Mots-clé : Marina Rebeka

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L'Opéra de Monte-Carlo ouvre sa saison 2023-2024 avec le Requiem de Verdi donné au Grimaldi Forum. Ce concert de prestige devait être dirigé par Daniel Barenboïm, mais le légendaire musicien a dû hélas annuler sa venue du fait de ses problèmes de santé. C'est Kazuki Yamada, directeur musical et artistique de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo qui a accepté, grâce à un revirement de dernière minute dans son emploi du temps, de reprendre le flambeau de ce concert très attendu. 

Le Requiem de Verdi peut être vu comme une sorte d'opéra religieux donnant une vision romantique de la mort, plus que comme une messe pour le repos de l'âme. Le scénario diabolique où l'homme a beaucoup de raisons d'être jugé et la destruction de cette merveilleuse planète. Ce requiem romantique et lyrique est impressionnant avec les sublimes voix bien harmonisées de l'excellent chœur de l'Opéra de Monte-Carlo. Le chœur est magnifiquement préparé par  Stefano Visconti. Les quatre brillants solistes chantent de manière superlative. La soprano lettone Marina Rebeka a une voix puissante et lumineuse. La mezzo-soprano biélorusse Ekaterina Semenchuk  est réputée pour les rôles verdiens et possède un timbre de voix intense et chaleureux. Le baryténor Michael Spyres donne une performance extraordinaire. Sa voix est pleine d'émotion pure avec une technique et une sensibilité prodigieuse. La basse Ildar Abdrazakov, souffrant, a cédé sa place au baryton-basse uruguayen Erwin Schrott qui séduit par sa  voix étincelante. 

 A la Scala de Milan, des Vespri Sciliani décevants

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« Sparate al regista ! » (Tirez sur le metteur en scène !), hurle le spectateur d’une loge à la fin de la première partie de ces Vespri Siciliani que la Scala de Milan n’a pas remises à l’affiche depuis décembre 1989, lorsque Riccardo Muti dirigeait la production de Pier Luigi Pizzi. A l’éclat de rire provoqué par ce cri du cœur outré, le public fait chorus, tant il est vrai que cette nouvelle production nous laisse sur notre faim. Hugo de Ana en a conçu lui-même mise en scène, décors et costumes. Dans un interview accordé au journaliste Biagio Scuderi (publié dans la Rivista del Teatro de février 2023), il déclare : « Je n’ai pas imaginé un boîtier vériste parce que, pour moi, l’ouvrage de Verdi n’est pas vériste. C’est pourquoi j’ai réalisé un réceptacle abstrait, un cadre de guerre, avec des objets très évidents comme des chars militaires et des fusils. Je mets en scène une situation dramatique centrée sur la violence qu’un peuple peut subir à cause des envahisseurs… Si j’ai trouvé ou non la bonne solution, le diront les spectateurs ». 

Malheureusement, il faut lui répondre négativement, car malgré de magnifiques jeux de lumière conçus par Vinicio Cheli, l’on se fatigue rapidement de ces tanks porte-missile, de cette soldatesque avinée braquant ses fusils sur ces femmes siciliennes brandissant des poignards pour protéger un tableau de la Madone, de ces cercueils pour lesquels l’on cherche une sépulture de fortune, de cette scène rappelant Monuments Men avec les œuvres d’art spoliées s’accumulant dans les antichambres du château de Guido di Monforte, de cette statue de la Vierge portée à bout de bras recelant les baïonnettes de la vengeance. 

Un voyage au seuil de la "Belle Epoque" avec la soprano Marina Rebeka

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Voyage. Mélodies et Lieder de Henri Duparc (1848-1933), Cécile Chaminade (1857-1944), Marie Jaëll (1846-1925), Maurice Ravel (1875-1937), Camille Saint-Saëns (1835-1921), Charles-Marie Widor (1844-1937), Gabriel Fauré, (1845-1924), Charles Gounod (1818-1893) et Pauline Viardot (1821-1910). Marina Rebeka, soprano ; Mathieu Pordoy, piano. 2021. Notice en français et en anglais. Poèmes reproduits dans leur langue originale, avec traduction anglaise.76.24. Prima Classics PRIMA014.

