Le Journal

Et encore Sebastian Weigle... !

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Le Yomiuri Nippon Symphony Orchestra vient de nommer Sebastian Weigle, l'actuel Directeur Musical de l'Opéra de Francfort, au poste de chef d'orchestre principal pour succéder à Sylvain Cambreling en avril 2019.
Né à Berlin en 1961, Sebastian Weigle a étudié le cor français, le piano et la direction d'orchestre à l'Académie de musique Hanns Eisler.
En 1982, il était déjà nommé premier cor solo de la Staatskapelle Berlin.
De 1997 à 2002, il développait un large répertoire en tant que Staatskapellmeister au Staatsoper de Berlin.
De 2004 à 2009, il est directeur musical général au Gran Teatre del Liceu de Barcelone.
A partir de la saison 2008-09 il est désigné au même poste à l'Opéra de Francfort. Il y fait ses débuts en 2002-03 avec Salomé de Strauss suivie de Die Frau ohne Schatten. Pour l'extraordinaire succès de cette production, il est été élu chef d'orchestre de l'année 2003 par les critiques du magazine Opernwelt.
Notons au passage que le prix lui avait déjà été décerné à trois reprises à Barcelone : en 2005 pour Parsifal, en 2006 pour Die Tote Stadt et en 2010 pour Tristan et Isolde.
Mais on a aussi retrouvé Weigle au Deutsche Oper Berlin, au Dresden Staatsoper, au Metropolitan Opera New York, au Staatsoper de Vienne, à l'Opéra de Cincinnati, à l'Opéra de Sydney et au Japon. Jusqu'en 2011, il a dirigé le cycle de cinq ans de Die Meistersinger von Nürnberg au Festival de Bayreuth. C'est avec ses Meistersinger (qu'il a emmenés au Festival de Printemps de Tokyo en 2013) que Sebastian Weigle a ouvert la saison 2013-14 de l'Opéra de Zurich. Salomé, il la repend à Hambourg en avril 2014 et Die Frau ohne Schatten au Festival d'opéra de Munich en 2014.
D'invitations en invitations, il dirige l'Orchestre Symphonique de la Radio de Stuttgart, les Staatskapelle de Berlin, Dresde et Weimar, l'Orchestre Symphonique de la Radio de Vienne, l'Orchestre Symphonique de la NHK de Tokyo et l'Orchestre Philharmonique de Tokyo.
Et il n'oublie pas les studios non plus : Beethoven, Mozart, Rott,... des productions dde l'Opéra de Francfort (CD et DVD), un cycle de poèmes symphoniques de Richard Strauss avec l'Orchestre de l'Opéra et du Musée de Francfort (Oehms Classics),...

Première femme aux Pays-Bas

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Image associéeL'Américaine Karina Canellakis est la première femme nommée à la direction musicale d'un grand orchestre néerlandais.
Elle va en effet rejoindre l'Orchestre Philharmonique de la Radio néerlandaise, le 3e dans la hiérarchie nationale après l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam et l'Orchestre Philharmonique de Rotterdam, où elle succédera à Markus Stenz en septembre 2019.
Karina Canellakis est âgée de 36 ans. Assistante de Jaap van Zweden à Dallas, les médias néerlandais la présentent comme sa protégée.
Lauréate du Sir Georg Solti Conducting Award 2016, elle avait fait ses débuts européens à Graz en 2015 avec l'Orchestre de Chambre de l'Europe où elle a pu remplacer Nikolaus Harnoncourt. Peu après, elle revenait diriger le Concentus Musicus Wien dans quatre symphonies d'un cycle de Beethoven.
Mais avant cela, elle a fait les manchettes en 2014 lorsqu'elle a remplacé Jaap van Zweden à la dernière minute dans la 8e Symphonie de Chostakovitch avec l'Orchestre Symphonique de Dallas (où elle a occupé le poste de chef d'orchestre adjoint pendant deux saisons).
Karina Canellakis a ouvert sa saison 2017-18 avec ses débuts à la direction du Rundfunk Sinfonie Orchester Berlin et au PROMS à Londres avec le BBC Symphony Orchestra avant son retour à Zurich pour diriger Die Zauberflöte.
Parmi les engagements de cette saison, on compte auss l'Orchestre de Paris, le Bamberger Symphoniker, le Hallé Orchestra, le Seattle Symphony, des réinvitations au Stockholm Philharmonic, au Scottish Chamber Orchestra, au Swedish Radio Orchestra, au Los Angeles Chamber Orchestra, au Vancouver Symphony et au Danish National Orchestra.
La saison dernière, rappelons qu'elle a dirigé en Première Mondiale le nouvel opéra The Loser de David Lang à la Brooklyn Academy of Music (BAM), le nouvel opéra The Hogboon de Peter Maxwell Davies avec la Philharmonie luxembourgeois et une mise en scène complète du Requiem de Verdi à l'Opéra de Zurich. Entre autres prestations...
Karina Canellakis s'était déjà fait un nom comme violoniste (elle joue un violon Mantegazza 1782 prêté par un mécène privé) quand Simon Rattle l'a encouragée vers la direction d'orchestre. Elle est diplômée du Curtis Institute of Music et de la Juilliard School. Parmi ses grands mentors, on compte aussi Alan Gilbert et Fabio Luisi. Elle est née et elle a grandi à New York et elle parle le français, l'allemand et l'italien.

