Le retour du Concours Maurice André

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Après seize ans d’absence, la compétition destinée à révéler les trompettistes internationaux renaît à la Seine Musicale.
Un événement orchestré par Ibrahim Maalouf, pour commémorer les dix ans de la mort de son fondateur.

Dans dix jours, ils seront 80, originaires de vingt pays différents et de quatre continents, à pousser la porte de La Seine musicale à Boulogne-Billancourt.
Quatre-vingts jeunes trompettistes classiques, âgés de 18 à 30 ans, mesurant leur rêve de carrière à l’aune de la légende Maurice André.
Le musicien dont la vie est un roman, qui commença l’instrument en descendant à la mine avec son père, et parvint, parfois contre vents et marées, à redorer le blason de la trompette dans le milieu classique, aura fait bien plus que former des générations de jeunes trompettistes français au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où il enseigna jusqu’à la fin des années 1970. «Il a cristallisé à tout jamais la définition idéale de l’école française de la trompette, s’enthousiasme Ibrahim Maalouf. Une école qui repose sur une définition du son dominée par le sens de la mélodie. Un jeu d’une grande musicalité et d’une certaine finesse, à rebours de l’image uniquement clinquante que l’on attribue trop souvent à la trompette.

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