Musique en Wallonie, 50 ans !

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50 ans ce n’est pas l’éternité, mais…
Un brin d’histoire.
En 1971, la Belgique se dotait de nouvelles institutions. Dans la foulée de la Communauté Culturelle Française comme s’appelait alors la Fédération Wallonie-Bruxelles, on créa le Festival de Wallonie.

Mais aussi…
Un nouveau label de musique classique naquit, Musique en Wallonie, dont la vocation a été dès le départ de valoriser le patrimoine musical de Wallonie, puis de Bruxelles.
Ce fut l’œuvre d’un notaire liégeois mélomane, Albert Jeghers. La programmation artistique était confiée à Carl De Nys, musicologue fameux, et les captations étaient régulièrement l’œuvre d’André Charlin, un magicien du son. Des partenariats furent noués avec Koch-Schwann, Philips, Astrée, Ricercar, Pavane, Cyprès. L’autonomie devint totale en 2000.

Des constantes.
Ce qui frappe dès l’abord, c’est la continuité de la politique éditoriale dans la très grande variété des productions. Des compositeurs méconnus, nés ou très actifs en Wallonie et à Bruxelles, des œuvres moins connues de compositeurs célèbres, des interprètes "historiques" issus de nos régions : voilà des sources inépuisables pour nos chercheurs, issus des universités et conservatoires. Si le résultat semble digne d’être enregistré et diffusé, Musique en Wallonie entre en piste. Il s’agit de trouver les interprètes les plus adéquats, de procéder à l’enregistrement et à la fabrication, puis à la diffusion.
Pour qu’elles touchent un large public et qu’elles soient agréables à lire, les notices (fouillées) sont traduites en quatre langues, l’iconographie et la présentation sont toujours appréciées. La diffusion tourne dans le monde, non seulement avec les vingt pays où nous sommes distribués, mais aussi grâce aux plateformes "en streaming".
Toutes les époques, du XIVe au XXe siècles ; tous les styles, de la musique religieuse à la variété la plus débridée ; tous les effectifs, du soliste aux grandes productions avec solistes, chœurs et orchestre ; enfin, toutes nos régions, de Tournai à Spa y trouvent leur place.
Revenons à l’éternité.
Les productions ne sont pas destinées à disparaître deux mois après leur mise en vente. Ce qui a été enregistré il y a un an, dix ans, cinquante ans garde toute sa force et son attrait. Alors, si nous intéressons aujourd’hui avec les nouveautés, nous espérons aussi qu’elles plairont toujours dans… cinquante ans ! Rendez-vous pris !

Le site de musique en Wallonie : www.musiwall.uliege.be

(A suivre !)

Michelle Debra

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