Guidon Kremer et Kazuki Yamada à Birmingham

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La saison prochaine, Guidon Kremer sera l'Artiste en Résidence du City of Birmingham Symphony Orchestra.
Chef de l'Orchestre, Mirga Gražinytė-Tyla est une admiratrice de Kremer et elle prévoit 23 concerts avec lui dans une série intitulée The Baltic Way et consacrée à la musique de plusieurs Etats, 30 ans après leur libération de la domination russe.

C'était l'occasion d'annoncer aussi de l'arrivée de Kazuki Yamada comme principal chef invité.
Le jeune chef d'orchestre japonais a fait ses débuts avec l'orchestre en 2012 et il est revenu régulièrement, notamment pour une tournée très réussie au Japon il y a deux saisons.
Kazuki Yamada est directeur artistique et musical de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo depuis 2016.
Il est également premier chef invité de l'Orchestre Symphonique Yomiuri Nippon.

Le Concours de piano Honens : un Belge parmi les demi-finalistes.

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Le Concours International de Piano Honens (Calgary, Canada) a lieu tous les trois ans. Il est reconnu pour le niveau et l'étendue de ses exigences pour chaque candidat : musique de chambre, récitals et concertos.
Son objectif est de préparer les lauréats aux réalités des carrières musicales professionnelles en leur proposant des occasions de développement et des opportunités de concerts.
Dix pianistes ont été sélectionnés pour la demi-finale 2018. Ils ont été choisis parmi 50 quarts de finalistes par un jury composé de l'administrateur artistique Isolde Lagacé et des pianistes Winston Choi, Eduardo Monteiro et Pedja Muzijevic. Ils sont âgés de 21 et 29 ans et sont issus de neuf pays.

Stefano Andreatta (Italie), Han Chen (Taiwan), Tzu-Yin Huang (Taiwan), Adela Liculescu (Roumanie), Nicolas Namoradze (Géorgie), Megan-Geoffrey Prins (Afrique du Sud), Llewellyn Sanchez-Werner (États-Unis), Philipp Scheucher (Autriche), Aristo Sham (Hong Kong) et notre compatriote Yannick Van de Velde (lire ci-dessous) prendront donc part à la demi-finale qui se déroulera au Honens International Piano Competition & Festival 2018 à Calgary du 30 août au 3 septembre.

Chacun y proposera un récital de 65 minutes en plus d'un concert avec le baryton Philip Addis et le violoniste Jonathan Crow devant le jury composé de Inon Barnatan, Ingrid Fliter, Anette Josef, Wu Han, André Laplante, Asadour Santourian et Minsoo Sohn.
Les trois pianistes qui se qualifieront pour la Finale (6 et 7 septembre) se produiront en musique de chambre avec l'Azahar Ensemble et rejoindront l'Orchestre Philharmonique de Calgary sous la direction de Karina Canellakisun pour un concerto.
Le lauréat du Prix Honens 2018 recevra un prix de 100 000 $ et bénéficiera d'un programme de développement artistique et de développement de carrière d'une valeur de 500 000 $.

