Le Journal

Le prix Hindemith 2025

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Le compositeur Benjamin Scheuer (37 ans) recevra l'année prochaine le prix Hindemith. Le prix sera décerné pour la 36e fois en août 2025 et est doté de 20.000 euros.

Benjamin Scheuer a convaincu le jury par sa palette sonore variée ainsi que par la légèreté de ses œuvres. « Benjamin Scheuer a trouvé son propre langage. Avec des instruments de musique extraordinaires, il crée une musique qui, malgré tout son savoir-faire artisanal, est également pleine d'humour. De plus, sa capacité à dialoguer avec le public fait de lui un remarquable passeur de musique », a déclaré Christian Kuhnt, intendant du Schleswig-Holstein Musik Festival, pour justifier la décision. Cette année, le jury était composé de Friedemann Boltes, Bernd Redmann, Frank Siebert, Jan Philipp Sprick et Tabea Zimmermann.

Benjamin Scheuer, né en 1987 à Henstedt-Ulzburg, a étudié à Hambourg et Karlsruhe avec Dieter Mack, Fredrik Schwenk et Wolfgang Rihm. Il a obtenu son doctorat à Fribourg avec une thèse sur Georges Aperghis, théâtre musical. Ses compositions vont de la musique orchestrale et de chambre à des œuvres avec voix. Il est notamment titulaire de la bourse Bach de la ville de Hambourg, du prix Busoni de l'Académie des arts de Berlin, du prix Schneider-Schott de musique de la ville de Mayence et du prix de composition de la ville de Stuttgart. Il a reçu des bourses de travail pour le Herrenhaus Edenkoben, la Künstlerhaus Villa Concordia Bamberg, la Cité des Arts à Paris, le Künstlerhof Schreyahn, ainsi que la Baldreit-Stipendium Baden-Baden et a été soutenu par la Studienstiftung des deutschen Volkes, la Claussen-Simon-Stiftung et la Kunststiftung Baden-Württemberg.
Membre fondateur de l'association Musiker ohne Grenzen e.V., il s'est régulièrement rendu en Équateur, où il a donné des cours de musique à des jeunes défavorisés.
Des missions d'enseignement de la théorie musicale, de l'instrumentation et des nouvelles techniques de composition l'ont conduit aux conservatoires de Trossingen et de Mayence. Il organise régulièrement des ateliers d'art sonore pour enfants et adolescents à la demande de l'Akademie der Künste Berlin.

Christian Thielemann reprend ses activités

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Thielemann reprendra son programme à l'Opéra d'État de Vienne, théâtre auquel il est très lié et où il dirigera l'un de ses opéras préférés, le rare Palestrina de Hans Pfitzner, dans la célèbre mise en scène d'Herbert Wernicke. En février 1997, Thielemann a dirigé cette même œuvre pour ses débuts au Covent Garden de Londres.

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Le Prix Litteraire des Musiciens 2024, les lauréats

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Prix Roman et Prix du Public :  Suite inoubliable d’Akira Mizubayashi (Gallimard)

Prix Essai : En avant la musique ! Glenn Gould de Lionel Esparza (Editions des Equateurs/France Musique)

Prix Jeunesse : Clara Schumann de Marie Leclercq Illustrations de Fanny Ducassé, narration Elsa Lepoivre, Célia Oneto Bensaid, piano (livre CD Didier Jeunesse)

Mention Spéciale du Jury : Le monde de Bach de Gilles Cantagrel (Editions Fugue)

Les membres du jury 2024 :
Fabien Cali, compositeur, Lisa Cat-Berro, saxophoniste de jazz et compositrice, Dana Ciocarlie, pianiste, Gavin's Clemente Ruiz, écrivain, Camille Delaforge, claviériste et cheffe d'orchestre, Hervé Platel, professeur de neuropsychologie, Jérôme Voisin, clarinettiste, Orchestre Philharmonique de Radio France, Noëmi Waysfeld, chanteuse.

Le Prix Litteraire des Musiciens est organisé par l'association Musiques en toutes Lettres. Il récompense des ouvrages qui aident à mieux comprendre et aimer la musique classique et qui ouvrent les portes de cet univers.

