Mots-clé : Matan Porat

La collection du Printemps des Arts de Monte-Carlo

par

Le festival du Printemps des Arts de Monte-Carlo est également un producteur discographique dynamique et exigeant qui se plaît à proposer des albums qui allient la rareté des répertoires à la mise en avant de jeunes musiciens. L’addition des deux étant souvent la norme, une manière d’avoir un peu chez soi de l’ADN de ce festival !

Charles Ives (1874-1954) : Sonates pour piano. Liana Gourdjia, violon et Matan Porat, piano. PRI 024.

Du côté des raretés, les sonates pour violon de Charles Ives encombrent aussi peu les programmations que les bacs des disquaires ! À l’exception de l’album d’Hilary Hahn et Valentina Lisitsa (DGG), les interprétations sont rares et restent l’apanage d’artistes étasuniens souvent valeureux mais rarement au niveau de ces oeuvres. Pourtant le parcours musical entre ces quatres sonates est des plus intéressants avec, comme toujours chez Charles Ives, une inventivité unique qui puise son inspiration dans les thèmes et les rythmes de son Amérique pastorale et bigarrée. Le duo formé par Liana Gourdjia et Matan Porat est exemplaire de justesse de ton et de style. Une musique à découvrir dans une interprétation qui fera date de ce côté de l’Atlantique.

Flagey Piano Days 2019

par

Pour la sixième fois déjà, les Flagey Piano Days attirent vers le paquebot des Etangs d’Ixelles les amateurs de l’instrument-roi en permettant d’entendre aussi bien des vedettes confirmées que ceux et celles qui seront peut-être les stars de demain.

Même si la plupart des 18 concerts étalés exceptionnellement cette année sur 6 jours respectent à peu de choses près la durée d’une heure normalement prévue, il faudrait une belle endurance au plus ardent des pianophiles pour assister à tous.

Belles retrouvailles avec le Quatuor de Jérusalem à Flagey

par

On ne se lasse jamais d’entendre le Quatuor de Jérusalem, d’autant que les œuvres proposées par les musiciens israéliens au public nombreux de Flagey avait de quoi satisfaire les plus exigeants.

Entamant la soirée par le quatuor op. 76 n°1 de Haydn, l’ensemble hiérosolymitain se mit immédiatement au diapason de cette musique si pleine d’esprit, de finesse et de gaîté dans les mouvements lents et sut parfaitement rendre la profondeur sans emphase de "l’Adagio".