Yannick Van de Velde a étudié au Conservatoire Royal d'Anvers avec Levente Kende et au Conservatoire Royal de Bruxelles avec Jan Michiels. Il a poursuivi sa formation à Berlin avec Klaus Hellwig, Scuola di Musica à Fiesole avec Elisso Virsaladze et au Centre Eduardo Del Pueyo avec Jean Claude Vanden Eynden. Sans négliger les conseils de grands maîtres tels Menahem Pressler, Paul Badura-Skoda, Karl-Heinz Kämmerling, Evgeny Koroliov,...

Les concours nationaux et internationaux, ça le connaît : 1er Prix au Concours Dexia, Prix de la Fondation Chopin, Artiste de l'année, demi-finaliste du Concours Reine Elisabeth, Prix Walckiers- Carbonelle, Prix Nany Phillepart et, en 2015, finaliste du Concours Busoni à Bolzano (Italie), ce qui lance véritablement sa carrière.
Yannick Van de Velde dispose d'une solide expérience de soliste et de chambriste. Il a joué sous la direction d'Erich Lederhändler, Etienne Siebens, Michael Hoffstätter, Ivo Venkov, Fabrice Parmentier et, en musique de chambre, l'a retrouvé aux côtés de Nobuko Imai, Frans Helmerson, Michel Arrignon, Eldar Nebolsin, Zakhar Bron,...

La musique contemporaine ne le laisse pas indifférent et il a créé Chanson pour piano et orchestre de Jean Frédéric Neuburger et Dream de Frédéric Rzewski.

Ses récitals l'ont déjà mené sur maintes scènes : Philharmonie de Berlin, Palais des Beaux-Arts et le Studio 4 de Flagey à Bruxelles, Blauwe Zaal de De Singel à Anvers, Salle Paligraff à Nancy, Théâtre 95 de Paris, Kölner Künstler Theater, Clara Schumann Institut de Düsseldorf, Salle du Régent à Crans-Montana, Stadttheater de Schaffhausen, Palais des Festivals de Santander (Espagne), Musée de l’Acropole d’Athènes.
A suivre...

Operalia 2018, les Finalistes et une surprise

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On connait maintenant les noms des 40 finalistes de la session 2018 d'Operalia.
Il s'agit de

- Zarina Abaeva, soprano, Russie, 32 ans
- Migran Agadzhanyan, ténor, Russie, 26 ans
- Cornelia Beskow, soprano, Suède, 32 ans
- Nicole Brandolino, mezzo-soprano, Italie, 29 ans
- Rihab Chaieb, mezzo-soprano, Canada, 31 ans
- Chan Hee Cho, bass, Corée du Sud, 25 ans
- Emily D’Angelo, mezzo-soprano, Canada/Italie, 23 ans
- Bekhzod Davronov, ténor, Uzbekistan, 24 ans
- Alejandro Del Angel, ténor, Mexique, 27 ans
- Monica Dewey, soprano, USA, 28 ans
- Kseniia Galitskaia, soprano, Russie, 25 ans
- Luis Gomes, ténor, Portugal, 31 ans
- Samantha Hankey, mezzo-soprano, USA, 26 ans
- Summer Hassan, soprano, USA/Egypte, 29 ans
- Elbenita Kajtazi, soprano, Kosovo, 27 ans
- Johannes Kammler, baryton, Allemagne, 30 ans
- Mingjie Lei, ténor, Chine, 30 ans
- Long Long, ténor, Chine, 27 ans
- Roberto Lorenzi, baryton-basse, Italie, 29 ans
- Mykhailo Malafii, ténor, Ukraine, 27 ans
- Rita Marques, soprano, Portugal, 28 ans
- Danylo Matviienko, baritone, Ukraine, 28 ans que nous pourrons entendre ce jeudi 10 mai à 21:50 au Palais des Beaux-Arts puisqu'il est finaliste du Concours reine Elisabeth.
- Alexander McKissick, ténor, USA, 26 ans
- Emma Moore, soprano, Australie, 30 ans
- Petr Nekoranec, ténor, République tchèque, 26 ans
- Diana Nurmukhametova, soprano, Russie, 27 ans
- Carles Pachón, baryton, Espagne, 23 ans
- Gleb Peryazev, basse, Russie, 24 ans
- Pavel Petrov, ténor, Bélorussie, 27 ans
- Martin Piskorski, ténor, Autriche, 30 ans
- Sean Michael Plumb, baryton, USA, 26 ans
- Marigona Qerkezi, soprano, Kosovo, 25 ans
- Josy Santos, mezzo-soprano, Brésil, 29 ans
- Simon Shibambu, baryton-basse, Afrique du Sud, 31 ans
- Elizabeth Sutphen, soprano, USA, 27 ans
- Chiara Tirotta, mezzo-soprano, Italie, 28 ans
- Vanessa Vasquez, soprano, Colombie/USA, 28 ans
- Marina Viotti, mezzo-soprano, Suisse/France, 32 ans
- Arseny Yakovlev, ténor, Russie, 26 ans
- Yajie Zhang, mezzo-soprano, Chine, 25 ans