Réouverture de Notre-Dame de Paris

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Après l'incendie qui l'a dévorée le 15 avril 2019, la cathédrale Notre-Dame de Paris rouvrira ses portes ce week-end, après avoir retrouvé sa splendeur d'antan. Le 7 décembre, l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, présidera la cérémonie de réouverture, en présence du président Emmanuel Macron et de nombreux chefs d'État. La cérémonie, qui comprendra le réveil du grand orgue de la cathédrale, se terminera par un concert spectaculaire de musique pop, rock et classique.

Les artistes se produiront soit à l'intérieur de Notre-Dame, soit sur le parvis de la façade occidentale de l'édifice. Le programme classique comprendra les sopranos Nadine Sierra et Pretty Yende, le ténor Benjamin Bernheim, les pianistes Lang Lang et Khatia Buniatishvili, l'organiste Olivier Latry, les violonistes Renaud Capuçon et Daniel Lozakovich, ainsi que le violoncelliste Yo-Yo Ma. Gustavo Dudamel dirigera l'Orchestre Philharmonique de Radio France pour interpréter, aux côtés de Lang Lang, le finale du Concerto pour piano n°2 de Saint-Saëns.

Création d’un opéra au Festival Ravel 2025

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L’édition 2025 du Festival Ravel aura lieu du 28 août au 7 septembre à Saint-Jean-de-Luz, Ciboure et dans d’autres communes du Pays Basque.

À l’occasion des 150 ans de la naissance du compositeur, un opéra a été commandé à Ramon Lazkano sur un livret tiré de "Ravel", le livre de Jean Echenoz. Intitulé La Main gauche, cet opéra sera donné en création mondiale par l’Ensemble intercontemporain et les chanteurs Marie-Laure GarnierPeter Tantsits et Thomas Oliemans.

(d'après Forum Opera)

Le Festival de Bayreuth fait des économies

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En 2026, le Bayreuth Festspiele fêtera ses 150 ans d'existence. Le programme du jubilé devrait comprendre les dix œuvres que le compositeur avait choisies pour être jouées à Bayreuth, plus Rienzi.

Mais faute d'argent, le programme subit des coupes drastiques. Le festival a fait savoir que l'évolution actuelle des coûts représentait un grand défi. « Au vu de ces développements, il est nécessaire d'adapter la planification initiale de la saison du jubilé afin de garantir la programmation des années suivantes. »

Pour l'anniversaire, il n'y aura désormais plus qu'une nouvelle mise en scène de Rienzi, ainsi que des reprises des opéras Der fliegende Holländer, Parsifal et de l'Anneau du Nibelung.

Tristan et Isolde, Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg, Lohengrin et Tannhäuser sont donc supprimés.

 

Nikolaus Harnoncourt, 95 ans

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Nikolaus Harnoncourt, de son nom complet Johann Nikolaus comte de La Fontaine et d’Harnoncourt-Unverzagt (en allemand : Johann Nikolaus Graf von La Fontaine und Harnoncourt-Unverzagt), né le  à Berlin et mort le  à Sankt Georgen im Attergau (Autriche), est un chef d'orchestre, violoncelliste et gambiste autrichien. Il est également l'auteur de plusieurs livres traitant en particulier d'interprétation historique et d'esthétique musicale.

Nikolaus Harnoncourt est le fils d’Eberhard de La Fontaine (1896-1970), comte d’Harnoncourt-Unverzagt, et de sa seconde épouse, Ladislaja (1899-1997), comtesse de Méran et baronne de Brandhoven1.

Du côté paternel, il descend d’une famille lorraine (les La Fontaine) originaire de Marville (Meuse) et installée ensuite à Harnoncourt, localité située aujourd’hui en Belgique et jadis en Lorraine.

Le , Nikolaus Harnoncourt épouse à Graz la violoniste Alice Hoffelner (née en 1930), elle-même fille de Léopold Hoffelner et de Gertrude Schönfelder1.

