Mots-clé : Alexander Shelley

Première gravure mondiale de la Symphonie n° 13 de Philip Glass

par

Truth in our Time. Nicole Lizée (°1973) : Zeiss After Dark : Sesquie pour le 150e anniversaire du Canada. Dmitri Chostakovitch (1906-1975) : Symphonie n° 9 en mi bémol majeur op. 70. Erich Korngold (1897-1957) : Concerto pour violon et orchestre en ré majeur op. 35. Philip Glass (°1937) : Symphonie n° 13. James Ehnes, violon ; Yao, auteur-compositeur-interprète ; Orchestre du Centre national des Arts du Canada, direction Alexander Shelley. 2022. Notice en anglais et en français. 78’ 50’’. OMM 0166.

Premier volume d’une intégrale des symphonies de Schumann et Brahms, et le Concerto de la jeune Clara

par

Robert Schumann (1810-1856) : Symphonie no 1 en si bémol majeur opus 68 ;  Clara Schumann (1819-1896) : concerto pour piano en la mineur opus 7 ; Johannes Brahms (1833-1897) : Symphonie n) 1 en do mineur opus 68 ; Gabriela Montero (*1970) : Improvisations no 1-5. Gabriela Montero, piano. Alexander Shelley, Orchestre du centre National des Arts du Canada. Livret en français, anglais. Février & mai 2019, janvier 2020. TT 60’15 & 61’56. Analekta, AN 2 8877-8

Alexander Shelley, à propos de Johannes Brahms, Robert Schumann mais surtout Clara Schumann

par

Le chef d’orchestre Alexander Shelley, directeur musical de l’Orchestre du Centre National des Arts du Canada, inaugure un cycle discographique pour le label canadien Analekta consacré aux symphonies de Johannes Brahms et Robert Schumann, mises en perspective avec des oeuvres de Clara Schumann. Alors qu’un revival s’amorce vis à vis des oeuvres de cette compositrice, Alexander Shelley revient sur sa place dans l’histoire de la musique 

Votre nouvel enregistrement comprend des partitions symphoniques de Brahms et Schumann ainsi que le Concerto pour piano de Clara Schumann. L'addition de ces trois noms est logique en raison de l'amitié qui les unit, mais c'est quelque chose qui n'a jamais été fait auparavant ! Comment avez-vous conçu ce projet ? 

Clara n'était pas seulement la personne qui liait les vies de Robert Schumann et de Johannes Brahms, elle était aussi l'une des figures musicales les plus inspirantes de son époque, vénérée et admirée presque universellement par ses pairs. Et bien que l'œuvre de Johannes et Robert ait été explorée en profondeur, c'est en fait en tant que triumvirat artistique -une trinité musicale romantique si vous voulez- que chacun d'eux peut être compris et admiré plus pleinement. Je veux que notre projet célèbre cette trinité et offre une perspective nouvelle aux auditeurs. 

J'ai lu dans le communiqué de presse que ce CD est le premier d'une série de quatre. Quelles seront les autres étapes de ce projet ? 

C'est le premier d'une série de quatre doubles albums qui présenteront un cycle complet des symphonies de Robert Schumann et de Johannes Brahms, tricotées ensemble par les mélodies, la musique de chambre et le concerto de Clara Schumann. En étroite collaboration avec Julie Pedneault-Deslauriers, spécialiste de Schumann, et Jan Swafford, spécialiste de Brahms, nous avons travaillé à la réalisation d'un ensemble de huit disques qui offriront un aperçu musical enrichissant de l'œuvre de ces trois génies. 

A Genève, Britten et Chostakovitch avec orchestre de chambre

par

Dans le cadre du cycle Britten-Chostakovitch présenté durant cette saison par l’Orchestre de la Suisse Romande, a été proposé, le 29 janvier, un programme fascinant car les trois oeuvres choisies requéraient une formation de chambre. Pour le diriger, l’on a fait appel au chef anglais Alexander Shelley, directeur musical de l’Orchestre National des Arts à Ottawa et premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra à Londres.

En première partie, sont donc inscrits deux ouvrages de Benjamin Britten. Le premier, Lachrymae, a été élaboré pour alto et piano et a été créé au Festival d’Aldeburgh en juin 1950 par son dédicataire, William Primrose, accompagné par le compositeur lui-même ; puis, à la demande d’un autre célèbre altiste, Cecil Aronowitz, la partie de clavier a été remaniée pour orchestre à cordes en 1976 sous cote op.48 a. Et c’est donc à cette seconde version que nous confronte Alexander Shelley avec le concours de l’altiste soliste de l’OSR, Elcim Özdemir qui, dès le Lento introductif, bénéficie d’un canevas tamisé pour exposer avec une douloureuse noblesse la mélodie de John Dowland, If my complaints could passion move servant de base à dix variations ; la ponctuation véhémente des contrebasses entraîne le discours vers un allegro pathétique que la soliste rend expressif par la virulence des pizzicati et doubles cordes ; et la reprise du motif initial rassérène la coda. En bis, la jeune femme réunit sous forme de quatuor les chefs de pupitre afin de révéler la page originale de John Dowland.