Mots-clé : Heitor Villa-Lobos

Portrait de compositrice : Mélanie-Hélène Bonis dite Mel Bonis (I)

par

Crescendo-Magazine, par la plûme d'Anne-Marie Polomé, publie (en épisodes) un portrait de la compositrice Mélanie-Hélène Bonis dite Mel Bonis. 

Comment une jeune fille née en 1858 dans une famille de la petite bourgeoisie française très catholique et non musicienne, peut-elle développer une maîtrise de la composition qui la placerait très haut parmi les élites de la profession…si elle était un homme ? Quelles sont les embûches qu’elle devra franchir, les traumatismes qui l’accableront et la laisseront épuisée, mais dont elle se libérera par la musique ? Comment se fait-il qu’elle soit encore connue aujourd’hui, contrairement à d’autres compositrices, également douées?

Famille

Le 21 janvier 1858, une petite Mélanie-Hélène naît au foyer de Pierre-François Bonis (Gentilly 1826-Sarcelles 1900) et de son épouse Marie Anne Clémence Mangin (Paris 1836-1918). Deux autres petites filles la suivront, Eugénie-Caroline en 1860 et Clémence-Louise en 1862, mais la benjamine décède à l’âge de 2 ans, laissant Mélanie désespérée. La famille occupe un appartement 24, rue Rambuteau, proche du centre de Paris. Elle déménage par la suite dans un plus grand appartement situé non loin, 18, rue Montmartre. 

Villa-Lobos en symphoniste majeur 

par

Heitor Villa-Lobos  (1887-1959) : Intégrale des symphonies, Uirapuru, Mandu-çarará. Leonardo Neiva, baryton ; Saulo Javan, basse ; São Paulo Symphony Orchestra and Choir, Isaac Karabtchevsky. Enregistré entre 2012 et 2017. Livrets en portugais et anglais. 1 coffret de 6 CD Naxos. Référence. 8.506039.