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Coffrets d’été Warner, Naxos, Grand Piano et Arcana  

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Même si nous sommes encore loin des fêtes de fin d’années, saison propice aux grosses et belles boîtes de disques, les labels font tourner leurs catalogues avec de beaux coffrets de rééditions ou d’additions récentes de parutions plus ou moins récentes. 

Jacqueline Du Pré. The Complete Warner Recordings. 23 CD Warner. 0190296611384. 

Warner remet en boîte la totalité des enregistrements de la violoncelliste Jacqueline Du Pré issus des catalogues EMI et Teldec (uniquement concerto pour violoncelle n°1 de Saint-Saëns avec Daniel Barenboim au pupitre du Philadelphia Orchestra). Ce legs est très connu et est un pilier des rééditions régulières de Warner. On y retrouve tant de grandes références comme le Concerto pour violoncelle d’Elgar, les Trios de Beethoven avec une dream team composée de Daniel Barenboim au piano et Pinchas Zukerman au violon sans oublier les albums chambristes avec Daniel Barenboim : sonates pour violoncelle de Brahms et de Beethoven. Le coffret reprend également des enregistrements de jeunesse pour la BBC ainsi que le Don Quixote de Richard Strauss et le Concerto pour violoncelle de Lalo qu’EMI avait ressorti de ses archives en 1995, parution qui avait alors fait grand bruit ! Le coffret propose un inédit : le Trio pour clarinette, violoncelle et piano de Brahms avec Gervase de Peyer à la clarinette et Daniel Barenboim au piano, une bande de 1968 complètement inédite. 

Jean-Pierre Armengaud : D’Indy au piano !

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Hérault de la musique pianistique française avec ses intégrales Satie, Debussy et ses nombreux enregistrements consacrés à Roussel, Poulenc, Louis Aubert,… Jean-Pierre Armengaud publie un enregistrement consacré à Vincent d’Indy (Grand piano) avec rien moins que sa redoutable Sonate pour piano, partition d’une durée de quarante-cinq minutes. Jean-Pierre Armengaud revient sur ce projet et la place de d’Indy dans la musique française.

Comment avez-vous conçu le projet d’enregistrer un album centré sur ces œuvres de Vincent d’Indy ?

C’est d’abord le souci de rendre justice (avec d’autres, je l’espère…) à une des rares grandes sonates de la musique française pour piano et, je le pense, à une des meilleures œuvres pour l’instrument. Dans l’entourage d’Yves Nat, où j’ai étudié, d’Indy était considéré comme un des grands maîtres de notre musique, bien que la plus grande partie de son œuvre soit méconnue, emportée par le cataclysme de la guerre de ‘40 et le vent des nouvelles idéologies musicales. J’ai failli plusieurs fois jouer la Symphonique « concertante » sur un chant montagnard français », mais l’un des orchestres a préféré me demander de jouer les Variations symphoniques plus célèbres de son maître César Franck…