Le Journal

A la Scala, les décisions sont tombées

par

Le directeur de l'opéra La Fenice de Venise, Fortunato Ortombina, 63 ans, prendra la tête de la Scala de Milan en septembre prochain.
L'Italien succède à Dominique Meyer, 68 ans, qui occupait ce poste depuis 2020.
Pendant près d'un an, les deux hommes travailleront côte à côte, Dominique Meyer conservant ses fonctions Meyer jusqu'en août 2025.
Et Riccardo Chailly, 71 ans, dont le mandat expire en février 2025, a vu ses fonctions prolongées jusqu'en 2026.

Mendi Rodan, 95 ans

par

Le chef d'orchestre et violoniste israélien né roumain Mendi Rodan (Rosenblum) est né le  à Iași en Roumanie et décédé le  à Jérusalem.

Mendi Rodan (Rosenblum) était l'un des trois enfants de Salomon et Miriam Rosenblum. Mendi a commencé à jouer du violon à l'âge de cinq ans. Ses parents se sont assurés que tous les enfants aient un soutien scolaire pour les langues, les mathématiques, l'éducation physique et la musique. En 1941, le père de Mendi et plusieurs de ses proches ont été assassinés dans les pogroms perpétrés contre les Juifs de Iași. Mendi, sa mère et ses frères ont survécu à la guerre, mais ont souffert de difficultés financières extrêmes.

Après la libération de la Roumanie de la domination fasciste, Rodan a commencé des études d'ingénieur, mais finalement il les a abandonnées. Parmi ses professeurs pour la musique on trouve Mirce Bersan, ainsi que le violoniste arménien Garabet Avakian. Il a étudié la direction d'orchestre avec le chef Constantin Silvestri à l'Académie nationale de musique roumaine à Bucarest. Dans le domaine de la musique de chambre, Rodan a été l'élève du compositeur juif Mihai Andryko. En 1957, Rodan a poursuivi des études avancées pour la direction d'orchestre et la musique de chambre à l'Université de musique Franz-Liszt de Budapest.

En 1953, Rodan a épousé Judith, avec qui il a eu deux enfants. À cette époque, il a changé son nom de famille en nom roumain, soit Rodan.

À l'âge de 16 ans, Rodan est devenu premier violon de l'Orchestre Symphonique national de la Roumanie. À l'âge de 24 ans, il est devenu son chef. Pour augmenter son salaire, il donnait des cours particuliers en mathématiques. En 1958, il a demandé un permis d'immigrer en Israël. À la suite de la demande, il ne fut plus membre de l'Orchestre National à Bucarest et il a été forcé de se déplacer à Bacau jusqu'à son départ.

En 1960, Rodan fait son alya en Israël avec sa famille et s'installe à Jérusalem. En 1961-1963, il est le chef de l'Orchestre de chambre de Ramat Gan.
De 1963 à 1972, Rodan a été le chef d'orchestre et le directeur musical de l'Orchestre de la Radio d'Israël à Jérusalem. À partir de 1964, il a été chef d'orchestre invité de l'Orchestre Philharmonique d'Israël au Festival d'Israël et au Concours Arthur Rubinstein.
En 1972-1976, il a été chef d'orchestre invité régulier par l'Orchestre Philharmonique d'Oslo en Norvège.
De 1977 à 1991, il a servi comme directeur musical de l'« Israël Sinfonietta Beer-Sheva ». De 1980 à1983, il a été consultant pour la musique au Centre de musique de Jérusalem - Mishkenot Sha’ananim.
De 1985 à 1989, il a été le directeur musical et le chef d'orchestre de l'Orchestre National de Belgique. Au cours de cette période, il a été le directeur artistique de l'Orchestre du Corps de l'éducation de l'armée israélienne .
De 1993 à1997, il a dirigé l'Orchestre Philharmonique d'Israël. Ente 1993 et 2005, il a été le directeur musical et chef principal du Rishon Lezion Symphony Orchestra.

