Serebrennikov, suite

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Accusé d'avoir détourné quelque 128 millions de roubles (1,64 million d'euros) de subventions publiques entre 2011 et 2014, arrêté au mois août 2017 puis assigné à résidence, Kirill Serebrennikov ne voit toujours pas le bout du tunnel : aujourd'hui, le Parquet russe a requis six ans de prison et une amende de 800.000 roubles.

Expertises contradictoires et rebondissements se succèdent dans ce dossier alors que Serebrennikov nie toujours toutes les charges qui pèsent contre lui et que, en Russie et partout dans le monde, nombreux sont ceux qui considèrent qu'il paye sa liberté de création et ses pièces parfois osées, mêlant politique, sexualité et religion dans un pays où les autorités prônent un retour en force des "valeurs traditionnelles".

Dans une pétition, quelque 3.000 personnalités de la culture appellent le Ministère de la Culture à renoncer aux poursuites, dénonçant toujours une "affaire qui a été fabriquée" par les enquêteurs.

 

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