Qualité et fidélité à Beaune

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Quand Anne Blanchard a fondé, en 1983, le Festival d’Opéra Baroque de Beaune dont elle assure la direction artistique, elle lui a assigné d'ambitieux objectifs de qualité : "une politique artistique pionnière dans la redécouverte du répertoire lyrique baroque sur instruments d’époque, centrée sur l’excellence des productions, la recréation et la diffusion d’oeuvres inédites d’après les dernières recherches musicologiques ; une politique de chefs invités qui fait appel aussi bien aux chefs les plus réputés qu’aux jeunes chefs de la nouvelle génération ; une politique de repérage des jeunes voix de talent par des auditions en France et en Europe ; une politique de production et de coproduction par la mise en place d’un réseau de diffusion au niveau européen avec les festivals et les maisons d’opéra ; une politique d’enregistrements discographiques de ses événements avec plus de 20 réalisations en relation avec les grandes maisons de disque".
Le Festival est rapidement devenu le festival lyrique européen de référence du répertoire baroque, participant à la “révolution du mouvement baroque” et accompagnant sa diffusion auprès d’un nouveau public en France et en Europe.

C'est donc tout naturellement que le Choeur de Chambre de Namur y a été invité.
En 1999, il s'y produisait pour la première fois, avec Sigiswald Kuijken. Au cours des dix années suivantes, il y est retourné à plusieurs reprises avec d’autres chefs comme Paul Dombrecht ou Christophe Rousset.
Depuis plusieurs années, les relations sont plus étroites et son rôle s'y est renforcé : il s’y rend à la fois avec une production propre -tels les oratorios de Handel dirigés par Leonardo García Alarcón-  mais aussi, deux à trois fois par an, comme chœur invité pour des opéras (Tancredi ou L’Italienne à Alger de Rossini, la Flûte enchantée de Mozart, etc.), sous la direction de chefs comme Dantone, Sardelli, Rohrer ou Spinosi.
Cette année encore, le Choeur y sera dans Theodora de Handel avec Leonardo García Alarcón et dans un programme Mendelssohn avec Rohrer, avant de partir au Québec.
Une alchimie de qualité et de fidélité qui n'a d'égale que celle qui s'est développée avec le  Festival d’Ambronay depuis 1993.

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