Mots-clé : Matteo Myderwyk

Matteo Myderwyk, compositeur libre et inspiré

par

Le compositeur Matteo Myderwyk sort un premier album pour le label Warner. Avec ce Notes of Longing, il devient le premier compositeur néerlandais signé par la prestigieuse multinationale. Crescendo Magazine rencontre ce créateur d’univers sonores qui aime tout autant Olivier Messiaen que Steve Reich. 

Vous sortez votre premier album pour Warner. Comment l'avez-vous conçu ?

J'ai composé Notes of Longing sur une période de deux ans. Entretemps, j'ai sorti d'autres compositions mais, en arrière-plan, j'ai accordé beaucoup d'attention à ce travail. À partir de l'idée de désir, j'ai essayé de présenter l'ensemble de l'album comme une seule composition. En ce qui me concerne, cela a bien fonctionné. 

Vous êtes le premier compositeur néerlandais contemporain à signer pour ce label. Cela a-t-il une signification particulière pour vous ?

J'en suis certainement fier, mais cela implique aussi un certain degré de responsabilité. Le temps où je sortais n'importe quel morceau de piano est désormais révolu. J'essaie de plus en plus de considérer ma musique comme un compositeur plutôt que comme un pianiste qui enregistre ses propres titres. Cela dit, un label n'est pas non plus la chose la plus importante ; c'est finalement la musique. Que vous sortiez votre musique sur votre propre cassette ou par l'intermédiaire de la plus grande maison de disques, pour moi, vous devez toujours faire entendre votre propre voix.