Mots-clé : Ihle Hadland

Mais encore : symphonique transatlantique 

par

Quelques galettes plus ou moins sympathiques, éditorialement intéressantes mais qui souffrent de défauts artistiques. 

Jakub Hrůša, un jeune homme trop tranquille 

Johannes Brahms (1833-1897): Symphonie n°3 en fa majeur ; Antonín Dvořák (1841-1904) : Symphonie n°8 en sol majeur. Bamberger Symphoniker, Jakub Hrůša. 2 CD Tudor 1743. 

Suite (et pas encore fin) du projet Brahms / Dvořák des Bamberger Symphoniker sous la baguette de Jakub Hrůša qui met en relief les symphonies de Brahms avec les quatre dernières de Dvořák. On retrouve les qualités du chef : un soin porté aux équilibres et aux dosages entre les pupitres ainsi qu’un souci très précieux de l’écoute mutuelle, parfois presque chambriste, des musiciens. Les teintes fruitées de la phalange bavaroise et la qualité de la prise de son font merveille sur ces deux aspects, mais on aimerait plus de peps et de prise de risques dans la direction trop placide et trop soucieuse de bien faire. Au final, cet intellect manque de nerfs !