Haendel, enfants non admis

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Ce sont nos confrères de Scherzo qui le rapportent :

"Théodora est l'un des titres emblématiques parmi les oratorios de Georg Friedrich Haendel. Sur un livret de l'un de ses collaborateurs réguliers, Thomas Morell, le compositeur saxon traite de l'histoire de la martyre chrétienne Théodora, exécutée à Antioche pendant les persécutions de Dioclétien, et des tentatives désespérées de la sauver par un soldat romain, Didymus, qui est déchiré entre l'obéissance qu'il doit à l'autorité en tant que soldat et ses propres convictions. Loin de raconter les grandes histoires de l'Ancien Testament, Haendel se concentre dans Thedora sur l'exploration des sentiments humains et l'éternel conflit entre la foi et le pouvoir civil.

L'intrigue ne semble pas laisser beaucoup de place aux digressions, mais, bien sûr, tout cela est fonction de l'imagination parfois excessive d'un metteur en scène donné. Le Royal Opera House de Londres a programmé une Theodora mise en scène du 31 janvier au 16 février (ce qui est une contradiction dans les termes, car l'oratorio est en soi un genre musical dramatique sans mise en scène, costumes ou décors). Il s'agit d'une coproduction avec le Teatro Real de Madrid, sous la direction de la metteuse en scène Katie Mitchell. Sous la direction musicale de Harry Bicket, il réunit, entre autres, la mezzo-soprano Joyce DiDonato et le contre-ténor Jakub Józef Orlinski.

Jusqu'ici, tout est normal. La surprise vient du fait que sur le site du Royal Opera House, on trouve cette recommandation : Convient aux plus de 16 ans. Cette production présente des scènes de violence explicite et de harcèlement sexuel, des scènes de violence sexuelle et d'exploitation sexuelle, et contient des thèmes liés au terrorisme."

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