Mendi Rodan a dirigé l'Orchestre Philharmonique de Londres et l'Orchestre Symphonique de Vienne. Il a été servi professeur invité pour la direction d'orchestre dans de nombreuses universités, y compris l'École de musique Eastman à Rochester, (État de New York) et l'Université Brigham Young à Salt Lake City, Utah.
Il a dirigé l'Académie de musique et de danse de Jérusalem, et il a fait partie du Conseil pour l'art et de la culture du Ministère israélien de l'Éducation et du Conseil israélien de l'enseignement supérieur.
De 2004 jusqu' à son décès, il était professeur de direction à l'École de musique Buchman-Mehta de l'Université de Tel-Aviv.

En 2006, Mendi Rodan a reçu le Prix Israël.

Christian Kittel, 215 ans

par

Johann Christian Kittel (Erfurt, 18 février 1732 – Erfurt, 17 avril 1809) est un organiste, compositeur et professeur allemand. Il est l'un des derniers élèves de Jean-Sébastien Bach et l'exact contemporain de Joseph Haydn.

Kittel étudie d'abord avec Jakob Adlung, l'organiste d'Erfurt, puis se rend à Leipzig en 1748, il a seize ans. Il est l'élève préféré de Jean-Sébastien Bach jusqu'à sa mort, deux années plus tard. Il travaille un an comme organiste à Saint-Boniface et professeur à Langensalza en 1751, puis retourne chez lui à Erfurt où il occupe le poste d'organiste de la Barfüßerkirche (église des Cordeliers) jusqu'en 1756, puis de la Predigerkirche (église des Prédicateurs) en 1762.

Malgré la modestie de son traitement, il refuse de nombreuses offres alléchantes dont une, en 1790, de la Duchesse Anna Amalia de Saxe-Weimar, pour voyager en Italie, restant à Erfurt le restant de sa vie. Il joue en soirée de nombreux récitals et est célèbre comme organiste virtuose. Forkel dit de lui : « exécutant de premier ordre sur l'orgue, il manquait néanmoins de facilité ». Rinck pour sa part soutient que ses improvisations dépassent tout ce qu'il a écrit ou publié. Goethe, Herder, et Wieland vont l'entendre jouer. Il donne une tournée de concerts à Hambourg en 1800, où il reste pendant une année surtout pour préparer son livre de chorals pour Schleswig-Holstein.

Parmi les compositeurs et organiste ayant étudié avec lui, on cite Michael Gotthard Fischer -son successeur à la tribune de la Predigerkirche-, Karl Gottlieb Umbreit, son neveu Johann Wilhelm Hässler et Johann Christian Heinrich Rinck.

Son enseignement est fondé sur les principes de Bach et vise à « éveiller, maintenir et élever les sentiments de dévotion dans le cœur de ses auditeurs par la musique ». Il écrit des œuvres pour orgue de grande envergure, telles des variations de chorals basées sur l'exemple de Bach ; mais il est influencé par le style galant contemporain, qui « affecte même les grands préludes ». Sa Sonate pour piano de 1789 a les caractéristiques de l'école classique viennoise.

Vaclav Jan Krtitel Tomasek, 250 ans

par

Václav Jan Křtitel Tomášek (en allemand : Wenzel Johann Baptist Tomaschek) est un compositeur, pianiste et pédagogue bohémien, né le 17 avril 1774 à Skutsch et mort le 3 avril 1850 à Prague.

Figure centrale de la vie musicale à Prague dans la première moitié du XIXe siècle, ce pianiste virtuose autodidacte connaît ses premiers succès à vingt-deux ans. En 1806, il est embauché par un aristocrate qui lui permet de se consacrer entièrement à la musique. Pédagogue, il fonde en 1824 une école de musique, bien vite réputée, et son salon reçoit les grands musiciens d'Europe de passage à Prague. Il est l'un des fondateurs de l'école tchèque de piano.