De ce mariage naissent quatre enfants, dont Elisabeth (née en 1954), comtesse de la Fontaine et d’Harnoncourt-Unverzagt. Celle-ci se fait connaître en tant que mezzo-soprano, dans l'opéra, l'oratorio ou dans d'autres formes musicales. Elle épouse en 1981 Ernst-Jürgen von Magnus (né en 1943).

Nikolaus Harnoncourt naît à Berlin. Deux ans après sa naissance, son frère Philipp voit le jour et la famille déménage à Graz, où son père a obtenu un doctorat et un poste dans le gouvernement (Landesregierung) de Styrie. Le jeune Nikolaus grandit donc en Autriche et étudie la musique à Vienne.

Initialement parrainé par Karajan en raison de son aura aristocratique, il devient violoncelliste avec l'orchestre symphonique de Vienne. Toujours dans cette période, il fonde le Concentus Musicus Wien avec sa femme, Alice Hoffelner, en 1953. Ce groupe se consacre à l’authentic performance (« interprétation authentique ») sur « instruments d'époque », et vers les années 1970 son travail au sein de ce dernier lui procure une certaine notoriété.

De fait, Nikolaus Harnoncourt et le Concentus Musicus Wien prennent place au premier rang des musiciens qui, par leurs travaux de recherche, leurs interprétations, leurs écrits, leur enseignement, ont initié, à partir des années 1960, une véritable déconstruction dans l'interprétation et dans la réception de la musique baroque européenne. Cette révolution modifie la compréhension et l'évaluation d'une grande partie de cette musique pour de nombreux interprètes dont les productions couvrent les XVIIe et XVIIIee siècles. Elle a exercé une certaine influence sur notre culture et notre sensibilité musicales. De nombreux enregistrements d'Harnoncourt et du Concentus Musicus Wien ont été dans les années 1970 et 1980 des références incontournables pour certains.

Bien que contestés par les « modernistes », les Concertos brandebourgeois (1964) et l'intégrale des cantates de Bach, L'Orfeo (1968) et L'incoronazione di Poppea (1974) de Monteverdi, Il cimento dell'armonia e dell'inventione (1977) de Vivaldi, Belshazzar (1978), l’Ode à sainte Cécile (1978), Alexander's Feast (1979), Jephtha2 (1979) de Haendel comptent parmi les fleurons d'une abondante et brillante discographie.

En 1967 au côté du chef Gustav Leonhardt, il tient un rôle dans "Chronique d’Anna Magdalena Bach", un film de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet3.

Il travaille plus tard avec beaucoup d'autres orchestres en utilisant des instruments modernes, principalement l'orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam, à partir de 1977, ce qui remet totalement en cause son propre combat en faveur des instruments anciens. Il veillera cependant à préserver un historicisme en termes de tempi, de dynamique musicale, etc. Il étend également son répertoire en continuant à jouer de la musique baroque, travail qui l'a rendu célèbre, mais aussi le répertoire d'opérettes viennoises et de symphonies romantiques et post-romantiques (Anton Bruckner). En 2009, il dirige à Graz Porgy and Bess de George Gershwin. Il effectue un enregistrement des symphonies de Beethoven avec le Chamber Orchestra of Europe.

En 1971, Harnoncourt et Gustav Leonhardt entreprennent d'enregistrer toutes les cantates de Jean-Sébastien Bach. Le projet se termine en 1990 ; c'est le premier et unique cycle complet de cantates (excepté les nos  51 et 199) à utiliser des voix solistes et un chœur exclusivement masculins. En 2001, une excellente critique et un Grammy Award viennent récompenser l'enregistrement de la Passion selon Saint Matthieu de Bach dirigée par Harnoncourt, mais qui cette fois est revenue sur les principes d'utilisation des voix d'enfants.

Il est invité par deux fois à diriger le concert du nouvel an à Vienne, en 2001 et en 2003.

Après ses enregistrements de la 3e et de la 4e symphonies d'Anton Bruckner avec le Concertgebouw d’Amsterdam, de la 8e avec la Philharmonie de Berlin, de la 5e, de la 7e et d'une « fascinante » 9e avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, il est considéré comme « l'un des grands chefs brucknériens » du moment.

