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Tables d'écoutes de RTBF Musiq3 avec Bernadette Beyne et Bruno Peeters

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L'émission d'écoute comparée la "Table d'écoute" de  la RTBF Musiq3 est le plus ancien des programmes de la radio publique belge francophone. Animée avec brio par notre confrère Camille de Rijck, elle reçoit régulièrement des rédacteurs de Crescendo Magazine. Les regrettés Bernadette Beyne, co-fondatrice de notre magazine, et Bruno Peeters, l'un des rédacteurs historiques de Crescendo Magazine ont été au nombre  de ses invités.

Camille de Rijck nous fait l'amitié de mettre en ligne deux "Tables d'écoutes" auxquelles Bernadette et Bruno ont participé.

Vous pouvez retrouver Bernadette à l'occasion d'une émission consacrée à la Sonate n°31 de Haydn, le répertoire pour piano était l'un de ses  domaines de prédilection.

Bruno est au micro pour une Table d'écoute consacrée à Istar de Vincent d'Indy, la musique française était la grande passion de notre cher collègue.

Camille de Rijck, directeur de collection

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Figure incontournable de la chaîne radiophonique RTBF Musiq3, Camille de Rijck est également à la tête, avec Sylvain Fort, d’une nouvelle initiative éditoriale en matière de livres sur la musique aux Éditions Papiers Musique. À l’occasion de la sortie des trois premiers titres de la collection “Via Appia”, il revient sur la genèse et l’ambition de ces parutions. Cet entretien est également l’occasion d’évoquer le site internet ami Forumopera dont Camille de Rijck est le co-fondateur et qui célèbre cette année ses 20 ans.  

Vous lancez, avec votre compère Sylvain Fort, la collection “Via Appia” aux Éditions Papiers Musique du groupe Humensis. La première question est tout simplement : pourquoi lancer une nouvelle collection de livres ? Quel sera son ADN ?

Nous avons constaté une raréfaction de la parole musicale dans la presse papier et dans le domaine de l’édition. La crise économique qui frappe très sévèrement les différents acteurs culturels en est évidemment l’une des causes. Quand le groupe Humensis nous a proposé de travailler à plusieurs collections, il n’a pas fallu très longtemps pour qu’une ritournelle d’envies nous saisisse. L’une d’elles consiste à donner la parole aux musiciens (collection Grand Socco), l’autre se concentrera sur les villes et la musique (collection Via Toledo) et la troisième, celle que vous évoquez (Via Appia), est une collection ouverte aux musicographes. Ceux qui commentent la musique à distance respectueuse. Voilà pour l’ADN. Le reste est une page blanche.