oeuvre majeure pour piano de Josef Suk (1874-1935) et elle fut appelée « Journal d'un artiste ». Bien que son langage musical ne dépasse jamais les limites de la tonalité, la richesse de ses ressources, son harmonie flexible, les accords de tierces empilées et les minutieuses notes d'interprétation étaient une nouveauté dans la Bohême de son temps. La partition autographe compte de nombreuses coupures, des surcharges et des passages à peine déchiffrables. L'édition présentée ici a été soigneusement reprise à partir de la première édition de 1909. Préface en tchèque, allemand, anglais. Commentaire critique en anglais. (BA 9561)
La « Water Music » et la « Music for the Royal Fireworks » de Haendel dans un arrangement pour clavecin ou orgue de Francesco Geminiani et anonymes.
Dès 1743, alors que Handel était encore vivant, Francesco Geminiani réalisa un agencement de la "Water Music" pour les instruments à clavier, ce qui permit de jouer cette musique populaire dans un cadre domestique. Puis, sans doute en 1749, un musicien inconnu a fait un arrangement de la "Music for the Royal Fireworks» pour flûte traversière ou violon et clavecin. En plus de ces deux versions contemporaines, cette édition contient également un version pour clavecin ou orgue, réalisée par l'éditeur sur la base de la première édition. Bien que les deux premières sources mentionnent explicitement un clavecin, les arrangements peuvent aussi être réalisées efficacement note-pour-note sur l'orgue. Comme la version anonyme mentionne uniquement une partie solo et une basse chiffrée sur un système à deux portées, l'édition est accompagnée des documents de réalisation avec des parties séparées pour flûte traversière-hautbois-violon-violoncelle ou contrebasse et la réalisation de la basse chiffrée. (BA 9254)
Jewish Prayer, arrangements pour alto ou violoncelle et orgue par Bella Kalinowska et Semjon Kalinowsky.
La « Prière juive » comprend des œuvres de la tradition romantique tardive juive, y compris l'un des classiques du répertoire pour cordes, « Kol Nidrei » de Max Bruch. Cette édition contient aussi d'autres pièces telles que "L'hébreu Melody" op. 23 d'Albert Kellermann, "Elohenu" de Friedrich Gernsheim, "Sarabande op.8" de Joseph Sulzer et « Prière » de Fernand Halphen. Ces œuvres peuvent être lues par des professionnels ou des amateurs expérimentés. Pour offrir la possibilité d'un présentation complète, le volume a été conçu comme s'il constituait un cycle de concerts se terminant par une œuvre pour orgue solo, les « Cinq Préludes du Festival » de Louis Lewandowski. Eléments séparés pour alto et violoncelle sont inclus dans la partition. (BA 11216).
Le célèbre « Air » tiré de la Suite pour orchestre BWV 1068 de J.S. Bach a connu un grand nombre d'arrangements mais, jusqu'à présent, personne n'avait osé s'aventurer dans une version contrapuntique pour violon seul. C'est ce qu'a réalisé le violoniste Roman Kim qui en a fait un « hit » sur YouTube. (BA 5140)