Le Journal

Lauréats HSBC

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On connait les noms des lauréats HSBC 2017. Ceux qui, parmi les jeunes talents de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence 2017, pourront poursuivre l’expérience du festival à l'occasion de plusieurs concerts en France et à l’étranger.
Il s'agit de
- la mezzo-soprano Catherine Trottmann (France),
- le ténor Fabien Hyon (France),
- les contre-ténors Jakub Józef Orliński (Pologne) et Paul-Antoine Bénos-Djian(France),
- le pianiste Enrico Cicconofri (Italie),
- le Trio Sōra, composé de Pauline Chenais au piano, de Magdalena Geka au violon et Angele Legasa au violoncelle.

La tournée de la saison précédente a quant à elle débuté ce 12 octobre avec La Belle Maguelone à la Philharmonie de Paris et se terminera le 12 juillet 2018, au Festival d’Aix, avec le ténor Jonathan Abernethy et le pianiste Helio Vida.

Daniel Hope encore...

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Daniel Hope est désormais directeur artistique de la Frauenkirche de Dresde.
Avec prise de fonction immédiate !

Il assurera la planification et la coordination des concerts qu'organise la Fondation de la Frauenkirche -seule ou avec des partenaires- à partir de 2019 et pour 5 ans.

 

Neue Stimmen 2017

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Le Concours International Neue Stimmen (Voix Nouvelles) a été fondé en 1987 par Liz Mohn, vice-présidente de la Fondation Bertelsmann. C'est un rendez-vous très important dans les milieux de l'opéra qui offre aux jeunes chanteurs l'occasion de rencontrer les membres du jury, les directeurs des grandes maisons et les agents.

Cette année, les lauréats sont la mezzo bulgare Svetlina Stoyanova (26 ans) et la basse sud-coréenne Cho ChanHee (24 ans). Chacun recevra un prix de 15.000 euros et des opportunités de carrière..
Svetlina Stoyanova s'est formée au Conservatoire Royal d'Écosse. Après y avoir obtenu sa Maîtrise en 2016, elle est entrée à l'Ecole d'Opéra Alexander Gibson où elle poursuit sa 2e année. Membre de Live Music Now, l'organisation fondée par Yehudi Menuhin, elle se produit en soliste au profit de celle-ci.
Né à Séoul, Cho ChanHee a étudié à l'Université de Hanyang à Séoul de 2012 à 2016 et il s'est déjà distingué dans plusieurs concours : 1ers Prix au Concours Viotti (Italie) en 2016 et au Concours de Chant de Séoul en 2015.

Les autres prix :
- chez les dames : le 2e Prix va à la mezzo Emily D’Angelo (Canada, 1994) et le 3e Prix à la mezzo Zlata Khershberg (Russie, 1990);
- chez les messieurs : le 2e Prix va au baryton Johannes Kammler (Allemagne,1988) et le 3e Prix au ténor Mingjie Lei (Chine, 1988).

Lorenzo Viotti chez Gulbenkian

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Pour succéder à la Portugaise Joana Carneiro (jeune mère de triplés) au poste de directeur musical, l'Orchestre Gulbenkian de Lisbonne a choisi Lorenzo Viotti (27 ans), le fils du défunt Marcello Viotti et Lauréat du Concours de direction à Salzbourg en 2015.
Né à Lausanne, Lorenzo Viotti a étudié le piano, la voix et les percussions à Lyon, ainsi que la direction d'orchestre à Vienne et à Weimar.
Il est lauréat, en 2013, du Concours International de Direction de Cadaques et du Concours MDR. La même année, il débute comme chef au Musikverein de Vienne avec l'Akademisches Symphonieorchester Wien et avec la Philharmonie de Jena. Il travaille aussi régulièrement avec l'Orchestre Philharmonique de Nice depuis cette année faste et fait aussi ses débuts au Scholsstheater Schönbrunn avec Le nozze di Figaro.
L'année suivante, il fait d'autres débuts : avec le MDR Sinfonieorchester, le Real Orquesta Sinfonica de Séville, l'Orquesta Sinfonica de Tenerife, l'Orquesta de Castilla y Leon, l'Orquesta Simfonica de Barcelone, le BBC Philharmonic, le Liverpool Royal Philharmonic, l'Orchestre National de France et l'Orchestre symphonique de Tokyo.
Dès lors, on le retrouve à la tête de l'Orchestre Symphonique des Pays-Bas, de l'Orchestre National de Lille, de l'Orchestre Symphonique de la Radio de Munich, de l'Orchestre Tonkünstler, à La Fenice et à l'Opéra de Leipzig.