En tant que compositeur, il a touché à tous les genres musicaux, de la sonate pour piano à l'opéra en passant par la symphonie. Ce qui suscite l’intérêt, de nos jours comme à son époque, ce sont ses lieder et ses miniatures pour piano, mystérieusement baptisées en référence à la poésie de la Grèce antique -« églogues », « dithyrambes » et « rhapsodie »-, formes musicales dont il est l'inventeur avec l'impromptu. Bien qu'il fasse carrière entièrement à Prague, son style correspond au classicisme viennois, dans la veine admirative de Mozart : chaînon entre classicisme et romantisme,
Tomášek est un des fondateurs de la musique romantique tchèque et précurseur de Smetana.

 

Johann Mattheson, 260 ans

par

Johann Mattheson est un compositeur, théoricien, mécène et érudit allemand né le 28 septembre 1681 à Hambourg où il est mort le 17 avril 1764.

Il débute comme enfant prodige et reçoit une éducation générale complète qui lui permet de parler l'anglais, l'italien, le français et le latin, ainsi qu'une instruction musicale précoce : chant, violon, composition, orgue et clavecin. Peu à peu, il apprit aussi la viole de gambe, la flûte à bec, le hautbois et le luth. L'un de ses professeurs est l'organiste Johann Nikolaus Hanff.

À l'âge de neuf ans, il chante en s'accompagnant à la harpe, joue de l'orgue à l'église et fait partie des chœurs de l'opéra Am Gänsemarkt (Opéra du marché aux oies) de Hambourg ; quelques années plus tard, il y chante en soliste, dirige les répétitions et compose des opéras. Le premier est un singspiel, Die Plejades, oder das Siebengestirne (« Les Pléiades, ou les sept étoiles »), représenté en 1699 ; il en dirige la représentation et y chante l'un des rôles principaux.

En 1703, il fait la connaissance de Haendel, nouant ainsi une amitié qui durera toute leur vie. Les deux amis échangent conseils et expériences ; même si leurs relations sont parfois orageuses, jusqu'à se battre en duel pour une question musicale, ils ne tardent pas à se réconcilier. Mattheson tient les rôles principaux dans des opéras de Haendel, lequel tient le clavecin et dirige les œuvres de son ami ; plus tard, il se servira de passages tirés d'opéras de Mattheson dans certaines de ses œuvres.

Ensemble, ils font le voyage à Lübeck pour entendre et rencontrer le célèbre organiste Dietrich Buxtehude, espérant peut-être obtenir sa succession. Ils finissent par regagner Hambourg, où Mattheson devient en 1704 précepteur du fils de l'Ambassadeur de Grande-Bretagne qui fait de lui son collaborateur direct en 1706. Cette position lui apporte un statut social privilégié et des revenus pour de nombreuses années. Il épouse une Anglaise, et c'est probablement par son entremise que Haendel nouera des contacts décisifs en Grande-Bretagne.

En 1715, il devient directeur de la musique de la cathédrale de Hambourg, poste qu'il occupe jusqu'en 1728 où il est atteint de surdité. Dès lors, il se consacre à des ouvrages d'érudition sur la musique et publie un grand nombre d'œuvres importantes pour la connaissance de cette époque, dont notamment le premier périodique de critique musicale en Allemagne (Critica musica) de 1722 à 1725, « Der vollkommene Capellmeister » (Le Maître de chapelle accompli) puis, en 1739, « Grundlage einer Ehren-Pforte » (Éléments pour un arc de triomphe), répertoire biographique de 149 musiciens, dont il a souvent recueilli les données auprès des intéressés eux-mêmes (1740) (Bach n'en fait pas partie, il n'avait pas répondu au questionnaire que lui avait adressé Mattheson -on sait pourtant que celui-ci l'avait en haute estime). Il fut aussi traducteur de littérature, surtout anglaise.

Mattheson fut un musicien savant et fécond, composant de nombreux opéras et œuvres sacrées, ainsi que des pièces orchestrales et instrumentales (orgue, clavecin : 12 suites). Ses écrits abondants alimentent aujourd'hui le débat parce que Mattheson fut d'une part un grand polémiste et parce que, d'autre part, ses théories sur la musique sont parfois pleines de pédanterie et d'effets d'érudition trompeurs.