Pour rappel, le Concours International d'Opéra Operalia a été fondé en 1993 par Plácido Domingo pour découvrir et aider à lancer la carrière des jeunes chanteurs d'opéra les plus prometteurs d'aujourd'hui. Il est destiné aux chanteurs de toutes les tessitures et de tous les pays âgés de 18 à 32 ans, pour les faire entendre par un panel de personnalités internationales de l'opéra.
Chaque année, le Concours annonce un millier de candidatures. Trois professionnels reconnus dans le domaine de l'opéra constituent le jury et chacun écoute tous les enregistrements soumis pour les évaluer individuellement sur une échelle de un à dix. Au moment de totaliser les notes, celles qui s'écartent "trop" font l'objet d'une discussion entre les trois membres et les 40 meilleurs candidats sont retenus pour participer au concours.

Pour la suite, un jury de 10 experts de l'opéra, présidé par Plácido Domingo (membre sans droit de vote) se réunit dans une ville hôte (différente chaque année) pour écouter les 40 finalistes pendant deux jours. Chacun propose un air d'opéra choisi dans une liste de quatre, puis le jury lui demande un deuxième air de la même liste. Si le chanteur s'est inscrit aussi dans la catégorie Zarzuela, il y ajoute une aria de zarzuela.

A la fin de cette épreuve, les 20 demi-finalistes donneront un air choisi par le jury (+ un air de Zarzuela s'il y a lieu) et 10 d'entre eux iront en Finale.

Jusqu'à la finale, les candidats sont accompagnées par les pianistes officiels d'Operalia.
La finale se déroule sous la forme d'un concert de gala accompagné d'un orchestre complet dirigé par Plácido Domingo qui, s'il ne vote pas, reste très actif, supervise le déroulement de toutes les étapes du concours et veille aux conseils artistiques et professionnels à tous les participants.

Participer ou même gagner un Prix, c'est le début d'une relation suivie avec Operalia : impliqués dans le monde de l'opéra, les jurés invitent et engagent souvent certains chanteurs à se produire dans leurs théâtres. Plácido Domingo lui-mêm suit de près le développement de carrière des concurrents. Certains chanteurs, peut-être pas encore prêts pour les grandes scènes, peuvent aussi être sélectionnés pour rejoindre l'un des nombreux programmes Young Artists actuellement établis à Washington ou Los Angeles (USA) ou encore à Valence (Espagne).

Gonzalo Farias au Virginia Symphony Orchestra

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L'Orchestre Symphonique de Virginie a annoncé l'arrivée de Gonzalo Farias au poste de chef d'orchestre adjoint dès ce mois de juin.

Originaire du Chili, diplômé des universités du Chili et de l'Illinois et du New England Conservatory, Farias est actuellement en troisième cycle avec Marin Alsop au Peabody Conservatory.
Il a déjà remporté le 1er Prix au Concours International de Piano Claudio Arrau et il est actuellement en poste à l'Orchestre Symphonique de Baltimore.

Yuja Wang annule aussi...

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Elle l'a annoncé elle-même via les réseaux sociaux : Je dois annuler les 5 premiers récitals de ma tournée nord-américaine. Je ne prends pas cette décision à la légère car je raterai tant d'amis en Californie, en Oregon et en Colombie-Britannique.
Il y aura plus d'informations sur les nouvelles dates au cours des prochains jours.

