Mots-clé : Yulia Matochkina

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Il faut un amour de l’opéra solidement ancré pour chanter malgré la chaleur de cet été dans la capitale bavaroise Le Trouvère de Verdi, dans la  reprise de la mise d’Olivier Py en 2013, à l’opéra de Bavière. Outre que les sources nombreuses calorifère, comme les néons et la croix en feu, rajoutent de la chaleur, le noir du décor et des costumes n’en enlèvent pas. 

Nonobstant, l’inconfort de cette mise en scène vient d’une insistance confinant par endroits au mauvais goût imposé aux spectateurs. 

Elle se voit d’abord avec les roues, tant dans l’installation du décor qui ne cesse jamais de changer pour être tantôt le château de film d’horreur du comte, tantôt la forêt blanche lui appartenant, tantôt le camp des gitans - cheminots autour d’une Micheline, tantôt la chambre froide comme une clinique de Manrico,  que sur le rideau de scène, afin de visualiser la mécanique de la vengeance. Elle se voit ensuite avec le duel entre deux hommes masqués et les deux gros bébés dans la chambre de Manrico. Mais surtout avec la narration de l’histoire d'Azucena par des personnages muets en arrière plan, quant l’effroi de cet opéra vient justement dans la lente compréhension de ce qui s’y joue véritablement.

Le mauvais goût arrive avec la strip-teaseuse chez Gitans, la scène durant laquelle elle écarte les jambes  entourées de docteurs dans la chambre de Manrico, et dans la simulation de viol devant elle.