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Aïda de Verdi à l'Opéra de Liège

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Depuis sa double création triomphale au Caire puis à La Scala de Milan en 1871-72, Aïda fait partie des opéras les plus joués dans le monde entier.

Verdi, pourtant, s’est tout d’abord montré circonspect à propos de ce sujet exotique qui lui a été proposé alors qu’il avait déjà refusé de composer une œuvre de circonstance à destination du nouvel Opéra du Caire, à l’occasion des festivités qui entouraient l’inauguration du Canal de Suez. Ce n’est que sous la pression de quelques amis influents qu’il va se laisser bientôt tenter, mettant dès lors le meilleur de son talent au service d’un livret qui n’est pas sans failles ni incohérences, tant dans le déroulé des événements que dans le profil psychologique des protagonistes. Ainsi par exemple, comment comprendre que la fille du Pharaon accepte de rivaliser avec son esclave dans la conquête du cœur du héros, alors qu’il lui suffit de trucider sa rivale, selon les mœurs de l’époque… ? Vous me direz que dans ce cas il n’y a plus d’histoire à raconter, et vous aurez raison…

Le premier Grand Opéra Français de Verdi se voit bien honoré

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Jerusalem Verdi

© Lorraine Wauters

Passionnante résurrection à l'Opéra Royal de Wallonie ! Qui aurait cru à la fortune de Jérusalem, gentiment citée dans les monographies comme "version française" du quatrième opéra de Verdi "Il Lombardi alla Prima Crociata", et sitôt oublié ? C'est tout à la gloire de Stefano Mazzonis di Pralafera d'avoir cru depuis longtemps à cet opéra, et d'avoir osé le monter.

Une somptueuse pièce en costumes

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Ernani de Giuseppe Verdi
1830 : la bataille d'Hernani ! .... souvenirs de classe...  Le livret tiré par Piave pour Verdi est fidèle à la pièce de Victor Hugo, sauf que dona Sol y devient Elvira et est sauvée de la mort, tout comme Silva. Ce cinquième opéra de Verdi (1844) connut un beau succès et marque un jalon, après Nabucco, vers une caractérisation des personnages plus affinée, avant de se réaliser pleinement dans Macbeth (1847).