Le , par le biais d'une lettre adressée à son public, il fait part de son retrait du monde musical pour raisons de santé. Il meurt le  Un livre d'entretiens avec Bertrand Dermoncourt est publié de manière posthume par Actes Sud en 2021.

Gideon Klein, 105 ans

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Gideon Klein, né le  à Přerov et mort le  au camp de concentration de Fürstengrube, est un compositeur, pianiste et musicologue tchèque mort à l'âge de 25 ans.

Gideon Klein a commencé à apprendre le piano à onze ans avec Růžena Kurzová. Il a donné son premier concert à 14 ans. En 1938 il se rend à Prague et y fréquente la Masterclass de piano de Vilém Kurz. Une carrière de pianiste se dessine alors. Il poursuit parallèlement des études de théorie musicale et obtient son diplôme en 1939. Il est ensuite l'élève de Alois Hába pour la composition.

L'occupation nazie en 1940 met fin à ses études. En tant que juif, Klein est empêché de se rendre à la Royal Academy of Music à Londres pour étudier et ne peut se produire comme pianiste en public. En 1941, il se produit néanmoins sous le pseudonyme de Karel Vranek et aussi dans des cercles privés.

En , il est déporté au camp ghetto de Theresienstadt. Avec des musiciens comme les compositeurs Hans Krása, Viktor Ullmann et Pavel Haas, le chanteur Karel Berman, le pianiste et chef d'orchestre Rafael Schächter ou le futur chef d'orchestre de la Philharmonie tchèque Karel Ančerl, il est un acteur important de la vie culturelle du camp, instrumentalisée à des fins de propagande. Son œuvre désormais perdue Die Pest (La peste), un cycle de 4 Lieder sur des poèmes de son co-détenu Peter Kien, est créée à Theresienstadt à l'occasion d'une soirée organisée par Viktor Ullmann et consacrée à la musique contemporaine composée dans le camp1.

En octobre 1944, neuf jours après avoir achevé son trio à cordes, il est déporté à Auschwitz puis au camp de concentration de Fürstengrube, une installation extérieure d'Auschwitz. Il y travaille à la mine et meurt à l'âge de 25 ans peu de temps avant la libération dans des circonstances restées inconnues. La cause de son décès serait que des SS soient entrés dans le camp et aient tiré pour le plaisir sur la foule.

Quelque temps avant sa déportation, Gideon Klein avait confié à un de ses amis une valise contenant les partitions de toutes ses œuvres. Cette valise ne sera découverte qu'au début des années 1990.

Sa sœur Eliška Kleinová, qui a survécu à l'Holocauste, a préparé l'édition de ses œuvres. En 1994, elle a créé la Fondation Gideon Klein.

Son œuvre originale et pleine d'expression mêle les influences de Leoš Janáček, d'Alban Berg et d'Arnold Schönberg.

Promotion au Festival Donizetti

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Le festival d'opéra Donizetti de Bergame a promu Riccardo Frizza de directeur musical à directeur artistique. Frizza, 53 ans, était directeur musical du festival depuis huit ans.

Il déclare : « Il s'agit d'une reconnaissance exceptionnelle du travail que j'ai accompli depuis 2017 en tant que directeur musical du festival consacré à Donizetti et je suis profondément reconnaissant à tous les membres du conseil d'administration présidé par Giorgio Berta. En plus d'être un grand honneur, cette double responsabilité indique une voie claire à suivre avec la volonté déterminée de préserver l'histoire et le succès du festival, sans perdre de vue les origines du patrimoine historique, musical et culturel encapsulé dans le nom imposant, bien-aimé et immortel de Gaetano Donizetti. Ceux qui, comme moi, connaissent et étudient ses partitions depuis toujours, sont conscients que cet authentique « réservoir de musique » doit être transformé en projets artistiques à la hauteur d'un tel trésor, en augmentant la notoriété internationale de Donizetti, en soutenant et en promouvant le Centre de Recherche de la Fondazione, en envisageant un festival qui implique à la fois les habitants de Bergame et un public mondial. Je dévoilerai bientôt mon projet. C'est le moment de réfléchir à tout ce qu'a été l'Opéra Donizetti au cours de ses dix premières années d'existence, et à la contribution irrépressible de Francesco Micheli, qui a laissé l'empreinte audacieuse de sa créativité. Et tout de suite après, il sera temps de faire de grands projets et d'agir pour que de nouvelles idées passionnantes puissent prendre forme. Pour ce faire, je suis certain de pouvoir compter sur le soutien continu de tous ceux qui m'ont accompagné au fil des ans dans mon travail de directeur musical ».

