25e Festival Voce et Organo : Sweelinck, Praetorius et les maîtres italiens
25 ans du Festival Voce et Organo, ce sont 25 ans de concerts remarquables.
En 1997, le nouvel orgue de style Renaissance de l’église Notre-Dame de la Chapelle résonne pour la première fois sous les voûtes. Le public, enchanté, en découvre les sonorités vives et colorées. Depuis lors, chaque année à la fin de l’été, l’asbl Voce et Organo propose au public des concerts de musique ancienne à Bruxelles ou ailleurs, dans des églises remarquables, sur des orgues de très grande qualité, en compagnie d’organistes et de musiciens de renom belges et étrangers, ainsi que de nouveaux ensembles auxquels l’occasion est offerte de se faire connaître du public.
Pour sa 25e édition, le Festival Voce et Organo se décline en des lieux prestigieux : l’église Notre-Dame de la Chapelle et l’église Notre-Dame au Sablon à Bruxelles, mais aussi, à Liège, à l’église Saint-Jacques, écrin d’un des plus beaux orgues Renaissance d’Europe.
Il y convie la beauté et l’harmonie des ensembles Huelgas, Imago Mundi et Polyharmonique en compagnie des organistes Arnaud Van de Cauter, Bernard Foccroulle et Ilze Bertrand, dans une programmation consacrée aux Maîtres de la musique Renaissance, le Hollandais Jan Pieterszoon Sweelinck et l’Allemand Michael Praetorius (décédés il y a 400 ans), mais aussi à Josquin des Prez (vers 1450-1521), figure de proue de la polyphonie franco-flamande, actif sa vie durant en Italie, décédé il y a 500 ans.
- Genèse de l’Asbl et du festival Voce & Organo
L’aventure prend naissance en 1993 sous l’impulsion d’Arnaud Van de Cauter qui, à l’époque, initie le projet de construction d’un orgue de style Renaissance conçu pour interpréter la musique de l'époque de Sweelinck. Il réalise là un rêve de longue date : faire construire un orgue ayant du caractère, une personnalité propre, un orgue conçu dans le style de l’Europe du Nord du début du XVIIe siècle, typé selon une esthétique et un répertoire bien définis et qui, par ailleurs, présente la particularité d’être déménageable, pour pouvoir porter la musique là où les orgues sont absents, laissés à l’abandon ou disparus.