La Vestale enflamme les Champs-Élysées

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Napoléon Bonaparte a cinq ans lorsque Gaspare Spontini voit le jour près d’Ancône en 1774. Au moment où les troupes françaises mènent la Première campagne d’Italie, le musicien part étudier à Naples et, sous la houlette de Piccini, compose plusieurs opéras bien accueillis sur les scènes ultramontaines.  

Tandis qu’à Paris le Premier Consul réordonne les institutions, fait jouer Polyeute et ériger la colonne Trajane, Spontini s’installe comme professeur de chant, adopte la nationalité française et cherche à faire représenter ses opéras comiques avec plus ou moins de réussite jusqu’à ce que la protection de Joséphine devenue Impératrice permette la création triomphale de sa Tragédie lyrique, La Vestale, en 1807.  

En dépit de son titre au parfum de version latine et d’une intrigue linéaire -une vierge amoureuse condamnée à mort pour avoir laissé s’éteindre le feu sacré de la déesse Vesta est sauvée in extremis par la foudre qui rallume le foyer-  la partition prend l’auditeur à contrepied.  

Thaïs à Monte-Carlo

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C'est un privilège d'assister en ces temps de pandémie à la représentation d'un opéra avec un vrai public dans la salle.  Ce miracle a lieu à Monte-Carlo dans la légendaire  salle Garnier

Si tous les mélomanes connaissent la “Méditation” pour violon et orchestre de Thaïs de Jules Massenet, l’opéra complet reste une rareté sur scène ! La discographie n’est pas des plus exhaustives et cette partition n'a plus été jouée à Monte-Carlo depuis 1950.

Jean-Louis Grinda signe la mise en scène de cette nouvelle production, qui réunit tous les éléments pour en faire un spectacle total. Une distribution prestigieuse avec les plus belles voix du moment, des décors et costumes éblouissants, une mise en scène surprenante. On est transporté dans un univers rappellant les tableaux noirs du peintre Pierre Soulages. Tout en respectant la partition et le livret, on assiste à une représentation intemporelle, mêlant l'Antique à la Belle Epoque, tel un jeu de miroirs et de projections. Les images vidéo réalisées par Gabriel Grinda illustrent parfaitement les moments forts de l'action : ainsi durant la "Méditation", une vidéo en noir et blanc avec une belle image d'eau bénite coulant de son réceptacle, illustre le moment où les rêves de Thaïs passeront d’un baptême imaginaire à l’érotisme le plus sensuel pour se conclure par l’assassinat sauvage d’une femme libre.

Le chef d'orchestre Jean-Yves Ossonce est un grand spécialiste du répertoire français du XIXème siècle est aux commandes. Il déploie avec le remarquable Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et le Chœur de l’opéra de Monte-Carlo toute la richesse, les couleurs et toutes les nuances de la partition. La “Méditation” sous les doigts de Liza Kerob, premier violon de l'orchestre, est un moment d'émotion intense.

Marina Rebeka chez "elle"

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Extraits de Louise, Hérodiade, Le Cid, Faust, Carmen, Les pêcheurs de perles, Manon, Roméo et Juliette, Thaïs, L’enfant prodigue. Marina Rebeka, soprano – Sinfonieorchester St. Gallen, Michael Balke, direction. 2020-DDD-72’35-Textes de présentation en anglais-Prima Classic-Prima004

Une réussite purement vocale, autour de Marina Rebeka

par

Giuseppe VERDI (1813-1901) : Luisa Miller. Marina Rebeka (Luisa Miller), Judit Kutasi (Federica), Ivan Magri (Rodolfo), George Petean (Miller), Marco Mimica (le comte Walter), Ante Jerkunica (Wurm), solistes, Chor des Bayerischen Rundfunks, Münchner Rundfunkorchester, dir.: Ivan REPUSIC. 2018-DDD- 56' 19'' et 77' 23'' - notice en allemand et en anglais - pas de livret - chanté en italien -  2CD BR Klassic 900 323.