Fusion à Paris

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L'Orchestre de Paris, entité indépendante depuis sa création, va fusionner avec la Philharmonie de Paris dont on sait le succès depuis sa création il y a trois ans.

Principale formation en résidence à la Philharmonie, l'Orchestre de Paris -qui a fêté en 2017 son 50e anniversaire- opère néanmoins en solo pour sa programmation, ses tournées et sa communication.
Pour Laurent Bayle, président de la Philharmonie à qui la mission de fusion a été confiée, l'idée est de donner une visibilité plus grande à l'Orchestre de Paris, qui gardera son nom : Grâce aux contacts de la Philharmonie dans le monde entier, ce rattachement va permettre à l'Orchestre un rayonnement plus fort sur le plan international, a-t-il indiqué.
Il va aussi faciliter la coordination entre les mécènes des deux structures. J'ai toujours pensé que le succès de la Philharmonie était important, mais qu'on avait aussi fait ça pour que la France ait un orchestre qui soit rapidement reconnu dans le top des phalanges mondiales.

L'Orchestre de Paris est actuellement dirigé par Daniel Harding qui a annoncé qu'il quitterait ses fonctions au terme de son premier mandat, à la fin de la saison 2018-2019.

Création à Bayreuth !

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Katharina Wagner a commandé un opéra au compositeur autrichien Klaus Lang et son Vanished Wedding pourrait passer pour la première "Première mondiale" à Bayreuth depuis 1882.

Mais il sera donné la veille du début du festival 2018 et ce sera bien loin du Festspielhaus,  au Reichshof, dans un cinéma désaffecté.
Il sera dirigé par Klaus Lang en personne.

 

Herman Krebbers nous a quitté

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On a appris cette semaine le décès du violoniste Herman Krebbers à l’âge de 95 ans.

Né à Hengelo aux Pays-Bas, Herman Krebbers a étudié à Amsterdam avec Oskar Back. Enfant prodige, il se produit en tournée en Europe et en Amérique à partir de neuf ans.
En 1943, il fait ses débuts avec l’Orchestre du Concertgebouw et en devient le violon solo en 1962, un poste qu’il occupera jusqu’en 1980.
Il nous reste de cette période un important legs discographique où on le retrouve avec de grands chefs de son époque tel Bernard Haitink avec qui il enregistre, en soliste, les concertos de Beethoven et Brahms, et avec l'Orchestre et Kirill Kondrachine pour la référence discographique de la Shéhérazade de Rimski-Korsakov.

Parallèlement, Krebbers mène une carrière de soliste et de chambriste.
Pour ses concertos pour violon de Beethoven, Mozart et Brahms avec l’Orchestre du Concertgebouw, il reçoit un Disque d’or et pour les deux concertos pour violon de Haydn, le Prix Edison. Il enregistre aussi des pièces de Paganini, Dvořák, Viotti, Bruch, Vieuxtemps, Bach, Vivaldi, Saint-Saëns ou Ravel.

En 1979, un accident le contraint à limiter ses activités solistes. Il se forge alors une réputation internationale pour les cours qu’il donne au Conservatoire Sweelinck à Amsterdam et à l’Institut Robert Schumann de Düsseldorf où on compte, parmi ses "élèves", Frank Peter Zimmermann et Szymon Krzeszowiec.

Comme juré, il siège aux Concours Wieniawski à Poznań, ARD à Munich, Menuhin Festival à Folkstone, à Tokyo, Londres, Bruxelles (*), Gênes, Verceil, Genève, Vienne, Augsbourg, Helsinki, Pretoria et bien d’autres.
En 1996, il est président du jury du Concours International de violon Leopold Mozart à Salzbourg.

En Master Classes, il a été invité au Japon, au Canada, en France, en Espagne, en Afrique du Sud, en Angleterre, en Belgique, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas.

En reconnaissance de sa vie musicale aux Pays-Bas, il détient le titre d’Officier de l’Ordre d’Orange-Nassau.

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(*) Il a régulièrement répondu aux invitations du Concours Reine Elisabeth.
En 1985, il siégeait au Jury de toutes les épreuves de même qu'en 1989 où il donnait aussi des Master Classes avec Toshiya Eto, Ruggiero Ricci et Carlo Van Neste.
Il reviendra encore à Bruxelles en 1993 et 2001.