Désormais, le voilà donc à Lisbonne.

 

Matthias Bamert à Sapporo

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C'est le chef et compositeur suisse Matthias Bamert (75 ans), que l'Orchestre Symphonique de Sapporo (Japon) vient de désigner pour prendre sa direction et succéder à Max Pommer.

Actuellement chef principal invité de l'Orchestre Philharmonique de Daejeon en Corée du Sud, Matthias Bamert a étudié la musique en Suisse, à Darmstadt et à Paris. Il évolue sous l'influence de Boulez et de Stockhausen, et on le sent dans ses compositions des années '70.
De 1965 à 1969, il est hautboïste au Salzburger Mozart Orchester puis se consacre à la direction d'orchestre.
Sa carrière internationale débute avec Leopold Stokowski au Cleveland Orchestra puis à la tête comme chef du BBC Philharmonic et, de 1977 à 1983, à celle du Radio-Sinfonieorchester Basel.
Chef invité de l’Orchestre National d'Ecosse et, de 1985 à 1990, directeur du Festival Musica Nova à Glasgow (musique contemporaine), il s'établit à Londres en 1987 et dirige les London Mozart Players de 1993 à 2000.
À partir de 1990, il a dirigé comme chef invité de nombreux grands orchestres : Los Angeles, Toronto, Cleveland, Londres, Berlin, Saint-Pétersbourg, Minnesota, Salzbourg, Leipzig...
Les territoires musicaux de Matthias Bamert sont la musique classique moderne, la musique inconnue du 18e siècle et la musique "négligée" de toutes les époques.

Un jeune à suivre

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Le jeune violoniste chinois Ziyu He (18 ans) est en train de se forger une réputation internationale de jeune virtuose porteur de promesses.

Étudiant de Paul Roczek et Thomas Riebl à Salzbourg, Ziyu He a remporté l'année dernière les 1er Prix de la division senior du Concours Menuhin, du Concours International de Violon de Zhuhai et du Concours Eurovision des jeunes musiciens.
Parmi ses récents engagements, on compte un concert avec le Philharmonique de Vienne et des invitations de plusieurs festivals internationaux (Menuhin, Singapour,...)

Il joue le violon Stradivarius Schneiderhan de 1715, prêté par l'International Violin Society de J & A Beare de Londres.

Alan Gilbert à Tokyo

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Le Tokyo Metropolitan Symphony a annoncé cette semaine la nomination du chef américain Alan Gilbert au poste de chef d'orchestre invité à partir d'avril 2018.
Au cours des dernières années, certains de mes meilleurs souvenirs musicaux sont ici, avec ce merveilleux orchestre... Chaque fois que nous avons travaillé ensemble, nous avons développé une alchimie particulière une chimie spéciale, a déclaré le maestro Gilbert.
Alan Gilbert a dirigé le New York Philharmonic de 2009 à la fin de la saison 2016-17 sera à la tête du NDR Elbphilharmonie Orchestra dès le début de la saison 2019-2020.

Leipzig honore Herbert Blomstedt

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Herbert Blomstedt, dont on a célébré le 90e anniversaire en juillet dernier, s'est vu décerner cette semaine la Médaille d'Honneur de la ville de Leipzig pour sa contribution exceptionnelle à la vie culturelle de la ville.
Eva-Maria Stange, Ministre d'État de la science et de l'art de Saxe, a mis l'accent sur six décennies de travail créatif, modèle d'inspiration pour plusieurs générations de musiciens.
Si Herbert Blomstedt à laissé sa marque partout où il est passé, de la Scandinavie aux Etats-Unis et à l'Extrême-Orient, c'est ici de l'Allemagne qu'il a surtout été question et plus précisément encore de la Saxe où, de 1975 à 1985, il a dirigé la Staatskapelle de Dresde qui était alors en Allemagne de l'Est, avant de succéder en 1998 -et pour 7 ans- à Kurt Masur à la tête de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig.