Concours Wajnberg à Katowice, une Belge parmi les demi-finalistes

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Fondé en 2021 et actuellement à sa deuxième édition, le Concours international de violon Mieczysław Wajnberg de Katowice, en Pologne, a été nommé en l'honneur du compositeur polonais Mieczysław Wajnberg, qui comptait parmi ses contemporains Lutosławski, Prokofiev, Bartók et Chostakovitch.

Ouvert aux violonistes de toute nationalité nés entre 1993 et 2005 (inclus), le concours attribuera un premier prix de 10 000 euros, 5 000 euros pour la deuxième place et 3 000 euros pour le troisième prix. Chacun des finalistes recevra également un diplôme.

Il a récemment été annoncé qu'en 2024, le jury sera composé de Szymon Krzeszowiec (président, Pologne), Eszter Haffner (Autriche), Dima Tkachenko (Ukraine), Maria Sławek (Pologne), Andreas Vierziger (Autriche) et Łukasz Błaszczyk (Pologne).

Les douze demi-finalistes sont :

Coman Iohan (Roumanie)
Cooreman Alexandra (Belgique)
Hakkarainen Matthew (USA/Finlande)
Horvat Maja (Slovénie)
Marton Mira (Pologne)
Perl Anna (Allemagne)
Pocitari Lilia (Moldavie)
Pozorska Hanna (Pologne)
Şimonca-Opriţa Ștefan (Roumanie)
Wilewska Gaja (Pologne)
Yoshioka Reina (Japon)
Zou Zhang (Chine)

Alexandra Cooreman (2003) a commencé à jouer du violon à l'âge de 5 ans et s'est déjà produite sur scène à l'âge de 6 ans.
Jeune talent exceptionnel, elle a été admise en 2013 à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à Waterloo, où elle a étudié avec Augustin Dumay et Tatiana Samouil.

Alexandra a poursuivi sa formation musicale à l'Escuela Superior de Musica Reina Sofia à Madrid avec Anna Chumachenco et à la Hochschule für Musik und Tanz à Cologne avec Michaela Martin.

La violoniste belgo-polonaise a remporté les premiers prix de nombreux concours tels que le concours de violon Kocian, le concours Breughel et le concours international Grumiaux.

Dès son plus jeune âge, Alexandra s'est produite en tant que soliste avec divers orchestres tels que l'Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l'Orchestre Gulbenkian de Lisbonne, l'Orchestre royal de chambre de Wallonie, l'Orchestre philharmonique de Pardubice, l'European Philharmonia et l'Orchestre philharmonique de chambre de Flandre.

En outre, elle a suivi des masterclasses avec des musiciens de renommée mondiale tels qu'Augustin Dumay, Yuri Bashmet, Giuliano Carmignola, Pavel Vernikov, Jean-Claude Vanden Eyden, Michaela Martin, Catherine Cho, Hye-Jin Kim, Ida Kavafian et Ani Kavafian....

En 2014, Alexandra a joué lors du concert de Noël au Palais royal de Bruxelles. Elle a également participé au concours Eurovision des jeunes musiciens à Édimbourg en 2018, où elle a représenté la Belgique.

Avec Renaud Capuçon, elle a interprété le double concerto de Bach à Flagey, accompagnée par l'Orchestre royal de chambre de Wallonie dirigé par Frank Braley. En 2022, elle a été invitée par Renaud Capuçon à donner un récital dans le cadre de son festival « Sommets Musicaux de Gstaad » avec le pianiste Kojiro Okada.

Alexandra étudie actuellement au Curtis Institute of Music de Philadelphie, où elle est formée par le professeur Ida Kavafian.

La violoniste dispose d'un violon moderne (2017), construit par Charles Coquet, prêté par El Pasito.