Die Zauberflöte à l’Opéra Royal de Wallonie

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Après La Vie Parisienne de Jacques Offenbach en 2022, c’est au tour de la Flûte Enchantée de Wolfgang Amadeus Mozart de faire vibrer le public de l’Opéra Royal de Wallonie durant les fêtes. Oeuvre célébrissime, elle a été mise en scène par Cécile Roussat et Julien Lubek afin de mettre des étoiles dans les yeux du public présent en nombre tout au long des représentations.

Avec Christopher Franklin à la direction, les musiciens de l’ORW ont encore une fois livré une prestation à la hauteur des attentes. Le chef américain a particulièrement prêté attention à la balance avec les solistes. Bien que certaines mises en scène aient requis une position assez reculée sur la scène, chaque intervention des différents chanteurs fut claire et soutenue par l’orchestre, sans jamais être couverte.

Cela fut également le cas lors des interventions des Trois Garçons, interprétés par de jeunes enfants membres de la Maîtrise de l’Opéra ayant donc une voix plus faible. Malgré leur extrême jeunesse, ils ont très bien joué leur rôle, avec justesse et précision rythmique dans des passages pas toujours aisés. Le public leur a d’ailleurs réservé ses plus chaleureux applaudissements.

La distribution a répondu présente. Chacun a participé au succès de la représentation, faisant totalement entrer le spectateur dans ce monde enchanté. Lucie Kanková fut une Reine de la Nuit très froide et calculatrice. Son air bien connu Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen fut magnifiquement interprété. Giulio Pelligra a interprété un Tamino très distant et consacré à son devoir. D’une voix forte et fière, il a complété à merveille la Pamina déboussolée de Tanja Kuhn. Adèle Lorenzi et Paul-Armin Edelmann quant à eux, ont souvent fait rire le public dans leurs rôles de Papagena et Papageno. Leur duo final restant encore et toujours l’un des airs les plus connus et appréciés du grand public. Pour le reste de la distribution, nous avons eu un très bon Aleksei Kulagin en Sarastro et Olivier Trommenschlager dans un Monastos détestable. Dusica Bijelic, Julie Bailly et Marie-Juliette Ghazarian furent les Trois dames de la Reine de la Nuit, pleines d'espièglerie. Roger Joakim, Jules-César Murengezi et Bruno Silva Resende complètent le panel, respectivement en Orateur, Deuxième prêtre/premier homme armé et Premier prêtre/Deuxième homme armé.

Outre la mise en scène enchanteresse, les décors et les costumes sublimes et les musiciens et chanteurs, il faut aussi saluer la prestation des divers acrobates qui ont ponctué l'œuvre d’interventions plus impressionnantes les unes que les autres.

Liège, Opéra Royal de Wallonie, le 21 décembre 2023.

Alex Quitin, Reporter de l’IMEP.

Crédits photographiques : J.Berger - ORW-Liège

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