Découvrir ou retrouver André Cluytens

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Cette intégrale des enregistrements du chef André Cluytens (65 CD), on la doit au label Erato.

Né à Anvers en 1905, naturalisé Français en 1939, il est décédé il y a juste 50 ans, le 3 juin 1967. Les témoignages ne manquent pas pour dire la grandeur et la personnalité impressionnante de l'homme et du chef. Pour Anja SiljaAndré était un des chefs les plus élégants que j’aie jamais rencontrés, souverain, doté d’une grande autorité et d’un charisme qu’on pourrait presque qualifier d’hypnotique [...] il m'accompagne aujourd’hui encore, au-delà de la mort. Et pour Wieland Wagner -qui, en 1955, avait fait de lui, le premier Français à diriger à Bayreuth, la sonorité de Cluytens est élégante, claire, nuancée, colorée et pleine de dignité, même dans les apothéoses orchestrales les plus exaltées. […] Chef plein d’intuition et d’une grande clarté de vision, rythmicien par excellence… »

Ces enregistrements, principalement des années 1950 à 1965, sont des documents irremplaçables d'une époque révolue, celle d’une culture sonore qui n’a plus cours.
La signature sonore française était pourtant, avec la patte sonore russe, bien distinctive : des cordes transparentes, des bois très clairs et individualisés, des cors vibrants, des trompettes chantantes. Une image sonore à l'opposé du son allemand qui visait la fusion en un corps sonore très charpenté, du son viennois plus soyeux avec un hautbois nasillard, ou au son américain avec ses cuivres brillants aux attaques tranchantes.

A la tête de l’Orchestre de la société des concerts du Conservatoire, de celui de la radio et celui de l’opéra, il côtoie la génération de vieux maîtres et leur donne la parole : Aldo Ciccolini, Solomon, Samson François, Gabriel Tacchino, Marguerite Long, Emil Gilels, David Oïstrakh, Maurice Duruflé, Dmitri Chostakovitch.

Fête des costumes à Moulins

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Le Centre National du Costume de Scène créé à Moulins en 2006 présente chaque année deux expositions où il donne à voir ses collections rassemblées grâce aux dépôts de la Comédie-Française, de l’Opéra national de Paris et de l’Opéra-Comique.
Celle qui s'ouvre aujourd'hui (jusqu'au 11 mars 2018) a pour ambition de rend hommage aux métiers d’excellence qui apportent une pierre essentielle à la magie de la scène : costumiers, modistes, perruquiers, bottiers, bijoutiers, plumassiers et carcassiers.
Pour en donner une image aussi complète que possible, de grandes maisons -dont  l’Opéra du Rhin ou l’Opéra de Lyon- y ont apporté leur contribution et n'ont pas lésiné sur les prêts.
Parmi les pièces les plus anciennes, on peut y retrouver les casques conçu pour La Statue de Reyer (1861) ou pour L’Africaine(1865) et d'autres qui rappellent les grandes  heures de Garnier : des costumes conçus du temps de Maurice Lehmann pour Les Indes galantes ou La Flûte enchantée, les coiffes imaginées pour la Turandot de Margherita Wallmann (1968), la perruque de Clytemnestre pour une Elektra de 1974.

Côté Bastille, on croise une des trois Dames de La Flûte de Bob Wilson, Abigaille du Nabucco de Robert Carsen ou encore la robe du rôle-titre de Salammbo de Philippe Fénelon.

L’exposition s'intéressant aussi au théâtre parlé et au music-hall, on se tourne vers l’Ange de Saint-François d’Assise entouré de danseuses dénudées avec leurs trucs en plumes et d'autres merveilles plus proches de Mistinguette que d’Olivier Messiaen.