Mattheson composa 6 opéras, 33 oratorios, des œuvres orchestrales et de musique de chambre. La majeure partie de ses œuvres sont conservées à la Staatsbibliothek de Hambourg. Elles en avaient disparu lors de la 2e Guerre Mondiale ; elles furent retrouvées en 1998 à Erevan en Arménie et furent restituées à leur lieu de conservation d'origine.

 

Philipp Heinrich Erlebach, 310 ans

par

Philipp Heinrich Erlebach est un compositeur allemand né à Esens en Frise orientale le  et mort à Rudolstadt le .

Philipp Heinrich Erlebach a peut-être été formé à la Cour locale de Frise orientale.

Il a été actif, de 1679 jusqu'à sa mort en 1714, à la Cour du Comte Albert Anton von Schwarzburg-Rudolstadt, sise à Rudolstadt en Thuringe.

À une époque où les musiciens voyageaient à travers toute l'Europe, Erlebach eut ceci de particulier qu'il ne quitta jamais son pays et resta toute sa vie au service du Comte Albert Anton von Schwarzburg. Il visita cependant plusieurs Cours avoisinantes.

D'abord musicien et valet de chambre du Comte (gräflicher Musicus und Kammerdiener), il devient en 1681 « Kapelldirector » puis « Kapellmeister ».

Il meurt le  à Rudolstadt, dans la Principauté de Schwarzbourg-Rudolstadt.

Son œuvre est mal connue, à cause d'un incendie survenu en 1735 au château des Comtes de Schwarzburg-Rudolstadt qui détruisit la collection des partitions d'Erlebach que la Cour avait acquise auprès de sa veuve après sa mort.
Parmi les œuvres détruites lors de cet incendie figuraient six cycles de cantates, des histoires bibliques, des messes ainsi que plusieurs opéras et sérénades.

Antonio Bertali, 355 ans

par

Antonio Bertali, né à Vérone le  et mort à Vienne le , est un compositeur et violoniste italien qui fit carrière en Autriche.

Antonio Bertali reçut sa formation musicale initiale à la cathédrale de sa ville natale.
Il entra en 1622 au service de l'Archiduc Charles-Joseph, puis en 1624 à la Cour de Vienne, au service de l'Empereur Ferdinand II. Il succéda en 1649 à Giovanni Valentini comme maître de chapelle de l'Empereur Ferdinand III.

Il compose des opéras, des oratorios, de la musique instrumentale. Son style est celui du nord de l'Italie et ses opéras établissent de manière durable la tradition de l'opéra italien à Vienne. Il a composé aussi de très nombreuses autres sonates, sonatines et suites à 3, 4, 5 et 6 voix.
On a perdu à peu près la moitié de son œuvre. Cependant, des copies faites par son contemporain Pavel Josef Vejvanovský sont conservées à la Hofbibliothek de Vienne et à la bibliothèque du couvent de Kremsmünster.

Barbara Hannigan, nouvelle principale cheffe invitée de l'OCL

par

Suite à une première collaboration enthousiasmante l’an dernier, la soprano et cheffe d’orchestre est de retour à l’OCL en tant que principale cheffe invitée dès la rentrée de septembre!
D’origine canadienne, aujourd’hui basée en France, Barbara Hannigan est notamment principale cheffe invitée du Göteborgs Symfoniker et première artiste invitée de l’Orchestre Philharmonique de Radio France.

Dalia Stasevska prolonge à Lahti

par

La cheffe finlandaise Dalia Stasevska a prolongé d'un an son mandat de chef principal de l'Orchestre symphonique de Lahti, qu'elle conservera jusqu'en juillet 2025.
Elle occupe ce poste depuis 2021, parallèlement à sa fonction de directrice artistique du festival Sibelius.

