Mots-clé : James Macmillan

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Trônant souverainement aux abords de Bruxelles, la basilique de Koekelberg dut avoir bien du mal, ce 22 novembre, à réprimer un sentiment d’orgueil. Et si elle y parvint, c’est sans doute parce que l’homme auquel elle ouvrait ses portes, l’un des compositeurs les plus en vue du moment, fait lui-même peu de cas des trompettes de la renommée. 

De trompettes, il fut pourtant question ce soir-là. Sir James MacMillan venait, en effet, y diriger Seven Angels, une fresque sonore évoquant le Jugement Dernier, flanquée de son Miserere et de celui d’Allegri. Une soirée placée sous le signe de l’égarement et de la contrition, mais aussi de la Cité Céleste et du Salut. Ou, si l’on préfère, du frisson, de l’émotion, de la majesté et de la consolation. 

Sous la conduite du compositeur écossais, le Vlaams Radiokoor et les Solistes du Brussels Philharmonic nous ont offert une heure et quart de magie sonore et visuelle. Un Office des Ténèbres d’un genre nouveau.