Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Concertos pour trois clavecins en ré mineur, en ut majeur BWV 1063, 1064. Concerto pour quatre clavecins en la mineur BWV 1065. Concerto « brandebourgeois » no 3 en sol majeur BWV 1048 [arrgmt B. Cuiller]. Violaine Cochard, Bertrand Cuiller, Olivier Fortin, Pierre Gallon, Jean-Luc Ho, Davor Krkljus, clavecin. Le Caravansérail. Louis Créac’h, Yoko Kawakubo, violon. Jérôme Van Waerbeke, alto. Bruno Cocset, violoncelle. Richard Myron, contrebasse. 2024. Livret en anglais, allemand, français. 49’48’’. Ramée RAM2403
La 47e édition du Festival de Sablé s’est déroulée du 20 au 23 août dernier, sous le thème poétique « Que ma joie demeure ». Dédiée à l’art baroque, sa programmation a brillamment reflété la pluralité de ce style, où la spiritualité côtoie la théâtralité, et où l’intime se mêle au fastueux.
Carlo Vistoli et Les Accents dans Vivaldi
Quatre à cinq concerts ponctuaient chaque journée, conférant à l’ensemble une intensité rare. Parmi eux, le programme « Vivaldi Sacro Furore » fut l’un des temps forts. Thibault Noally, à la tête de son ensemble Les Accents, dirigeait tout en jouant sur un violon de Jakobus Stainer (1653). À ses côtés, le contre-ténor Carlo Vistoli s’engageait dans un parcours exigeant, puisant dans les pages les plus expressives du Prêtre roux
Un peu retenu dans le Stabat Mater à l’ouverture de la soirée, Vistoli a rapidement su imposer sa virtuosité. Dans In furore, ses vocalises ciselées, allégées à l’extrême, promettaient une montée en intensité. Après l’entracte, le chanteur trouva une liberté nouvelle. Les extraits de L’Olimpiade (récitatif « Con questo ferro » suivi de l’air « Gemo in un punto e fremo ») ont emporté l’auditoire par leur énergie dramatique, tandis que Mentre dormi du même opéra suspendait le temps par ses longues lignes apaisées. La fin du programme atteignit une intensité rare : dans « Sovvente il sole » (Andromeda liberata), quelques graves rugueux assumés en voix de poitrine apportaient un relief singulier ; et dans « Nel profondo cieco mondo » (Orlando furioso), la fureur stylisée des ornements a embrasé la salle.
The Golden Hour. Jean-Marie Leclair (1697-1764) : Sonate no 1 en ré mineur Op. 4, Sonate no 2 en si mineur Op. 13. Joseph Bodin de Boismortier (1689-1755) : Sonate no 6 en ré majeur Op. 50. Louis-Antoine Dornel (c1680-c1757) : Sonate en si mineur Op 3 no 3. Jean-Féry Rebel (1666-1747) : Sonate no 6 en mi mineur Livre III. François Francoeur (1698-1787) : Sonate no 12 en mi majeur Livre II. Lucile Boulanger, viole de gambe. Simon Pierre, violon. Olivier Fortin, clavecin. 2022. Livret en français, anglais, allemand. 69’31''. Alpha 1059
Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Sonatepour traverso en fa majeur BWV 1035. Andante de la Sonate pour violon en si mineur BWV 1014. Sonate en triono 3 en mi mineur BWV 527. Chaconne de la Partita pour violon no 2 en sol mineur BWV 1004. Nun komm, der Heiden Heiland BWV 659. Suite pour Lautenwerk en ré mineur BWV 997. Largo de la Sonate pour violon en do mineur BWV 1017. Julien Martin, flûte à bec. Olivier Fortin, clavecin. Livret en français, anglais, allemand. Novembre 2001. TT 69’14. Alpha 939
Giovanni Legrenzi (1626-1690) : La Morte del Cor penitente. Raffaele Giordani, ténor (Peccatore). Cristina Fanelli, soprano (Penitenza). Hana Blažíková, soprano (Speranza). William Shelton, contre-ténor ; Manuel Nunez-Carmelino, ténor ; Romain Bockler, basse (Coro di Pene). Olivier Fortin, clavecin, direction. Ensemble Masques. Sophie Gent, Tuomo Suni, violon. Kathleen Kajioka, alto. Mélisande Corriveau, violoncelle. Benoît Vanden Bemden, contrebasse. Manon Papasergio, harpe, lyrone. André Heinrich, théorbe. Août 2022. Livret en français, anglais, allemand ; paroles en italien et leur traduction en français et anglais. TT 77’11. Alpha 975
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) : Concertos pour deux clavecins BWV 1060, 1061 et 1062 ; Prélude et fugue BWV 552, joués sur deux clavecins. Olivier Fortin et Emmanuel Frankenberg, clavecins, Ensemble Masques. 2020. Livret en français, anglais et allemand. 59.46. Alpha 572.