Ancienne élève de Jorma Panula et de Leif Segerstam, Dalia Stasevska est actuellement première cheffe invitée de l'Orchestre Symphonique de la BBC. Elle s'est produite à plusieurs reprises aux BBC Proms, notamment lors de la First Night of the Proms en 2023.

Au cours de la saison 2023-24, elle est invitée à diriger le Cleveland Orchestra, le Pittsburgh Symphony Orchestra, le Danish National Symphony Orchestra, le hr-Sinfonieorchester, le Deutsches Symphonie-OrchesterBerlin, le Cincinnati Symphony Orchestra, le Seattle Symphony Orchestra, le Berner Symphonieorchester, le Sydney Symphony Orchestra et le West Australian Symphony Orchestra.

En 2023, Dalia Stasevska fait ses débuts au Festival d'opéra de Glyndebourne avec une reprise de la production emblématique de Peter Hall du Songe d'une nuit d'été de Britten. Au cours des saisons précédentes, elle est retournée au Finnish National Opera and Ballet pour diriger un double programme de La voix humaine de Poulenc et de Songs de Weill avec Karita Mattila, ainsi qu'au Norske Opera pour diriger Madama Butterfly et Lucia di Lammermoor.

Première Ruhrtriennale d'Ivo van Hove

par

Ivo van Hove est intendant de la Ruhrtriennale allemande jusqu'en 2026. Sa première édition présente des projets de prestige avec Isabelle Huppert, Sandra Hüller, Björk et PJ Harvey. Mais des Belges comme Jan Martens, Anne Teresa De Keersmaeker et Berlinde De Bruyckere sont également présents.

Entre le 16 août et le 15 septembre, la Ruhrtriennale aura lieu à nouveau à Bochum, Essen, Duisburg et Dortmund, l'ancien cœur de l'industrie minière et charbonnière allemande. Nouvel intendant, le metteur en scène Ivo van Hove (65 ans), amateur de théâtre monumental, est sans aucun doute ravi. Les sites industriels que le festival utilise comme décors sont si impressionnants que chaque salle de théâtre n'est rien en comparaison.

Van Hove présente de nombreux grands noms pour sa première édition. Il ouvre lui-même le festival avec la production de théâtre musical Je veux une beauté absolue , un monologue pour nul autre que Sandra Hüller ( Anatomie d'une chute , La zone d'intérêt ). Avec la musique de PJ Harvey et des danseurs du Ballet National de Marseille, cela promet d'être une production de haut niveau. Hüller entretient un lien particulier avec Bochum : en tant qu'actrice de théâtre, elle y a joué sous la direction de l'ancien directeur du NTGent Johan Simons au Schauspielhaus Bochum.

Parmi les autres promesses internationales, citons Romeo Castellucci, qui a adapté "Bérénice" de Racine avec l'actrice Isabelle Huppert dans le rôle principal. Le dissident russe Kirill Serebrennikov se met au travail sur le réalisateur Sergueï Parajanov. Chorwerk Ruhr permet d'affronter la musique de Björk et d'Anton Bruckner. Van Hove a également invité sa partenaire Eline Arbo, qui a été autorisée à prendre place à l'International Theatre Amsterdam l'année dernière. Avec son partenaire Thijs van Vuure, elle présente la production Haugtussa sur la musique d'Edvard Grieg.

Van Hove a également pensé aux Belges. Anne Teresa De Keersmaeker crée une nouvelle chorégraphie pour le Musée Folkwang d'Essen, inspirée des peintures de Manet, Rothko et Caspar David Friedrich. Elle l'a déjà fait au Louvre et à la Neue Nationalgalerie. Dans l'immense Jahrhunderthalle, Berlinde De Bruyckere présente une suite à ses installations "City of Refuge" sur la dualité de la nature humaine. Et l'Opera Ballet Vlaanderen est pour la première fois invité au festival avec Futur proche de Jan Martens. Lui et Ivo van Hove ont déjà travaillé ensemble sur la superstar musicale Jesus Christ.

(d'après De Standaard)